Ce disque 1957 de Ray Bryant est son second, mais le premier, l'année précédente, était partagé avec la chanteuse Betty Carter. Cette fois, Bryant est seul comme un grand garçon, avec deux musiciens. En toute honnêteté, dans 80 % des cas, le jazz en trio me donne des boutons, car il y a toujours un musicien qui se sent obligé de tirer la couverture de son côté, ce qui donne des solos immondes, particulièrement dans le cas des bassistes. Ce n'est pas le cas ici : le batteur et le bassiste savent qu'ils sont au service de Bryant et se contentent d'accompagner. Et quel pianiste extraordinaire était le jeune Ray ! De plus, les pièces ne s'éternisent pas. Voici un des meilleurs microsillons de jazz modèle décennie 1950.
Ray Bryant, Dashood, 1957, Ray Bryant Trio
Commentaires
Tout dépend de ce que c'est. Je me souviens qu'ado, c'était une musique que je ne pouvais tolérer, sans doute parce qu'à ce moment-là, le jazz était quelque peu intolérable ! Je me suis curieusement initié grâce à des groupes pop comme Manhattan Transfer, et, crois-le ou non, un disque de Georges Brassens, enregistré avec des musiciens de jazz. Depuis, j'ai beaucoup appris. Je crois que le jazz be-bop des années 1950, comme ce disque de Ray Bryant, n'a pas pris une ride.
Bonsoir,
J'ai essayé de faire écouter de jazz à mes enfants. Bon, 10 et 14 ans, il n'est pas trop tard pour commencer la VRAIE musique.
Derrière mon ordi, voici leurs réactions:
Ma fille s'est mise à remuer du potin et mon fils m'a fait un remake de Bill Cosby à l'époque du Cosby show.
Là c'est un grand merci.
La bise
Manene