Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 07-02-2015 à 20:25:45

Le charme de Kat Edmonson

 

 

 

Une jeune chanteuse avec trois disques à son actif. Un des plus beaux talents croisés depuis une dizaine d'années. Kat Edmonson a une voix très particulière, comme si était une Billie Holiday sans blues du 21e siècle. Ses chansons sont des vignettes mélodiques, dépourvues de quoi que ce soit qui serait à la mode, si bien que ses disques sont appelés à bien passer l'épreuve du temps. De plus, elle me fait tout le temps sourire !

Kat Edmonson, All The Way, 2014, Big Picture

Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. manene  le 07-02-2015 à 19:32:44  (site)

Très mélodieux.
La bise
Manene

2. MarioBergeron  le 07-02-2015 à 19:35:42  (site)

Très rapide : je viens à peine d'installer cette musique ! Ses trois disques sont merveilleux !

Merci pour ce commentaire. Pour l'instant, ils sont rares, et j'ai l'impression de tout faire ça pour personne.

 
Pop
 
 
posté le 07-02-2015 à 17:36:40

Peg Leg Sam : Survivant d'une tradition

 

 

En 1976. le cinéaste Tim Davenport présente un film documentaire intitulé Born The Hard Way, mettant en vedette un harmoniciste et chanteur de folk-blues du nom de Peg Leg Sam. L'homme, dans la soixantaine, avait passé sa vie à présenter son numéro pour des vendeurs itinérants de potions magiques, de remèdes miracles, longue tradition du monde rural américain, mais alors disparu. Peg Leg Sam, de son vrai nom Arthur Jackson, était unijambiste. Il pouvait jouer de l'harmonica avec ses narines, puis avec deux harmonicas à l'intérieur de sa bouche. De plus, il racontait toutes sortes de trucs colorés et il se dégageait de l'homme une bonhommie sympathique. L'homme est décédé l'année suivante et avait eu le temps d'enregistrer un seul disque, avec l'aide du guitariste Louisiana Red, bien que des démos paraîtront après sa disparition. Je crois que c'est facile de trouver des extraits de ce film sur Internet.

 

Peg Leg Sam, Strollin', 1975, Joshua

Tags: #1970-1979
 


 
 
posté le 07-02-2015 à 06:58:01

Judy et Leonard Cohen

 

 

Sur les microsillons 1966 et 1967 de Judy Collins, on croise cinq chansons de Leonard Cohen. Ce qui est intéressant est que Cohen n'avait aucun disque sur le marché, au cours de ces années. Il est bien reconnu que sans Judy, Leonard n'aurait peut-être jamais chanté. Il aurait continué à être un poète, à publier des livres, à offrir ses chansons à d'autres. Judy Collins l'a encouragé à chanter. La femme ayant une grande notoriété sur le marché du disque à ce moment-là, des milliers de gens se sont familiarisés avec les chansons de LC et quand ce dernier a fait paraître son premier microsillon, en 1968, le succès fut immédiat. Certes qu'il fallait remercier les initiatives 1966-67 de Judy Collins !

Judy Collins, Sisters Of Mercy, 1967, Wild Flowers

Tags: #1960-1969
 


Pop
 
 
posté le 06-02-2015 à 22:15:03

Les vrais débuts de Ray Bryant

 

 

Ce disque 1957 de Ray Bryant est son second, mais le premier, l'année précédente, était partagé avec la chanteuse Betty Carter. Cette fois, Bryant est seul comme un grand garçon, avec deux musiciens. En toute honnêteté, dans 80 % des cas, le jazz en trio me donne des boutons, car il y a toujours un musicien qui se sent obligé de tirer la couverture de son côté, ce qui donne des solos immondes, particulièrement dans le cas des bassistes. Ce n'est pas le cas ici : le batteur et le bassiste savent qu'ils sont au service de Bryant et se contentent d'accompagner. Et quel pianiste extraordinaire était le jeune Ray ! De plus, les pièces ne s'éternisent pas. Voici un des meilleurs microsillons de jazz modèle décennie 1950.

 

Ray Bryant, Dashood, 1957, Ray Bryant Trio

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. manene  le 10-02-2015 à 20:32:57  (site)

Bonsoir,
J'ai essayé de faire écouter de jazz à mes enfants. Bon, 10 et 14 ans, il n'est pas trop tard pour commencer la VRAIE musique.
Derrière mon ordi, voici leurs réactions:
Ma fille s'est mise à remuer du potin et mon fils m'a fait un remake de Bill Cosby à l'époque du Cosby show.
Là c'est un grand merci.
La bise
Manene

2. MarioMusique  le 10-02-2015 à 21:48:44  (site)

Tout dépend de ce que c'est. Je me souviens qu'ado, c'était une musique que je ne pouvais tolérer, sans doute parce qu'à ce moment-là, le jazz était quelque peu intolérable ! Je me suis curieusement initié grâce à des groupes pop comme Manhattan Transfer, et, crois-le ou non, un disque de Georges Brassens, enregistré avec des musiciens de jazz. Depuis, j'ai beaucoup appris. Je crois que le jazz be-bop des années 1950, comme ce disque de Ray Bryant, n'a pas pris une ride.

 
 
 
posté le 06-02-2015 à 17:14:44

Jeune Louis Armstrong

 

 

Louis Armstrong a débuté dans le groupe de King Oliver, de la Nouvelle-Orléans. Louis volant un peu la vedette à son patron, la pianiste du groupe, Lil' Hardin (future madame Armstrong) a incité Louis à quitter Oliver et à voler de ses propres ailes. Parlant de voler : Armstrong a obéi à la belle, mais est parti en compagnie des musiciens de King Oliver : outre Lil' Hardin, il y avait Johnny Dodds, Kid Ory et Johnny St-Cyr. L'ensemble se produit sous le nom de Hot Five et la musique alors enregistrée, en 1925 et 1926, n'était guère différente de celle de King Oliver. Beaucoup de dynamisme, d'interactions entre les musiciens, et, cela devrait vous surprendre, c'était de la musique instrumentale. Louis Armstrong commencera à chanter en cours de route. Sur la photo, Armstrong est au centre.

Louis Armstrong & The Hot Five, Cornet Chop Suey (1926)

Tags: #1920-1929
 


 
 
 

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