Andrea Lindsay n'est pas la première anglophone à avoir choisi la langue française et le Québec pour s'exprimer musicalement. Hors son disque en duo avec Luc de Larochelière, sa voix de petite souris ne m'avait jamais convaincu. Je vais sans doute changer d'opinion grâce au présent CD.
C'est un disque de reprises. Hors une chanson de Diane Tell et une autre Sylvain Lelièvre, toutes les autres proviennent de la France de jadis. Minus une version d'un air de Cohen. On se frotte à Nougaro, Gainsbourg, deux pièces qu'on croisait sur un disque de Blossom Dearie et d'autres que je ne peux identifier. La démarche est jolie, amusante. C'est mimi, comme on dit sur cette plateforme. Jazz? Pas tout à fait. Des larmes du genre dans les coins.
La chanson qui m'a le plus fait plaisir est cette comédie signée Boris Vian, interprétée au Québec par Pauline Julien en 1966 (deux années avant Regiani). Le petit accent d'Andrea fait mouche.
Andrea Lindsay, La java des bombes atomiques, 2016, Entre le jazz et la java
Commentaires
Tu as sans doute déjà entendu ceci par Reggiani.
J'avais entendu quelques pièces de Andrea Lindsay, mais pas celle-ci...c'est très ludique...