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Titre du blog : Du 78 tours au disque compact
Auteur : MarioMusique
Date de création : 20-01-2015
 
posté le 17-05-2016 à 20:55:24

Distribution canadienne : Sparton

 

 

 

Paul Anka : Lonely Boy (1959)
Lloyd Price : Personnality (1959)
Tommy Roe : Sheila (1962)
Ray Charles : I Can't Stop Loving You (1962)
 

 

Des disques réputés pour les couleurs rares de l'étiquette : mauve et rose ! Bien qu'elles deviendront jaunes dès 1966...

Sparton présentait aussi quelque chose de rare : non seulement l'année de mise en marché était indiquée, mais aussi le mois. Ici : 5-59 (Mai 1959) pour Anka et 4-62 (Avril 62) pour Charles.

Je n'ai jamais vu ça ailleurs.  Sparton a été fondée en 1930 et établie à London (Ontario) et fabriquait des radios, des tourne-disques et, plus tard, des téléviseurs. Avant de monter dans la barque de la distribution de 45-78 tours américains, dès 1954, Sparton avait une certaine expérience dans le domaine, ayant lancé au Canada certains disques Columbia, au cours des années 1940.

Comme les autres distributeurs : beaucoup de petites étiquettes yankees. Cependant, Sparton signera un contrat cousu d'or avec la firme ABC-Paramount, lançant sur le marché local de très nombreux succès radiophoniques pour Lloyd Price, Paul Anka, Ray Charles, Tommy Roe, les Impressions. D'ailleurs, le nom de ABC-Paramount était écrit dans une demi-lune, au bas de l'étiquette. Autre bonne affaire : tous les produits audio des studios Disney étaient disponibles au Canada grâce à Sparton.

Côté production, Sparton s'est impliqué dans la réalisation de disques canadiens, surtout de la musique country. Je ne connais que deux cas de disques francophones sur Sparton, par une mystérieuse Colette, ne sachant pas si cette personne était québécoise ou française.

Sparton, comme tous les autres, a cessé ses activités de distribution (et même de production) en 1969. La compagnie existe toujours de nos jours, ayant ajouté aux appareils de leur origine un volet informatique.

Quatre succès connus par le public canadien via Sparton.

 

PAUL ANKA : Le jeune Canadien en pleine gloire. Dans cette chanson, le garçon solitaire possède beaucoup de choses, mais ne trouve rien à faire. Ce qu'il voudrait, c'est devenir comme les autres jeunes : être aimé. Hé, c'est exactement le même propos que Tous les garçons et les filles, de Françoise Hardy!

LLOYD PRICE : La comète par excellence de 1959. Price était pourtant actif depuis le début de la décennie. Mais en 59, avec une approche pop, il connaît quatre francs succès, puis plus rien dès l'année suivante.

TOMMY ROE : Coup d'envol pour ce chanteur pop crédible, bien que Sheila était, de A à Z, une imitation de Buddy Holly.

RAY CHARLES : En avant les violons et la chorale! Je ne comprends pas pourquoi on a surnommé cet homme "Le Génie"... Quoi qu'il en soit, voici un "slow qui tue", incontournable pour les fêtes dansantes de l'époque.

 

Commentaires

MarioMusique le 18-05-2016 à 20:09:28
On dit ça... On dit ça...
jakin le 18-05-2016 à 18:59:31
Avec Loving You, j'en ai emballé des filles sur la piste de danse.....ça nous rajeunit pas.....et cela nous rend nostalgique.....
MarioMusique le 18-05-2016 à 06:10:56
Je devine qu'en qualité de Québécois, ces étiquettes disparues doivent te rappeler une ou deux choses.
sambapati le 18-05-2016 à 03:50:33
Quatre chansons qui me rappellent mes premiers " flirts ", mes premières sorties et naturellement mes premiers " slow ". Merci de ce partage plein de souvenirs pour moi. Bonne journée demain.

musicalementd