Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 13-11-2017 à 23:21:37

Une voix incroyable : Mary Ann Redmond

 

 

Mary Ann Redmond : Many Rivers To Cross (2002)
Mary Ann Redmond : You Send Me (2002)

 

Dans la catégorie 'Blanche qui chante comme une Noire', cette Mary Ann est championne. Sa voix est porteuse d'une rare émotion, même si elle est parfois rugueuse, parfois douce, et dans les débordements qu'elle semble caser à la fin des chansons.

Ceci est son second disque et il date déjà de quinze années. Il n'y en a eu que deux depuis et c'est injuste, considérant le talent brut de cette femme. Pour être honnête, le disque est moyen, mais elle est toujours excellente. Les styles varient du blues au rock, à une balade, mais surtout vers la soul. J'ai choisi deux reprises : la première de Jimmy Cliff (1969) et la seconde de Sam Cooke (1957).

Tentez l'expérience d'écouter jusqu'à la fin! Vraiment incroyable!

Mary Ann Redmond, Prisoner Of The Heart (2002)

Tags: #2000-2009
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 14-11-2017 à 06:50:26  (site)

bravo à la chanteuse

2. jakin  le 14-11-2017 à 16:34:54  (site)

On a du mal à croire que cette chanteuse est blanche...C'est excellent....

3. MarioMusique  le 14-11-2017 à 22:18:16  (site)

C'est vraiment étonnant, à la fin de Many Rivers To Cross, quand sa voix devient soudainement haut perchée. Ça me donne des frissons !

4. Maritxan  le 15-11-2017 à 13:55:37  (site)

J'ai écouté plusieurs fois l'enregistrement, mais je n'ai pas ressenti d'émotion particulière. C'est sûr, cette chanteuse a une particularité dans la voix, malgré cela, j'ai du mal à y reconnaître la voix d'une chanteuse noire... sais pas trop pourquoi, mais c'est ainsi !

5. MarioMusique  le 15-11-2017 à 22:44:14  (site)

Ooooohhh... Me voilà triste...

 
 
 
posté le 11-11-2017 à 23:44:06

Duo blues

 

 

 

Omar Dykes est un roi du rock-blues texan, actif depuis le début des années 1980. L'homme a beaucoup enregistré. Trop, sans doute, si bien qu'il y a eu des CD un peu faibles. Celui-ci est un de ses meilleurs, axé essentiellement sur le blues. Omar compte sur des invités de marque : les vétérans Lazy Lester (Guitare) et James Cotton (Harmonica) l'ami Jimmie Vaughan et l'incontournable Lou Ann Barton. Omar chante deux blues avec cette dernière. Les duos blues n'étant pas monnaie courante, en voici un pour votre plaisir.

Omar Kent Dykes & Lou Ann Barton, Close Together, 2009, Big Town Playboy

Tags: #2000-2009
 


Commentaires

 

1. jakin  le 13-11-2017 à 16:28:33  (site)

J'aime bien cette pièce de musique, même pour le plaisir....

2. MarioMusique  le 13-11-2017 à 21:46:09  (site)

Merci etc.

 
 
 
posté le 11-11-2017 à 00:09:00

Le retour du gars

 

 

 

Luc Cousineau a été sans cesse présent de 1967 à 1987. D'abord en équipe avec sa compagne Lise, et quand celle-ci s'est lancée vers un horizon plus éclaté, Luc a fait le contraire en interprétant des chansons très faciles, destinées à la radio. Il a aussi été producteur, patron de sa propre compagnie de disques et a écrit pour de la publicité télévisuelle, dont une où il chantait. Comme les gens reconnaissaient sa voix, on l'avait identifié à un bouillon de boeuf. Puis soudain : plus rien, emporté par la crise du disque des années 1980. Des années plus tard : ce disque de retour.

Sambapati l'avait présenté sur son blogue et j'avoue m'être alors montré cynique, du moins jusqu'à ce que j'écoute la chanson. Hé, c'était bien! Alors, je me suis procuré le produit. Un Luc Cousineau vieillissant, avec la voix moins ferme, presque murmurée, chantant des textes adroits et personnels, dont cette pièce sur le temps qui passe. C'est très agréable, mais... ça n'a pas fonctionné auprès du public. J'aime beaucoup le titre de ce CD, car il me fait penser à une conversation comme celle-ci :

 

- Qui chante ça?

- Luc Cousineau.

- Qui?

- Luc Cousineau. Vivre en amour, Angela, la chanson du bouillon de boeuf.

- Ah, le gars, là...

 

 

Luc Cousineau, Il n'est jamais trop tard, 2014, Le gars, là 

Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. jakin  le 11-11-2017 à 14:46:58  (site)

La mélodie est agréable et l'on balade volontiers dans ce texte remplie de mélancolie...J'aime bien....

2. Maritxan  le 11-11-2017 à 19:08:45  (site)

Mélodie et voix agréables. J'aime bien aussi.
@+

3. MarioMusique  le 11-11-2017 à 22:16:33  (site)

Cela m'a étonné, parce qu'il fut un temps, au moment où je travaillais à la radio, où je ne pouvais plus l'entendre !

4. Nikole-Krop  le 12-11-2017 à 09:41:41  (site)

Hé mais j'adore cette chanson : MERCI pour la découverte Mario !!

5. MarioMusique  le 12-11-2017 à 18:06:05  (site)

Et nous avons une unanimité ! Merci.

