Du 78 tours au disque compact

BAD COMPANY : Un projet typique des années 70 : le super groupe! Deux membres provenaient de Free (dont l'excellent chanteur Paul Rogers) un autre de King Crimson et le dernier de Mott The Hoople.

BACHMAN-TURNER OVERDRIVE : Un des meilleurs succès rock de l'époque. C'est entrainant, joyeux, mélodique et avec un gadget accrocheur : le bégaiement de Randy Bachman. Toujours super !

GRAND FUNK : Cette chanson a la particularité d'avoir atteint le No 1 du palmarès Billboard par trois artistes différents, dans trois décennies consécutives. La version d'origine par Little Eva (1962) Kylie Minogue (1988) et entre les deux, Grand Funk.

PAUL McCARTNEY : Il ne faut pas se cacher qu'alors, les 45 tours étaient des extraits de microsillons. Paul McCartney a fait exception à quelques reprises,  enregistrant des chansons qu'on ne croisait pas sur ses 33 tours. Le cas de cette pièce.

KARRIK : Duo au répertoire varié, mais comme cette chanson sera leur premier succès, ils furent identifiés comme groupe folklorique, alors que ce n'était pas du tout leur approche. Claude Lafrance, ici chanteur soliste, deviendra le bras droit de Louise Forestier, dans une série d'heureuses chansons populaires.

KARO : Le cas alors très rare d'une femme écrivant paroles et musiques de ses chansons, dans une optique de succès radiophoniques. Elle composera aussi pour d'autres artistes. Cette chanson est charmante de A à Z.

FRANÇOISE HARDY : Débute par un lourd accord de guitare électrique, se poursuit dans un climat chic un peu aérien, où la voix de la chanteuse semble flotter. Un disque incroyablement bien produit.

MICHEL PAGLIARO : Pièce phare entre un chanteur manipulé par des maisons de disques et un auteur qui saura prendre sa place au soleil dans le domaine du rock québécois. 

AMERICA : Première manifestation de ce trio sympathique avec une chanson très semblable à ce que faisaient Crosby Stills Nash & Young au même moment.

AL GREEN : Superbe soul élastique pour ce chanteur expressif, un incontournable du style au cours de cette période.

JOHNNY NASH : Patience pour ce chanteur, actif anonymement depuis 1958. Jolie petite chose ensoleillée.

BADFINGER : Production étincelante pour cette pièce romantique et mélodique.

Par contre, quand le second 33 est paru : plus de Wow. Tout ce qui faisait le charme de l'album éponyme était disparu et ne reviendra jamais.

J'ai conservé mon disque vinyle pendant très longtemps, espérant une réédition en compact. Mais même sur les compilations, le disque 1977 était ignoré, sauf la chanson Cinémas-bars. Puis il y eut enfin une remise en marché. voilà cinq ou six années, mais avec une autre pochette et les chansons dans un ordre différent.

ANECDOTE 1 : A propos de la pochette. Je travaillais au Cégep à ce moment et cette photo était utilisée pour le spectacle. Je me souviens qu'elle avait eu un effet monstre sur les garçons. Kss... Kss...

ANECDOTE 2 : J'ai déjà rencontré Diane Tell, alors que je travaillais à la radio. C'était le matin. Constat : ou elle était endormie ou elle était stoned.

Cependant, sur le premier, il y avait Spill The Wine, chanson très unique avec un climat sexy irrésistible, et qui deviendra un succès sous une forme raccourcie, au début de 1971.

Eric y parle plus qu'il ne chante. Il joue le rôle d'un homme qui se couche dans un champ, au soleil, et qui rêve qu'il est une vedette d'un film de Hollywood, entouré de jolies filles. Soudain surgit une plus que belle, parlant espagnol, lui offrant du vin.

Le disque doit beaucoup au ton de raconteur du chanteur, mais aussi aux musiciens, créant un climat particulier. Après cette aventure avec  Burdon, War deviendra un excellent groupe soul des années 70.