Dès ses débuts, au milieu des années 1990, les comparaisons ont volé pour définir le saxo Harry Allen. Les deux noms souvent cités étaient Stan Getz et Zoot Sims. De ce dernier, le jeune Allen avait le talent. De Getz, Allen s'est vite montré productif. Je ne connais pas le nombre de disques qu'Allen a pu enregistrer, mais le nombre est sans doute impressionnant. Que ce soient ses disques, ceux en collaboration avec d'autres musiciens ou pour accompagner des chanteuses. De Getz et Sims, Harry Allen a aussi le sens de l'accessibilité. Jamais il ne tente des expériences ou cherche à se montrer 'avant-garde'. C'est du jazz grand public, sans pour autant tomber dans la facilité.
Harry Allen, Cool Man Chu, 1996, Tenors Any One ?
Commentaires
Je crois que cette pièce est typique de ce qu'il fait. Pas compliqué du tout, mais avec de la qualité. Merci.
Cela s'écoute avec beaucoup de plaisir, le rythme et la sonorité sont fluides....