VEF Blog

Titre du blog : Du 78 tours au disque compact
Auteur : MarioMusique
Date de création : 20-01-2015
 
posté le 13-10-2019 à 21:39:18

Temps difficiles pour les pionniers

 

 

RICK NELSON : Garden Party (1972)
DION : New York City Song (1976)
CHUCK BERRY : Fish and Chips (1970)
LITTLE RICHARD : Freedom Blues (1970)
BO DIDDLEY : Infatuation (1972)

 

 

Pour beaucoup de gens, la musique ne passe que par les succès radiophoniques. Ainsi, des artistes n'ayant connu qu'un seul succès sont identifiés à cette seule chanson, alors qu'ils ont enregistré des douzaines d'autres créations.

Les plus grandes victimes de cette situation furent les premiers artisans du rock & roll. Balayés par l'ère Beatles, comme on le sait, ces hommes ont du mal à convaincre le public de leur évolution, de leurs nouvelles influences. Ceci fut présent au cours de la période 1970-1975 alors qu'aux USA, il y avait une vague nostalgique des années 50, permettant à ces pionniers de donner davantage de spectacles que cinq années auparavantr. L'exemple de la mésaventure de Rick Nelson illustre bien ceci.

En 1971, Nelson est invité, avec d'autres vétérans, à un spectacle au Madison Square Garden de New York. Se présentant sur scène avec son groupe, il offre quelques succès de jadis, puis décide de présenter ses récentes chansons, dont une reprise de Honky Tonk Woman, des Rolling Stones. Le public l'a copieusement hué et Nelson est sorti de scène.

Ceci a donné lieu à la chanson Garden Party, où Rick Nelson dit : "J'ai bien appris ma leçon, si je ne peux plaire à tout le monde, je me dois de plaire à moi-même." En conclusion : "Si un souvenir est tout ce que je représente, je ferais mieux de devenir camionneur."

 

 

 

RICK NELSON : Contre toute attente, la chanson devient un succès radio, son premier depuis 1963. Pas de suite : l'homme n'enregistrera que deux seuls microsillons jusqu'au moment de son décès.

 

 

DION : Il en a vu de toutes les couleurs, en tentant de présenter ce qu'il aimait. Au cours des 70 : des chansons de nature folk avec des textes bien pensés. Désert! Cependant, Dion aurait cette lberté à partir de 1989 et on lui doit depuis des disques de haute qualité.

 

 

CHUCK BERRY : Il a certes joué le jeu de la tradition rock, mais ses disques 1970-1975 étaient beaucoup plus bluesés que ses efforts des années 1950. Il passera près de 40 années sans pouvoir enregistrer.

 

 

LITTLE RICHARD : Un contrat avec la maison Reprise présente le pionnier rocker dans une veine davantage soul. Ce n'était pas ce que le public attendait de sa part.

 

 

BO DIDDLEY : Un peu la même situation que Little Richard, avec une soul funky.

 

Commentaires

MarioMusique le 15-10-2019 à 00:33:28
Rick vous remercie.
jakin le 14-10-2019 à 19:45:16
Salut Mario, Merci de les remettre dans le contexte de ses années compliquées...et au fait joyeux anniversaire....
Marioromans le 14-10-2019 à 19:30:07
Oui, mais c'est un peu dommage.
anaflore le 14-10-2019 à 11:20:48
les aléas du succés c'est le public qui tranche mais qui ne choisit pas