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Titre du blog : Du 78 tours au disque compact
Auteur : MarioMusique
Date de création : 20-01-2015
 
posté le 28-12-2017 à 20:33:05

Doo Wop : La fin d'une époque

 

 

Chiffons : I Have A Boyfriend (1963)
Vito & The Salutations : Unchained Melody (1963)
Jelly Beans : I Wanna Love Him So Bad (1964)
Demilles : Donna Lee (1964)
Ad-Libs : Boy From New York City (1965)
 

 

1963 marque un net abaissement des chansons doo wop populaires à la radio et aussi la production de tels disques. Les jeunes Noirs préfèrent le chant soul, tel que popularisé par leurs idoles Ray Charles, Sam Cooke et les jeunes loups de Motown. La façon Doo, c'était bon pour leurs grands frères. 1964 représente un effondrement et si certains groupes persistent (Shep & The Limelites, par exemple), ils le font loin de l'oeil public. Pourtant, l'ombre du style plane chez des gens jamais identifiés au genre : les Four Seasons et les Beach Boys. Enfin, notons que de grandes figures soul des années 60 ont débuté dans le doo wop : Marvin Gaye, Smokey Robinson, Wilson Picket, Don Covay.

 

 

 

CHIFFONS : Les 1960 sont une mine d'or pour les formations vocales féminines. Mais même pour la période 1960-63, ces jeunes femmes préféraient le chant réponse aux onomatopées. L'exception : les Chiffons, fidèles aux sons rigolos, comme le prouve l'intro de cette chanson.

 

 

VITO & THE SALUTATIONS : Ces gens-là sont arrivés tardivement et vont survivre jusqu'en 1967, sans jamais connaître de succès radiophonique. Il faut comprendre que nous nous situons ici au niveau du gag. Leur spécialité : reprendre à toute vitesse des chansons lentes, parmi les plus innatendues, comme le Day-O d'Harry Belafonte, le Hello Dolly de Louis Armstrong et même le thème du film western Le train sifflera trois fois. Les gens ont toujours aimé les bouffons, ce qui n'empêche pas que ce n'était guère facile, chanter de cette façon. Vous reconnaîtrez la chanson, mais jamais vous ne l'avez entendue ainsi.

 

 

JELLY BEANS : Un succès radio pour ce groupe féminin, aidées brièvement par un basson. La seule présence doo-wop de 1964 sur les palmarès.

 

 

DEMILLES : Tout ce que je sais de ces gens est que leur carrière se limite à deux 45 tours. Pas de doute que celui-ci aurait été très populaire en 1960, mais c'était cause perdue en 1964.

 

 

AD-LIBS : (Notre photo) Considéré, avec raison, comme le dernier succès doo-wop. Du bonbon! Repris par Manhattan Transfer et, en France, par les Calamités.

 

Commentaires

MarioMusique le 30-12-2017 à 14:04:42
Oui, mais il en reste un, sur ce que c'est devenu.
jakin le 30-12-2017 à 13:08:04
Excellent pour finir l'année....