Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 11-03-2019 à 00:04:46

Rock progressif

 

 

GENESIS : I Know What I Like (1973)
KING CRIMSON : Cat Food (1970)
GENTLE GIANT : The Runaway (1973)
EMERSON, LAKE & PALMER : Knife Edge (1970)
YES : I've Seen All Good People (1971)

 

 

Une approche musicale populaire entre 1969 et 1975. On peut considérer le genre comme du "rock intellectuel", dérivé du psychédélime et de certaines approches de formations 1966-1968. Ce type musical a pris sa source en Angleterre et les tenants du genre provenaient à 90 % des Britanniques. Les chansons étaient plus longues, avec des changements de climats et de rythmes. Cette façon de faire aura une influence jusqu'à nos jours, mais aussi au cours de leur âge d'or, alors que des groupes ne portant pas  le drapeau rock progressif offraient une approche voisine, comme, par exemple, chez Black Sabbath et Led Zeppelin. Le genre perdra du souffle après 1975, sans jamais totalement disparaître.

 

 

 

 

 

GENESIS : Rock théâtral alors que Peter Gabriel était le chanteur, la formation adoptera une formule plus simple après le départ de l'homme, après le disque illustré ci-haut : Selling England By The Pound.

 

 

KING CRIMSON : Davantage une idée autour du guitariste compositeur Robert Fripp. Les changements de personnel étaient alors incessants. Crimson était capable de présenter des chansons douces et d'autres agressives, mais toujours avec une certaine recherche. Extrait de : In The Wake Of Poseidon.

 

 

GENTLE GIANT : Ils ont débuté avec une approche un peu floue, avant d'adopter des rythmiques carrées, à angles droits, sautillantes. Je les ai vus en spectacle au moment de ce microsillon : In The Glass House. À propos de ce disque : il n'a jamais été distribué par une compagnie canadienne, mais  on le voyait chez tous les disquaires. Sans doute le disque d'importation le plus vendu au Québec.

 

 

EMERSON, LAKE & PALMER : Trois musiciens ayant fait leur marque dans d'autres formations, avant leur réunion. Un groupe sans guitare, centré sur les mombreux claviers de Keith Emerson. Deviendra effroyablement prétentieux au fil du temps qui passe. Extrait de leur premier disque, éponyme.

 

 

YES : La basse de Chris Squire est en vedette, mais aussi la voix haut perchée du chanteur et des synthés. Exitrait de : The Yes Album.

 

 

À suivre...

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. Maritxan  le 11-03-2019 à 23:53:02  (site)

Dans les groupes que tu présentes, "Yes" est mon groupe préféré. J'aime beaucoup la voix de Jon Anderson. Tellement bien, que j'avais acheté un CD de Jon et Vangelis un best of de 1984. Je peux te dire qu'il a tourné longtemps sur ma platine. D'ailleurs, je l'ai encore.

2. MarioMusique  le 12-03-2019 à 03:44:48  (site)

Tous ces groupes ont été très populaires, au Qiuébec.
Jon & Vangelis ? Friends of Mr Cairo avait été lancé en 45 tours et tournait sur les ondes de toutes les stations!
Tu sais ce que raconte cette chanson ? Hommage aux films de gangster de la Warner Brothers au cours des années 40, avec un focus sur le comédien Peter Lorre - un de smeilleurs vilains de l'histoire de Hollywood. Dans le film The Maltese Falcon, Lorre portait le nom de Mr Cairo.

3. Maritxan  le 12-03-2019 à 11:36:59  (site)

Non, je ne sais pas ce que raconte la chanson, mais c'est toujours appréciable de savoir de quoi elle parle. Merci pour les explications ! Bonne journée Mario !

PS: Le 15 mars je passe mon scanner de contrôle... je croise les doigts.Sourire1

4. jakin  le 12-03-2019 à 16:26:30  (site)

Salut Mario, je lis, j'écoute et j’apprends....je vais finir par comprendre le Rock progressif....

