Reo est la deuxième des trois étiquettes lancées par le distributeur Quality. Pourquoi ? Sans doute qu'il y avait des personnes prêtes à investir dans le domaine de la commercialisation du disque et que Quality n'a pu refuser. Reo a été en activité de 1956 à 1971. Des trois étiquettes, Reo fut celle qui a lancé le moins de productions locales. Un seul disque québécois, le Mer Morte de Jaguars, déjà présent sur Tournesol au Québec. Ajoutons quelques 45 du groupe anglophone MG & The Escorts, de Montréal.
Comme partout ailleurs, Reo a distribué des disques de petites compagnies américaines. Quelques associations d'affaires plus prestigieuses avec Checker (Bo Diddley) Laurie (Dion) Chancellor (Frankie Avalon) Scepter (Shirelles) Vee-Jay (Four Seasons). Une curiosité et sans doute le fruit de hasards : Reo a lancé des disques de compagnies qui, un peu plus tard, allaient être distribuées au Canada sous leurs propres raisons sociales : Imperial, Dot, Kapp, Parkway et Tamla-Motown. Dans ce dernier cas, Reo a raté une belle chance de succès, commercialisant peu des produits de la maison de Détroit entre 1960 et 1964. Tamla-Motown sera récupéré par Phonodisc, qui ne se privera pas pour lancer les disques américains des Supremes, Four Tops, Marvin Gaye, Stevie Wonder et tous les autres.
Voici quatre succès connus par les Canadiens par l'étiquette verte de Reo.
FATS DOMINO : D'abord un pianiste de R & B de la Nouvelle-Orléans, Gros Domino, dès 1956, devient un roi des palmarès et un des artistes d'ébène les plus en vue dans son pays.
DION : Le premier disque de Dion suite à son divorce avec les Belmonts. Aussi, le seul succès avec des choeurs féminins. Une chouette chanson pop légère.
CHUBBY CHECKER : La chanson réponse à son Twist de 1960. Souvent, les chansons réponses ne fonctionnaient pas. Voici une exception. Tout le monde en piste!
SHIRELLES : Le groupe vocal féminin le plus populaire de la période pré-Beatles. Ici, les quatre Shirelles deviennent de bonnes petites filles et chantent en harmonie leur grand amour pour un soldat.
Commentaires
Ah, ce Gros Domino ! Tu savais qu'il parlait français ? Quand il donnait des spectacles à Montréal, au début des années 60, il s'exprimait en français.
Des classiques des années 60 avec en prime Fats Domino.....
Le roi du classement, Ah ! Ah ! Pour ma part, je les présente en ordre chronologique.
Je choisis Fats, Chubby, Dion et finalement The Shirelles dans l'ordre. J'ai passé du bon temps à réentendre ces succès du passé. Merci du partage et bonne journée demain.
musicalementd