La première phase de la carrière de Gilles Valiquette est obscure. L'on sait qu'il y a eu deux 45 tours en 1969-70, qu'il faisait partie du groupe anglophone Someone et qu'il jouait en studio sur appel. Cependant, tout ceci est gardé secret par le musicien, pourtant friand de renseignements le concernant.
La véritable départ est lorsqu'il est engagé comme musicien de scène pour Jacques Michel, puis des jumeaux Séguin, qui seront de grands amis. Après un premier 33 tours discret, Valiquette éclate avec le microsillon Deuxième arrêt et plus d'un a pensé qu'on avait alors un Jimmy Page québécois. Pas tout à fait le cas... Quoi qu'il soit, le jeune homme, dans la vingtaine, enregistre six microsillons en sept ans, écrit pour d'autres, donne des spectacles où il est seul avec des magnétophones, produit des disques pour des débutants (Daniel Lavoie, Robert Paquette et Plume Latraverse) en plus de jouer sur les disques des autres, dont son apport le plus rock sur le lumineux Dieu ne se mange plus, de Jacques Michel. (Ne pas oublier sa collaboration avec Véronique Sanson.) Un grand talent, un personnage sympathique et un des favoris de Mario B.
Commentaires
Comme je l'ai présenté souvent, tu devines que je l'admire beaucoup!
Information : Chartrand était Michel Chartrand, syndicaliste fougueux et médiatisé.
Un bel hommage pour cet artiste qui le mérite...J'aime bien son style....