Eddy Duchin était le directeur d'un orchestre de danse tout à fait banal, mais on lui doit ce 78 tours unique, joyeuse et pétillante ritournelle empruntée à Louis Armstrong. Cependant, la chanteuse Patricia Norman - dont je ne sais rien - vole la vedette de A à Z à cause d'un passage.
Dans la chanson, le vieux Moise donne un coup de pied sur un seau : he kicked the bucket. Patricia Norman profite de ce dernier mot pour imiter une poule : buck buck bucket. Sauf qu'à la reprise, on jurerait qu'elle dit Fuck It et Fuck Fuck Fuck It. À ce moment-là, un des musiciens éclate de rire, ce qui peut laisser croire que la femme a bel et bien dit ce gros mot. C'est très confondant!
Il ne faut pas croire qu'une compagnie de disques comme Brunswick, filiale de la puissante Decca, aurait commercialisé une chanson avec un blasphème. Cependant, la chose étant sujette à une controverse, il n'y avait rien de mieux pour faire parler les gens et mousser les ventes du disque. Ce fut un succès, malgré l'interdiction de séjour dans plusieurs états américains. Il sera aussi interdit en Angleterre. Pour ma part, je crois que Patricia Norman disait bel et bien Fuck It. À vous de juger. Quoi qu'il en soit, voici un disque très unique. Ce disque date de 1938.
Commentaires
Oh... Peu de rapport avec la musique, non ?
Mario, Pendant la conquête des Espagnoles au Mexique, les prêtres missionnaires considéraient que les autochtones n'étaient pas des hommes. Il y eut un procès dans la ville de Valladolid qui opposa les jésuites aux franciscains....
En effet, car ce que tu nommes, je ne sais pas ce que c'est !
Salut Mario, Je connaissais la controverse de Valladolid mais pas celle Patricia Norman...mais on ne peut pas tout connaître ?