Traduire une chanson anglaise en français fut une norme pendant des années. Le chemin inverse existait, mais à un moindre degré. De ce fait, on croise encore aujourd'hui des chansons passant du français à l'anglais, mais il semble que les Américains et Britanniques n'aient pas acheté un disque français depuis 50 années, tant ce sont les mêmes pièces de Piaf, Trenet, Bécaud, Legrand et les feuilles mortes de Montand. Voici quatre exemples des années 60, avec des tonnes de violons.
JERRY BUTLER & BETTY EVERETT : Je t'appartiens, de Gilbert Bécaud. À l'origine, la version anglaise date de 1958, par les Everly Brothers, mais la chanson circulera beaucoup au cours de la décennie 1960. Duo soul ici présent.
GLORIA LYNNE : Que reste-t-il de nos amours, de Charles Trenet. Toujours en circulation de nos jours.
SANDIE SHAW : (Notre photo) Mademoiselle Pieds-Nus se frotte au jeune Polnareff et n'a pas eu besoin de traduire le titre.
STEVE LAWRENCE : Chanteur de charme yankee qui interprète Charles Aznavour et son Et pourtant.
Commentaires
Oui, car c'est plutôt très conservateur, comme adaptations ! J'aime bien Gloria Lynne, à l'ambiance nocturne,
Les chansons sont connues et certaines passent mieux que d'autres dans cet exercice...