Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 16-08-2019 à 06:28:20

La relève soul

 

 

KIM FAIRCHILD : Just Go (2017)
DAVE KELLER : Old Tricks (2018)
GINA ASPENES : Rock In My Boot (2013)
JAMES HUNTER : Stranded (2016)

 

Je suis dingue de la période R & B 1948-1956, qui, les années suivantes, se transforme en musique soul, avec un âge d'or au cours des 60, et plein de bonnes choses le long des 70. C'est pourtant au cours de cette dernière période que le style allait entrer dans un déclin,  non pas à cause de chanteuses et chanteurs expressifs, mais par la fait de l'idée stupide de remplacer la basse, les cuivres et la batterie par des synthés, dont l'infecte boîte à rythme. Il y eut pourtant des survivants fidèles au genre, telle Etta James et un nouveau venu comme Mick Hucknal (Simply Red) mais ce crétinisme de rap allait longtemps clouer cette tradition au silence.

Cependant, depuis les années 2000, plusieurs jeunes artistes retournent au chant ressenti, aux véritables instruments, aux chansons mélodiques. L'on pense à de grands talents comme ceux de Beth Hart, de Lizz Wright, de Gregory Porter. Beaucoup d'autres aussi, dont mes quatre invités.

Sauf dans le cas de Gina Aspenes, ces gens ont plusieurs disques à leur actif, composent leurs propres chansons. Les deux hommes sont des Blancs et je les ai déjà présentés. Kim Fairchild a une influence jazz et on peut certes noter les racines 1960-64 de James Hunter.

Voici les titres des CD d'où sont extraites ces chansons :

 

 

KIM FAIRCHILD : Natural

DAVE KELLER : Every Soul's A Star

GINA ASPENES : Inertia

JAMES HUNTER : Hold On

Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. jakin  le 16-08-2019 à 19:20:32  (site)

Quatre excellentes pièces de soul et je suis d'accord avec ton propos sur le rap...

2. MarioMusique  le 17-08-2019 à 18:12:44  (site)

Il y a certes plein de bonne musique, de nos jours. Souvent, j'entends que '"ce n'est pas aussi bon que dans mon temps" parce que les gens ne s'y penchent plus et croient que la programmation des radios commerciales représente la musique de ce siècle.

 
 
 
posté le 14-08-2019 à 22:20:25

Toujours Brassens

 

 

Chanson pour l'Auvergnat
Brave Margot
Pauvre Martin
Embrasse-les tous

 

 

 

L'excellent guitariste Rodolphe Raffalli n'en est pas à son premier disque hommage au répertoire Brassens, mais il y allait de façon instrumentale. Ici, une chanteuse douée, Renée Garlène, est ajoutée, pour ce CD généreux de 2018, où on croise une quinzaine de compositions de l'oncle Georges. L'accompagnement musical est de qualité et voilà de très agréables moments pour tout le monde.
Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 15-08-2019 à 09:23:35  (site)

Brassens indémodable

2. MarioMusique  le 15-08-2019 à 17:17:01  (site)

C'est bien, n'est-ce pas ?

3. jakin  le 15-08-2019 à 18:28:19  (site)

Une musique plus acoustique et cette voie de femme se prête bien aux textes de Georges Brassens...un bon moment....

4. MarioMusique  le 16-08-2019 à 04:18:37  (site)

C'est excellent, sauf qu'il y a un faux pas, à la dernière chanson : la chanteuse s'offre un duo avec une type avec une voix très laide...

 
 
 
posté le 14-08-2019 à 04:18:01

Amusons-nous avec les gros bébés

 

 

 

 

Au fil des décennies, il y a toujours eu des ensembles musicaux de ce genre et il en existe encore beauoup de nos jours. Je serai toujours preneur. Première raison : c'est de la musique joyeuse, qui fait sourire. Deuxième raison : leur répertoire ancien est ainsi communiqué à une génération présente qui croit que la musique n'existait pas avant les Beatles ou Elvis. Une façon de poursuivre une tradition, de la rendre accessible.

 

 

Ces gros bébés, de Chicago, pigent surtout dans le répertoire des années 1920 (et un peu des 10 et des 30 aussi) mais il ne s'agit pas d'un "Grands succès du passé." Certaines pièces sont obscures et il se peut même qu'à leur époque initiale, elles n'avaient pas été présentées sur disque, la source devenant les feuilles de partitions musicales, alors très populaires auprès du public.

