JOHNNY CYMBAL & RONNIE BRIGHT : Pas formellement du doo wop, mais une chanson comique qui illustre bien le propos de cet article. Peu importe le talent du chanteur soliste, ce que l'on appréciait en premier lieu, c'était le basson. Ici, le Blanc Johnny nous assure que le chanteur basse est le 'roi caché du rock & roll' et désire chanter ainsi. Il demande au Noir Ronnie de lui enseigner. Le professeur note les défauts de la recrue, mais à la fin du disque, Johnny y arrive et chante en duo avec son prof. Ronnie Bright faisait partie d'un groupe du nom de Valentines et sur le 45 tours d'origine, il n'était pas crédité sur l'étiquette.
MARCELS : Le disque suivant Blue Moon et qui répète la même formule : reprendre un succès lent de jadis et l'accélérer, puis demander à Fred Johnson de sortir de son sac une onomatopée accrocheuse. Ce gars était fantastique! Sera aussi un succès radiophonique.
REVELS : Un disque obscur et un de mes favoris, à cause de l'élasticité qu'on y croise. Enlevez le basson et ça devient très banal.
SPANIELS : (Notre photo) Une des formations phare du mouvement doo-wop, avec un soliste, Pookie Hudson, dont la voix préfigurait les chanteurs souls de la décennie suivante. Le basson était Gerald Gregory et il faut avouer que son intervention demeure inoubliable.
VELOURS : Tous les amateurs de Doo adorent ce disque, parce que le basson se manifeste de diverses façons dans tous les coins et aux moments où on ne l'attend pas. De plus : Frank Zappa empruntera sa façon de faire lors des premiers disques des Mothers. L'on sait que le moustachu était un collectionneur de disques de Doo Wop et un grand admirateur du style. Or, le gars des Velours et Zappa : même basson!
Commentaires
C'est certain qu'ils avaient de l'énergie. Surtout le gars des Marcels !
Les 3 premiers, un peu plus rapide, me plaisent mieux, pour l'énergie qu'ils dégagent....