DONOVAN : Il était impossible de faire un pas sans entendre Donovan entre 1965 et 1968. Sauf qu'il avait tant et tant enregistré qu'il est arrivé un moment où l'inspiration a fait défaut et que le public s'est lassé de lui. Depuis, Donovan se produit de façon sporadique, sous l'indifférence générale. Ce disque, Beat Café, vaut le détour. Si vous désirez des chansons pour claquer des doigts, le vétéran vous en offre, et toujours avec la même voix que l'on a connue.
ERIC BURDON : Depuis la fin des Animals, Eric Burdon est devenu le champion des errances, des erreurs, des mauvais coups. Cependant, depuis les années 1990, l'homme offre ce qu'on attend de lui : "Chante comme un Noir, Eric". Facile à faire, quand cette voix n'a pas pris une ride. J'ai entre les mains un disque plus récent de Burdon, et c'est tout autant bon. La chanson est une reprise d'un titre des Talking Heads et le titre du CD est My Secret Life.
JOHN KAY : À l'image de Donovan : beaucoup de disques en peu de temps, puis l'essoufflement. John Kay poursuit sa route dans des spectacles nostalgiques sous le nom de son ancien groupe Steppenwolf. Parfois, il offre des nouvelles chansons, plutôt mordantes, entre rock et blues. La voix est vieillissante, mais l'accent est demeuré. Titre : Heretics And Privateers.
DAVID CLAYTON-THOMAS : Le jeune David avait une voix puissante, aussi mordante que les saxophones et trompettes de Blood Sweat & Tears. À l'image de John Kay : il a maintenu longtemps un groupe sous le nom de Blood Sweat & Tears, puis enregistre en solo, même si la voix n'est plus la même. La démarche est cependant honnête, avec de la soul, du jazz et du blues. Titre : Aurora
Commentaires
Bienvenue !
J'ai bien aimé les retrouver sur ta page. Merci !
Eh bien, la réponse est écrite et présentée.
Je suis incapable de répondre à ta question ?