 

 

Fat Babies, Feelin' Good, 2016, Solid Gassuh

Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 14-08-2019 à 10:43:56  (site)

un air dansant qui met la bonne ambiance dommage je ne danse plus !!smiley_id150758

2. MarioMusique  le 14-08-2019 à 18:17:55  (site)

Moi non plus ! Rire

3. jakin  le 14-08-2019 à 18:26:53  (site)

En tout cas c'est agréable à entendre, frais, sautillant comme dans les années 30...

4. MarioMusique  le 14-08-2019 à 19:04:35  (site)

Vérification : C'est une pièce de 1928.

 
 
 
posté le 11-08-2019 à 19:09:04

Jazz et femmes

 

 

 

 

Ceci est tout à fait dans la norme des choses, mais je me demande pourquoi je souligne que les personnes impliquées sont des femmes. Après tout, est-ce que j'écris "Orchestre masculin?"  C'est peut-être parce que dans le monde de la musique, de façon générale, il y a davantage de messieurs que de filles d'Ève. Quoi qu'il en soit, on devine que ces femmes ont moins de difficultés que celles qui auraient eu la même idée en 1961.

En réalité, ce qui est défini ici comme Five Play est un concept où il se passe beaucoup de choses. Il s'agit de musiciennes faisant partie d'un big band du nom de Diva. Quand certaines d'entre elles décident d'une approche plus "petite", elles prennent le nom de Five Play, et qui peut aussi varier. Par exemple, il existe un Five Play en trio. Quoi qu'il en soit : du jazz de qualité.

FIVE PLAY, Funk In A Deep Freeze, 2007, Five Play Plus

Tags: #2000-2009
 


Commentaires

 

1. ANAFLORE  le 12-08-2019 à 07:59:09  (site)

Bravo pour la photo du jour joyeuses musiciennes

2. elena13  le 12-08-2019 à 10:58:25  (site)

Salut mario musique, bravo pour la photo du jour !!!

3. jakin  le 12-08-2019 à 19:10:29  (site)

Un five play de qualité un Jazz plus intimiste mais une sonorité des plus classique...J'aime.

4. MarioMusique  le 13-08-2019 à 20:55:16  (site)

La saxo fait quelques couacs, mais je lui pardonne.

 
 
 
posté le 09-08-2019 à 20:09:42

Mes disques favoris : Ellen McIlwaine

 

 

I'm A Woman
Save The World
Howl At The Moon
Lean On Me

 

Vous ne connaissez pas Ellen McIlwaine? Pourtant active depuis plus de 50 années ? Celle qui, jeunesse, avait partagé la scène avec Jimi Hendrix ? Vous avez raison : rien ne peut faire en sorte de connaître cette femme. D'abord, elle a un nom difficile à écrire, ensuite, elle n'a enregistré, sporadiquement, que pour des petites compagnies, car aucune grande entreprise ne voulait prendre de risque avec une femme aussi peu commerciale. Ses disques sont difficiles à trouver. Pour être franc, je n'en possède que deux.

Le premier date de 1975 et a été enregistré au Québec avec les membres du Ville Émard Blues Band. Je me souviens très bien avoir vue mon invitée à la télé anglaise de Montréal : une jeunesse avec des cheveux roux jusqu'aux hanches qui jouait de la guitare électrique tordue. Ce n'était pas courant, en 1975! Disque moyen, par contre... Au fait, ce passage à Montréal incitera Ellen à quelque chose de rare : cette Américaine deviendra Canadienne. Habituellement, c'est le contraire qui est de mise.

Mais ce disque, hein! Guitare épileptique, chant expressif avec déraillements. C'est inhabituel et déjanté, mais pour l'émotion, on ne peut être mieux servis!

La première chanson est une reprise au féminin d'un titre masculin de Bo Diddley et la dernière, une interprétation d'un classique soul de Bill Withers.

 

 

Ellen McIlwaine, Women In (E) Motion, 1998

Tags: #1990-1999
 


Commentaires

 

1. jakin  le 11-08-2019 à 16:19:07  (site)

Une artiste qui aurait mérité plus de publicité...car c'est une voix profonde qui fait vibrer et effectivement donne de l'émotion...J'ai aimé ces quatre titres...

2. MarioMusique  le 12-08-2019 à 00:22:57  (site)

Bonne guitare menaçante, de plus !

 
 
 
 

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