RÉAL GIGUÈRE : Version française d'un succès américain : Big Bad John, par Jimmy Dean. Un des premiers pas de l'intrusion joual dans la musique du Québec, se référant aussi à une culture populaire : l'exploit d'un mineur géant dont l'existence a fait naître une légende. C'est aussi une des premières chansons à utiliser le mot Québécois de préférence à Canadien français, alors la norme. La seconde chose étonnante : pour le monologue, on a fait appel à un animateur de la télévision, à l'accent pointu et au langage très propre. Plus d'une personne a été surprise d'entendre monsieur Giguère parler ainsi ! Le tout est amusant, beaucoup plus que la version US.
JÉROLAS : Duo comique qui avait l'habitude de traduire des chansons anglaises pour leur aspect chanteurs. Par contre, au début des années 60, Jérôme Lemay a composé quelques pièces comiques tout autant près d'une culture populo québécoise que Gros Jambon. Ici, l'histoire d'un jeune qui veut devenir boxeur, mais qui devient barbier comme son père. Sera reprise par Pierre Bertrand et Noir Silence.
JOHNNY HALLYDAY : Premiers pas de l'idole de France avec déjà sa caractéristique principale : en faire trop.
PETULA CLARK : Aussi premiers pas de cette britannique dans le monde francophone. Petula, d'ailleurs, obtiendra davantage de succès populaires en français qu'en anglais. Cet enregistrement a très mal passé l'épreuve du temps qui passe.
GILBERT BÉCAUD : Un Bécaud entouré d'arrangements plus légers que d'habitude, avec un thème qu'il présentera souvent : l'amitié, la fraternité.
Commentaires
Mes saluitations à vos souvenirs !
Pétula Clark chantant "Roméo" : toute mon enfance !
Cela m'a permis de découvrir les deux premières pièce chanteurs du Québec, les trois suivantes sont plus connues...