1966 fut une grande année musicale, la plaque tournante de changements, respectant le passé et annonçant l'avenir. Les expériences baroques réussies des Beatles, l'arrivée de Cream et de Hendrix et une approche hard-rock, les premiers pas du psychédélisme, puis des centaines de groupes rock amateurs tentant leur chance avec certains s'infiltrant sur les palmarès radiophoniques. Au Québec et en France, l'ère des adaptations françaises de chansons anglaises se poursuit, mais on voit se pointer de façon plus soutenue des créations originales. En conséquence, j'ai choisi cinq compositions de haut niveau pour illustrer cette situation.
BEL CANTO : De tous les groupes jeunesse, les Bel-Canto ont toujours eu tendance à proposer leurs propres chansons. Voici un disque particulièrement bien produit.
SULTANS : L'année dorée pour les Sultans, avec leur style que je qualifie de mélancolie pop. Cette chanson est musicalement riche, dans sa simplicité. (Désolé pour l'erreur de manipulation.)
MICHEL POLNAREFF : Il échappe aux requins de studio de France et va enregistrer en Angleterre. Des milliers d'apprentis guitaristes ont débuté en jouant l'intro de cette chanson qui, je vous l'apprends peut-être, était jouée par Jimmy Page des Yardbirds et futur Led Zeppelin.
JACQUES DUTRONC : Brillante collaboration entre un parolier doué et cynique, un chanteur et musicien qui était avant tout un personnage.
ANTOINE : Nettement inspiré de Bob Dylan, le chevelu Antoine ravit la jeunesse et scandalise les adultes, qui ne voyaient pas là un amusant sens de l'humour de critique sociale. Oh yeah pour 1966.
Commentaires
Retour en adolescence, Oh yeah !
Merci, vous deux.
Bravo pour la photo du jour et pour les souvenirs
Nos jeunes années !