LYN STANLEY : En voyant cette femme sur la pochette ci-haut, on ne peut l'imaginer chantant Zeppelin, d'autant plus que son disque est consacré à des standards usés, où se glisse cet intrus modèle 69 de Zep, mais présenté d'une façon que jamais on n'aurait pu imaginer. Vraiment!
SUZY VINNICK : Autre transformation. Déferlement électrique sur le No 4 de Zeppelin (1971), voici une version... légère et amusante ? Extrait de : 33 Stars.
SHERYL CROW : Aucun problème : la version d'origine (1973) était déjà rigolo. Extrait d'un collectif rendant hommage à la bande à Jimmy Page, portant le titre de Encomium.
SIMONE KOPMAJER : Par le groupe, c'était déjà plus doux, sauf dans le cas de la finale électrisante, absente de cette jolie version. Extrait de : Emotion.
LIZZ WRIGHT : À l'origine de Led Zeppelin II. La divine chanteuse soul donne des frissons! De : Orchard.
Commentaires
J'ai toujours pensé que les interprétations étaient une forme modernisée de la tradition orale de siècles passés. La musique est une superposition d'influences, d'où mon attirance pour la chose,
J'ai un fichier informatique où plus de 10 000 versions sont inscrites, avec l'artiste contemporain, puis celui d'origine. Pour cet article, je n'avais qu'à taper Led Zeppelin pour voir ce que j'avais chez moi,.
C'est dingue quand même l'interprétation autre, de chansons qu'on connaît. Il y en a même que je n'aurais pas reconnues du tout, sans le titre (la 1e) ; en fait je m'ennuie très vite en écoutant ça, je reste trop accrochée à la version première (2e, pour Stairway, puisque maintenant et à jamais la version primaire est pour moi celle de Spirit avec Taurus) et plus électrique, justement. Merci cependant pour la découverte et l'érudition dont, je l'avoue, je en profite pas assez.