Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 16-11-2020 à 18:44:49

Duos des années 70

 

 

LOGGINS & MESSINA : Pathway To Glory (1973)
SEALS & CROFTS : Sudan Village (1976)
BREWER & SHIPLEY : Ruby In The Morning (1970)
KATE & ANNA McGARRIGLE : Talk To Me Of Mendecino (1975)

 

 

LOGGINS & MESSINA
: Jim Messina avait une bonne réputation, ayant fait partie des groupes Poco et Buffalo Springfield. Kenny Loggins était moins connu. Leur association sera brève, mais couronnée de succès, surtout avec des pièces légères. Ce que je présente est une exception dans leur discographie : une chanson musicalement riche et différente.

 

 

 

SEALS & CROFTS : Des jeunes vétérans, qui avaient fait partie des Champs (Téquila !) Débuts en 1969 et rupture en 1981. Donc, typique des 1970, avec des approches très variées : folk, rock et parfois un peu de jazz dans les coins. Autre exception pour ce duo : une version en public d'un titre antérieur, accompagnés par des musiciens africains. Superbe !

 

 

 

BREWER & SHIPLEY : Duo d'harmonies vocales, associé à un succès radiophonique à propos du p'tit Jésus et ainsi identifié à la période 1969-1972, alors que le duo sera actif jusqu'au cours des années 1990, avec plusieurs interprétations de Bob Dylan.

 

 

 

KATE & ANNA McGARRIGLE : Deux soeurs anglophones de Montréal, qui ont souvent chanté en français, épousant ainsi une certaine culture racines québécoises. En principe, un duo folk, mais avec parfois des accompagnements électriques. Avant tout : des harmonies vocales. Kate est décédée, mais deux de ses enfants mènent des carrières musicales : Martha Wainwright et Rufus Wainwright.

Tags: #1970-1979
 


Pop
 
 
posté le 13-11-2020 à 19:39:00

Inédits de Woodstock

 

 

SANTANA : Evil Ways (1969)
CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL : I Put a Spell On You (1969)
JOHNNY WINTER : Johnny B Goode (1969)
 

 

 

 

Le triple microsillon à propos de la musique présente au festival de Woodstock, commercialisé en 1970, était la bande sonore du film documentaire. Donc, on y entendait ce qu'on voyait dans le film. L'année suivante paraît un double, avec des inédits (Le disque avec le garçon nu sur la pochette.) Cependant, pour les besoins du film, la plupart des spectacles avaient été enregistrés. C'est ainsi qu'au début de la décennie 1990 paraît la réédition des deux albums de 70-71, avec des inédits. Mais ce n'était pas tout !

Il y a une vingtaine d'années : cinq disques portant le titre de Woodstock Experience, avec les spectacles entiers de Sly & The Family Stone, Jefferson Airplane, Janis Joplin, Santana et Johnny Winter. Je possède ceux de Carlos et de Johnny, et le Janis m'est déjà passé entre les mains, mais le son était médiocre et je n'ai pas conservé ce CD.

Winter et Santana proviennent de cette série, puis le Creedence porte le titre de Live At Woodstock.

Tags: #1960-1969
 


 
 
posté le 12-11-2020 à 06:40:51

Honneur aux perdants

 

 

FUZZTONES : I'm a Living Sickness (1984)
CRAMPS : Green Fuz (1980)
MICHAEL POWERS : Psychotic Reaction (2004)
INMATES : Dirty Water (1979)
SOUTHERN CULTURE OF THE SKIDS : Fight Fire (2007)
STRANGLERS : 96 Tears (1990)
FUZZTONES : 99th Floor (2008)
PANDORAS : Why (1985)
INMATES : Stop It Baby (1980)
CRAMPS : Primitive (1980)

 

 

Comme indiqué dans le premier article de cette série, découvrir la scène 1965-1968 dite 'rock de garage' change entièrement la perception qu'on peut avoir du rock des années 60. C'était turbulent, sans comprimis et, de façon générale, beaucoup plus excitant que les formations vedettes connues par la voie de succès radiophoniques.

La compilation Nuggets (1972) remettait à l'honneur les groupes phares du mouvement, inflençant les premiers pas vers un retour au rock minimal et beaucoup plus direct que celui des groupes populaires de cette époque. Des gens comme les Britanniques Dr Feelgood et Eddie & the Hot Rods, les Américains tels Blondie et les Ramones sont les fils (et fille!) de Nuggets.

La série Pebbles (1978) plongeait davantage dans la marginalité et influencera plusieurs jeunes formations de la fin des 70 et début des 80, tels les Fleshtones, Hoodoo Gurus, les Bangles et les Go Go's, Fuzztones, Smithereens, Inmates, Pandoras. les Montréalais Gruesomes et les Françaises Calamités, mais surtout les Cramps (Lux et Ivy étaient des collectionneurs de disques rares - Photo du groupe ci-dessus).

Par influence, je ne parle pas ici d'interpréter les chansons des Pebbles et de Nuggets, mais bien s'inspirer de l'approche alors si élémentaire de 1966-67. Cependant, il y a eu des reprises. J'en ai choisi dix, parmi celles dont j'ai présenté les versions d'origine, dans cette vingtaine d'articles.

Tags: #1980-1989
 


 
 
posté le 11-11-2020 à 16:14:49

Perdants 22 : Québec

 

 

 

409 : They Say (1966)
SINNERS : Nice Try (1966)
MG & THE ESCORTS : A Somebody's Fool (1966)
HAUNTED : 1 2 5 (1966)

 

409
: Groupe marginal ayant enregistré quelques disques dans la norme réglementaire de traduire des chansons anglaises. Cependant, pour leur point de départ, ils avaient choisi la langue anglaise et une de leurs compositions : un rock costaud, centré sur un orgue très présent. Sans doute que ces jeunes gens, rangés, ont dû être étonnés de voir leur chanson sur la plupart des disques de compilations "garage". La face B valait le détour : la seule intrusion blues-rock dans l'histoire musicale du Québec des années 60.

SINNERS : Curieux de classer ce groupe très en vue parmi les perdants, mais leur premier 45 tours, en anglais, était exactement dans le moule des formations 66 concentrées sur les guitares morveuses.

MG & THE ESCORTS : Des anglophones de Montréal avec cette guitare rock typique.

HAUNTED : De nouveau des anglos de Montréal, mais un groupe plutôt intégré à la scène musicale francophone, ayant participé à des tournées communes avec d'autres formations et chanteurs solos. Très belle utilisation de l'harmonica rencontrant l'orgue Farfisa.

Tags: #1960-1969
 


 
 
posté le 10-11-2020 à 16:49:28

Perdants 21 : Psychédélique : Calico Wall

 

 

 

CALICO WALL : I'm A Living Sickness (1967)

 

 

 

Celui-là, c'est du Pink Floyd avant Pink Floyd, avec sa nappe d'orgue, son Bip électronique et sa guitare fuzz à rabais. Climat avant tout ! Pas tellement hippie, car le sujet en cause est un antisocial, qui ne veut pas vivre avec des gens éloignés de son âme, qui désire se cacher dans sa personne et ne veut pas en sortir, si bien qu'il se décrit comme une "Maladie vivante." Loin du peace and love, hein...
Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. Maritxan  le 10-11-2020 à 18:31:59  (site)

Du Pink-Floyd avant Pink-Floyd, c'est tout à fait ça ! Climat avant tout, comme tu dis. Pas mal !

2. MarioMusique  le 10-11-2020 à 18:40:26  (site)

PInk Floyd existait à ce moment, mais on ne peut dire qu'ils étaient très connus en Amérique...

 
 
 
 

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