5. MarioMusique  le 12-03-2019 à 18:07:22  (site)

Bievenue

 
 
 
posté le 07-03-2019 à 22:01:38

Rock progressif québécois

 

 

HARMONIUM : Vert (1975)
OCTOBRE : Les nouvelles terres (1973)
MORSE CODE : La marche des hommes (1975)
SLOCHE : Cosmophile (1976)
MANEIGE : Jean Jacques (1975)

 

 

Le style était comme une religion pour les jeunes du Québec des années 70. Trop, je crois, car, en dernier lieu, cela a fait rater d'importantes coches de l'univers rock. Le genre a naturellement eu une influence sur les musiciens locaux, pour le très bien et le pire que tout.

HARMONIUM : Formation excessivement populaire. Menée par le chanteur et le parolier flou Serge Fiori, le groupe a débuté comme un trio acoustique, et, à peine quatre années plus tard, il y avait quatre musiciens de plus pour offrir le disque et le spectacle le plus prétentieux de l'histoire musicale du Québec : L'Heptade. Entre ces deux étapes, il y a eu ce microsillon La cinquième saison, avec cette pochette magnifique. J'ai vu Harmonium trois fois en spectacle et rencontré Serge Fiori à deux occasions.

OCTOBRE : Eux, je les ai applaudis CINQ fois en spectacle. Groupe urbain "à texte", il y avait rencontre entre du rock influencé par le Rhythm & Blues, avec des structures nettement progressives. Extrait de : Les Nouvelles terres.

MORSE CODE : Ils ont débuté en anglais, d'où leur nom, mais c'est avec trois microsillons en français qu'ils deviennent populaires, surtout avec le premier, La marche des hommes, 33 tours énorme vendeur. C'était impossible alors de fréquenter un bar rock sans entendre Morse Code. Le groupe était influencé par Genesis. Avertissement : la pièce que je propose dure onze minutes.

 

SLOCHE : Formation talentueuse de la ville de Québec, avec des larmes de jazz dans les coins, beaucoup de claviers, parfois de l'humour et les structures prog. Sloche n'a malheureusement enresistré que deux disques. Extrait de : Stadaconé, qui est le nom donné à Québec par les Amérindiens du 17e siècle.

 

MANEIGE : Groupe instrumental qui a la particularité d'avoir enregistré le plus de disques, parmi mes invités. Dix années plus tard, ils étaient encore présents. Rencontre entre une basse et une guitare électrique et des instruments acoustiques. Extrait de leur premier disque, éponyme. 

 

À suivre...

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 08-03-2019 à 16:42:25  (site)

Là c'est une véritable découverte pour moi...une musique que je ne connait pas trop bien, mais mes oreilles entendent....

2. MarioMusique  le 08-03-2019 à 19:10:46  (site)

Serge Fiori (Harmonium) et Pierre Flynn (Octobre) sont encore actifs, mais ça ne vole pas trop haut...

Il y a depuis peu des rééditions des disques de Maneige. Quant au Morse Code, il est toujours sur le marché. Sacrée structure, que leur pièce !

 
 
 
posté le 06-03-2019 à 19:43:10

Rock progressif des annnées 80 ?

 

 

 

THE CURE : A Forest (1980)
SIOUXSIE & THE BANSHEES : Arabian Knights (1981)
U2 : Unforgettable Fire (1984)
THE CHURCH : Reptile (1988)
ECHO & THE BUNNYMEN : The Cutter (1983)
 

 

Il est évident que le retour vers un rock direct (1976) et certains excès prétentieux des formations dites rock progressif de leur âge d'or (1969-1975) ont incité à simplifier la musique de plusieurs groupes, alors que d'autres se retiraient. Cependant, l'idée d'une positiom différente, tant dans les structures musicales que dans l'intention, n'est pas disparue avec la décennie 1980.

Les groupes que je vous présente n'ont jamais été identifiés comme 'progressifs', mais l'idée était une extension de l'approche initiale, sauf que ces jeunes y allaient davantage pour les climats.

 

 

 

THE CURE : Capables du très bon, de la simplicité et du brouillon. Je les ai vus en spectacle à ce moment. Titre du disque : Seventeen Seconds.

