Retour à la case départ, pour les orchestres des années 1940, sans doute dans la foulée des succès de la formation de Glenn Miller. Véhicule par excellence du jazz des années 1930, ces orchestres, centrés sur une section de cuivres, effacent peu à peu les éléments jazz pour aboutir à une musique certes musclée, mais sans l'étincelle créatrice des années récentes. Même les formations jazz des 1930, telles celles de Count Basie et de Tommy Dorsey, deviennent au service des danseurs et des modes associées à la jeunesse de cette époque.
Chemin faisant, les big bands sont devenus ringuards, ce qui provoquera une réaction chez les jeunes musiciens de jazz, fuyant l'idée du grand orchestre pour se produire en petite formation essentiellement centrée sur le jazz. Ce seront les Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Miles Davis, mais les big bands vont survivre, regardés d'un air suspect par les amateurs de jazz de l'ère be-bop.
Photo : l'orchestre de Tommy Dorsey. L'homme est le joueur de trombone, à droite. Notez, sur la dernière rangée, la présence de chanteurs et chanteuses.
Commentaires
C'était nettement axé sur la danse, contrairement à la décennie précédente.
La dernière chanson était à l'origine par Louis Armstrong et elle circule encore de nos jours.
Plutôt agréable comme musique. Un coup de cœur pour les deux premières.
Des standards et des formations très connues de l'après guerre que j'ai dans mes CD dans la collection l'histoire du Jazz...avec Miller comme précurseur....