La décennie des héros de la guitare, avec, à leur tête, plusieurs groupes de hard-rock et des musiciens de rock-blues. Cette approche "Rock dur" est la prolongation de Cream et de Hendrix et deviendra ce qu'on appelle ajourd'hui le "Rock classique". Autre prolongement : le rock dit progressif est un dérivé du psychédélisme de 1967-69, avec ses pièces avec des changements de tempo et de climats. Dans la foulée, les chansons sont devenues plus longues, cela même au niveau du succès sous forme 45 tours. Tout est aussi devenu plus gros... C'est l'ère des concerts dans des stades sportifs, devant 30,000 personnes. Ajoutons un aspect inédit : le rock théâtral, avec costumes et accessoires, puis le microsillon concept. Ces derniers éléments nous éloignaient de la simplicité et de l'accessibité à la musique et a provoqué une saine réaction, en Angleterre surtout, vers un retour à un rock direct, avec des chansons courtes, inspirées des groupes de garage 1966-67, qu'on retrouvait sur les compilations Nuggets et Pebbles. La presse a donné toutes sortes de noms à ce mouvement... Autre dérivé, des Byrds cette fois : le country rock, misant sur les mélodies, les harmonies vocales. Enfin, à l'aspect soul incontournable, ajoutons quelques accords de reggae ça et là, puis, après 1976 : la présence grandissante des femmes. Une décennie rock excitante et variée ! La photo : The Who.
Commentaires
On ne peut dire que Knack ait été un groupe umportant, sauf que cette chanson accrocheuse a été un des meilleurs succès radiophonique de rock de cette décennie.
Il n'y a que le groupe "Knack" que je ne connais pas.Très bon choix ! Merci pour ces bons moments ! Ça met la pêche !
Tu n'es pas le seul...
Ha les Pink Floyd encore aujourd'hui je les écoute avec enthousiasme.....