 

SIOUXSIE & THE BANSHEES : Souvent des chansons simples, mais l'enrobage musical répondait à une certaine recherche. Leur CD : Juju.

 

U2 : Un des groupes les plus importants de l'histoire du rock et on ne peut imaginer plus climatique que cette pièce. Habituellement une formation à guitare, il y a ici une utilisation très créative de claviers, dont un mélotron. Leur disque : Unforgettable Fire.

 

THE CHURCH : Des Australiens avec de bonnes parties de guitare, mais une façon de faire loin de la banalité. Titre : Starfish.

 

ECHO & THE BUNNYMEN : Sans doute le plus 'and roll' de mes invités, avec ici la présence d'un violon en introduction. Titre : Porcupine.

 

 

À suivre... à rebours !

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. jakin  le 07-03-2019 à 17:06:54  (site)

Cinq belles pièces que j'ai réécouté avec beaucoup de plaisir...

2. MarioMusique  le 07-03-2019 à 17:31:55  (site)

L'important, c'est le climat !

Quand j'ai vu The Cure en spectacle, leur première partie était un film très psychédélique, avec une pièce musicale de 30 minutes, qu'on retrouvera bien plus tard sur un extra d'un de leurs disques.

 
 
 
posté le 05-03-2019 à 23:48:31

Un pied dans le blues et un autre dans le jazz

 

 

 

Le saxophoniste Eddie 'Cleanhead' Vinson partage deux points communs avec le pianiste Jay McShann : des carrières de plus de 50 années, puis osciller entre le blues et le jazz, à l'occasion les deux à la fois. L'homme a débuté vers la fin de la décennie 1930 et sera actif jusqu'au moment de son décès, en 1988.

Le curieux surnom 'Cleanhead' - Tête propre - lui a été attribué suite à un incident à l'effet qu'il est devenu chauve après avoir employé un produit nettoyant nocif pour son type de chevelure.

 

 

Eddie 'Cleanhead' Vinson, Somebody's Got To Go, 1981, I Want A Little Girl

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. jakin  le 06-03-2019 à 17:38:34  (site)

Une pièce de très bonne facture et chaque pied donne une sonorité particulière... on ne peux pas dire qu'il jouait comme un pied !

édité le 06-03-2019 à 18:39:54
édité le 06-03-2019 à 18:40:18

2. MarioMusique  le 06-03-2019 à 17:58:02  (site)

Ces vétérans en fin de route me font tout le temps plaisir.

 
 
 
posté le 04-03-2019 à 17:29:54

Succès radiophoniques : Francophone 1989

 

 

FRANCE GALL : Évidemment
ROBERT CHARLEBOIS : J'savais pas
NIAGARA : Soleil d'hiver
PATRICIA KAAS : Mademoiselle chante le blues
FRANCINE RAYMOND : Souvenirs retrouvés

 

FRANCE GALL
: Dernier succès radio, du moins au Québec, pour cette chanteuse tant et tant présente. Bonne pièce, mais avec le terrifiant défaut des années 80 : enrobage synthétique pour remplacer des instruments.

 

ROBERT CHARLEBOIS : Il est tombé tête première dans le piège, après avoir débuté comme artiste musicalement baroque. L'uniformité sonore au service d'une chanson simple, avec des passages amusants.

 

NIAGARA : Duo électro-pop avec de la créativité. J'aime bien la voix de la chanteuse. Niagara proposait souvent des chansons agréables.

 

PATRICIA KAAS : J'apprécie la trompette et l'introduction, mais la chanteuse, alors à ses débuts, montre déjà sa caractéristique : en faire trop.

 

FRANCINE RAYMOND : Point de bip bip ici et la chanson qui a le mieux franchi l'étape du temps qui passe. Bouffée de nostalgie charmante de l'adolescence de Francine.

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. jakin  le 05-03-2019 à 18:28:39  (site)

Des succès que l'on entend toujours à la radio, même aujourd'hui...

2. MarioMusique  le 05-03-2019 à 21:10:42  (site)

Oui.. déjà des souvenirs ! Pour la radio, je veux dire...

 
 
 
 

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