J'avoue sans honte que vers 1978, j'en ai eu ras-le-bol d'entendre des brides de folklore québécois sur les disques d'ici. Trop, c'était trop ! Parfois, c'en était ridicule, si bien que j'ai conservé une aversion pour le style, jusqu'à nos jours. La seule exception demeure le premier album du Rêve du diable. Peut-être parce que ces trois hommes ne se prenaient pas au sérieux, que leur musique était rustre, cherchant à imiter celle des soirées familiales ou des chansons interprétées dans des camps de bûcherons. Il faut dire que j'avais vu le groupe en spectacle, dans un bar, et que ce fut une immense fête, où les musiciens buvaient autant de bière que leur public. Réédité en CD, cet enregistrement se vend encore de nos jours, si bien qu'on peut considérer ce disque comme un classique. Je fais remarquer aux aimables visiteurs européens que les percussions entendues sont en réalité les pieds des musiciens.
Le rêve du diable, Le rêve du diable + Le sirop d'érable, 1975, Le rêve du diable
Commentaires
Je me procure des disques chaque semaine depuis le début de mon adolescence, j'ai parcouru des centaines de livres, travaillé à la radio. Bref, je connais deux ou trois choses !
Il y a ici une ou deux chansons chaque jour. Vous pouvez explorer selon vos goûts ou votre soif de découvrir, en vous servant des catégiries. Aussi, les mots clés sont des décennies, ce qui vous permet de vous diriger vers certaines époques.
Merci.
Je te décerne le disque d'or du meilleur discophile ! c'est fou toutes ces réserves de souvenirs que tu as emmagasiné ...
Je te souhaite une bonne semaine.
bravo pour la photo du jour et la découverte
Je vous dit bravo pour la photo du jour !!!
Ce sont les influences coloniales : d'abord les Français qui arrivaient ici avec leur bagage culturel, puis, sous le régime anglais, une importante présence irlandaise, et, enfin, les Britanniques. Comme les Irlandais étaient autant catholiques que les Québécois, il y a eu contact, échange.
Le Rêve du Diable ajoutait des éléments locaux, entre autres les chansons de chantiers de bûcherons. La partie vocale de ce que je présente est québécoise, avec l'évocation de la fabrication du sucre d'érable.
Merci de prêter l'oreille !
Un peu iconoclaste, mais entrainant....un folklore Québécois traversé par des influences berrichonnes et irlandaises....Une découverte...Bonne fin de semaine....