 
 
 
posté le 09-11-2017 à 21:15:34

Jazz et Japonaises

 

 

Naoko Terai : Hit And Away (2003)
Chihira Yamanaka : Maple Leaf Rag (2015)
Marica Hiraga : Route 66 (2011)
Kaori Kobayashi : Azuchi Momoyama (2014)

 

Je vous ai déjà présenté Chie Ayodo, Atsuko Hashimoto et tout le monde sait que je suis fou d'amour pour Akiko Tsuruga. Je parle de ces femmes du Japon qui s'adonnent au jazz. Il y en a beaucoup d'autres. Malgré le talent de la plupart, il existe un aspect un peu dommage : on ne sent pas du tout leur culture dans leur approche. C'est de la musique américaine. Voici quatre autres exemples.

NAOKO TERAI : Le violon n'est pas très courant, dans le domaine du jazz. En écoutant cette jeune brunette (si, si : une japonaise aux cheveux bruns) il m'apparaît évident qu'elle a une formation classique, quitte à reprendre des oeuvres de ce style en les adaptant en jazz. Beaucoup de techinique, mais pas assez de coeur. Titre du CD : Jazz Waltz.

CHIHIRA YAMANAKA : Pianiste douée, mais parfois avec une approche d'avant-garde prétentieuse. Je me tourne vers un vieux classique de ragtime et vous demande de visualiser les mains de cette femme sur son clavier. Ouf! Un extrait de : Syncopation Hazard.

MARICA HIRAGA : La chanteuse de jazz léger la plus populaire du Japon, avec essentiellement des vieux standards américains. Agréable. Elle est accompagnée ici par un trio sur son disque hommage à Nat King Cole : Mona Lisa.

KAORI KOBAYASHI : Une saxophoniste du style "Smooth Jazz", genre pépère qui ne décoiffe personne. Cependant, il y a quelques pièces davantage funky, dont l'une voisine du rock. Celle que je vous présente est une exception : oui, pour la seule fois, on sent ici la présence de la culture japonaise. Titre du disque illustré ci-haut : Spirit.

Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 10-11-2017 à 10:23:47  (site)

tu as raison on ne sait pas qu'elles sont japonaises si ce n'est par le nom

2. jakin  le 10-11-2017 à 12:12:44  (site)

Cela s'écoute, mais je trouve que ça manque d'originalité dans la composition musicale...un peu fade à mon goût....

3. MarioMusique  le 10-11-2017 à 18:53:14  (site)

J'aime beaucoup la sonorité de ces noms.

Jakin, je crois que la pièce au saxo est différente, avec l'utilisation de ce petit instrument à cordes dont j'oublie le nom.

Merci !

4. Maritxan  le 11-11-2017 à 19:02:37  (site)

Qu'est-ce qu'il m'arrive, je fais du surplace ? J'ai pris beaucoup de retard sur la lecture de ton blog. Je viens de me rendre compte que tu fais un billet par jour. Ça ne m'étonne pas si je ne suis plus... et pourtant je prends de la vitamine C. Pas grave, je vais continuer à mon rythme ! À part ça, j'ai bien aimé la prestation de Kaori Kobayashi, justement pour la présence d'instruments traditionnels.

5. MarioMusique  le 11-11-2017 à 22:15:00  (site)

Un article par jour ? Je ne m'en étais pas rendu compte. Je n'ai pas de règles à cet effet. Ceci n'est pas long à faire, alors, quand j'ai dix minutes après un repas, j'envoie une chanson.

Oui, cette pièce est vraiment ma préférée de ce disque, à cause de la petite différence,

 
 
 
posté le 08-11-2017 à 23:50:49

Joan aime Bob

 

 

Joan Osborne : Tangled Up In Blue (2017)
Bob Dylan : Tangled Up In Blue (1974)

 

Et un autre disque hommage à Dylan! Ce qui m'a frappé en écoutant l'effort de Joan Osborne est le nombre de points communs avec les deux CD que Barb Jungr a consacrés à l'Américain. En aucun cas, ces femmes ne cherchent à imiter Dylan, tant musicalement que vocalement. Joan demeure fidèle à son style : de la soul blanche ressentie. Elles n'ont pas cherché à présenter un "Grands succès de Dylan" et abordent des pièces parfois moins connues de l'homme. Enfin, Joan Osborne touche à toutes les étapes de la carrière de Dylan, des années 1960 jusqu'aux chansons plus récentes. Cependant, elle manifeste une préférence pour le disque Blood On The Tracks (1974) avec trois reprises, dont celle que je vous propose. Pour les gens ne connaissant pas ou ayant oublié, j'ajoute la version de Dylan. Un très bel effort pour Joan Osborne!
Tags: #2010-2019
 


Commentaires

 

1. jakin  le 09-11-2017 à 16:33:32  (site)

Un hommage à la hauteur....

2. MarioMusique  le 09-11-2017 à 20:34:26  (site)

Oui, tout ce qu'elle touche devient du Joan Osborne.

3. Nikole-Krop  le 12-11-2017 à 09:44:51  (site)

Parallèle intéressant ! J'avaois oublié Joan Osborne, dont je ne connaissais que le tube "One of us" que j'ai beaucoup, beaucoup écouté ! Merci Mario !!

4. MarioMusique  le 12-11-2017 à 18:04:45  (site)

Cette femme est excellente, au-delà de son succès radio initial. Il y a une dizaine, elle avait proposé des relectures de chansons soul des années 70 absolument délicieuses. Elle alterne souvent des interprétations à ses propres chansons.

 
 
 
 

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