Après deux bons disques de rock-reggae et un troisième abominable, Joe Jackson arrive, en 1981, avec ce que j'attendais le moins : du jazz. Oh, précisons : ceci était annoncé comme un hommage à la musique préférée de son père, donc des chansons que Joe écoutait quand petit. Mario B, à ce moment-là, croyait que le jazz était de la musique prétentieuse et stupide, comme me le prouvaient les Chick Corea et Pat Metheney du temps. J'ignorais que le jazz pouvait être de la musique amusante, entraînante. C'est ce que m'apportait Joe : j'ai bondi à la première écoute et ça n'a pas cessé depuis.
J'avais trouvé un article indiquant la source de ces chansons. Beaucoup de Louis Jordan et de Cab Calloway. Alors, je m'étais mis en tête de retracer les pièces originales et j'ai alors connu Louis Jordan. J'étais lancé : progressivement, le jazz allait devenir présent dans ma vie. Apportez-moi quoi que ce soit ressemblant à ce disque et je serai fou de joie. Voir un peu plus bas l'exemple de Dan Barrett.
Joe Jackson était accompagné par sept musiciens et ce disque sera sur sa route une parenthèse, mais une indication qu'il pouvait être davantage qu'un artiste rock-reggae. J'aimerai toujours cet enregistrement et il me fait sauter de joie comme au premier jour.
Un lien vers Louis Jordan, une nette inspiration pour notre disque vedette :
http://mariomusique.vefblog.net/10.html#Le_formidable_Louis_Jordan
Commentaires
Je ne savais pas qu'un tel film existait.
Je crois que la première fois que j'ai rencontré le Jazz, c'était dans un cinéma avec mes parents. Le film : la vie de Sidney Bechet et depuis le Jazz est devenu un rythme de vie....