À l'origine, il y avait le violoneux Isidore Soucy, émergeant sur la scène folklorique québécoise au cours des années 1920. Sa famille grandissant, l'homme décide de se produire avec ses enfants, son épouse, des membres de sa parenté. La famille Soucy sera active bien après le décès d'Isidore, produisant des microsillons à bas prix avec des airs de folklore, des chansons de fêtes. Cependant, au début de cette aventure, la famille Soucy régnait sur les palmarès radiophoniques, surtout avec la chanson que je vous présente, considérée comme le plus grand succès sur disque au cours des années 1940 québécoises.
La chanson est considérée comme un folklore québécois, alors qu'en réalité, il s'agissait d'une version remaniée d'un air coquin venant de France, interprété par Georges Matis, avec un couplet davantage olé-olé : Ah les fraises et les framboises, les vins que nous avons bus, et les belles villageoises, nous ne les verrons plus. Vous noterez qu'avec ces nouvelles paroles, la chanson aurait dû être interprétée par une femme, mais comme c'est un homme qui est en cause, on peut se poser des questions sur l'orientation sexuelle du chanteur... L'expression Ah les fraises et les framboises est toujours d'usage au Québec, même chez les gens qui n'ont jamais entendu cette chanson
La famille Soucy, Ah les fraises et les framboises (1949)
Commentaires
Il y a un peu de cela, même si les paroles sont un peu répétitives. Ce qui impoirtait était le refrain.
Un morceau du folklore québécois original avec ces codes sociaux ?