Ils semblaient tous sortis de la cuisse de Kraftwerk modèle 1975-1979 et ils formeront une grande partie de la sonorité de la décennie 1980, pour le meilleur et pour le pire. Le pire, ce sont les Américains, funestes instigateurs de l'idée laide de remplacer les cuivres, la basse et la batterie par des synthés, créant une uniformité sonore détestable. Le meilleur, ce sont les Britanniques, qui utilisaient les synthés pour ce qu'ils étaient et non pas comme substituts à des instruments traditionnels. Il y en a eu beaucoup plus que mes quatre choix, d'autres excellents (Thomas Dolby, par exemple) et certains pourris (Soft Cell, pouah exemple).
ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK : Qui a eu l'idée de donner un tel nom à ce duo? Interminable! OMD avait une grande qualité : ces deux gars étaient d'excellents compositeurs, dans une veine pop accrocheuse. Je les ai applaudis en spectacle et fut alors très étonné de voir une basse et une batterie, absents sur leurs disques. Notre photo.
EURYTHMICS : Après les succès initiaux, des instruments seront ajoutés, créant des excès. J'aime beaucoup la phase initiale, plus simple, avec la voix soul d'Annie Lennox.
DEPECHE MODE : Ils ont débuté par des bip bip bip bêtas, mais c'est facile de constater que de disque en disque, ces jolis cherchaient des sonorités originales dans le créneau des synthés. Musicalement, Depeche Mode était davantage créatif que les autres.
HUMAN LEAGUE : Une optique pop radiophonique avec de bonnes compositions. Celle que je vous offre était une imitation des succès Tamla-Motown circa 1966.
Commentaires
Pour ma part, c'est Orchestral Manoeuvres, plein de petits trucs qui chatouillent les sens. Merci !
J'aime bien la musique de ces 4 pièces avec bien entendu une préférence pour DEPECHE MODE.....