T-REX : Alias Marc Bolan. Roi des palmarès en Angleterre, ce musicien ne connaîtra que ce succès en Amérique. Aussi connu sous le titre de Get It On.
ROLLING STONES : Du solide! Stonien on ne peut plus.
GEORGE HARRISON : Je n'ai jamais trouvé que Phil Spector était un producteur génial ou intéressant, sauf sur cette chanson. Superpositions de cuivres, de cordes, de percussions, puis un magnifique accord de guitare de la part de l'ex Beatles. Cousu d'or !
DAVE EDMUNDS : Le seul succès 45 d'Edmunds de ce côté de l'Atlantique, alors qu'en Europe, l'homme sera sans cesse présent, tant comme musicien que comme producteur, sans oublier qu'il sera un élément important du 'Rock racines'. Edmunds reprend ici un titre de Smiley Lewis (1954) et s'amuse à honorer des pionniers pendant le solo, tout en changeant sa voix. Dave Edmunds était seul, sur cet enregistrement.
SANTANA : À mes yeux le titre le plus rock de Carlos, avec moultes percussions latines et la section de cuivres de Tower Of Power pour nous transporter.
PAUL SIMON : Tout va rondement pour Paul au cours de la décennie 1970. D'ailleurs, ses chansons dites classiques datent de cette époque. Cependant, en 1976, rien ne laissait présager le destin de celle-ci : hors ses pièces composées pour l'équipe Simon & Garfunkel, 50 Ways sera la plus reprise jusqu'à nos jours.
JOHN SEBASTIAN : Grande vedette des ondes entre 1965 et 1967, l'ancien chanteur des Lovin' Spoonfull vit des périodes alors plus difficiles, jusqu'à cette chouette chanson. Succès radio aidé par le fait qu'il s'agissait du thème d'une émission télé. Pour voir le titre de cette production, arrachez-vous les yeux en scrutant l'étiquette du 45 tours.
BOZ SCAGGS : Une longue carrière, mais seulement trois succès radiophoniques, dont cette superbe démonstration de soul blanche.
STARBUCK : Une formation de sept membres d'Atlanta présente ce que je ne me souviens pas avoir croisé ailleurs : le seul succès radio avec un solo de vibraphone. (À moins que ce ne soit un marimba?)
ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA : Il y a des chansons qu'on associe à un lieu, à un moment. Il y avait alors près de chez moi une brasserie du nom de La Baroque, avec un juke-box, et il y avait un client du lieu qui faisait jouer cette chanson sans cesse. Alors : Evil Woman = Brasserie La Baroque.
1. MAXIE le 23-02-2018 à 14:28:48 (site)
Je connais rien de tout ça ! tu es le roi des discophiles c'est incroyable ! quelle collection une véritable fortune..
Merci pour ta réponse à ma devinette...
2. MarioMusique le 23-02-2018 à 15:04:27 (site)
Cette série dite 'succès radiophoniques' est basée sur le palmarès annuel du Billboard, disponible sur le marché à un prix monstrueux. Je choisis les pièces parmi les 10 première positions. Pour la section francophone, j'ai aussi un livre fiable, mais moins terrifiant à acheter.
Cependant, il est possible que certaines chansons soient peu connues en Europe, car vos palmarès radio avaient aussi beaucoup plus de produits britanniques, de l'Italie, Belgique, etc.
3. jakin le 23-02-2018 à 16:40:30 (site)
A part Paul Simon que j'avais écouté dans une compil...je découvre les autres artistes. Intéressant avec les percussions de Boz Scaggs ou le vibrato de Starbuck en passant par l'acoustique électrique de Electric Light...
4. MarioMusique le 23-02-2018 à 20:05:39 (site)
Ça alors... ça alors... J'ai préparé cette série pour présenter des 'chansons connues' et personne ne les connaît! Snif... Snif...
J'ai été étonné d'apprendre qu'Armand ne connaissait pas le disque Brassens & Moustache, qui, comme je l'ai écrit, présente les deux dernières chansons enregistrées par Georges. Au moment de son décès, l'homme avait assez de pièces pour trois disques. Ces inédits seront enregistrés par son confrère Jean Bertola, et aussi par Maxime LeForestier. Mais pour la voix de Brassens? Hop, en 1979! Élégie à un rat de cave est du très bon Georges! Le temps passé est moins intéressant, d'autant plus que le Maître n'avait pas terminé d'écrire la pièce. C'est aussi une rare occasion d'entendre Brassens avec des musiciens. Hors la séance radio avec ses copains et qui sera commercialisé de façon posthume, il n'existe que deux chansons de Brassens avec un orchestre : Maman-Papa, puis Heureux qui comme Ulysse.
1. jakin le 22-02-2018 à 13:52:02 (site)
Merci Mario pour ce complément, mais les versions chantées, je les ai toutes...Élégie à un rat de cave, fait partie de ma vingtaine que j'écoute tous les jours...Le temps passé, je l'ai sur un autre CD...Merci toutefois pour cet article personnel, je n'en demandais pas autant....
2. MarioMusique le 22-02-2018 à 15:30:39 (site)
Sans doute sur des compilations...
Ce disque, à l'origine un 33 double, est le dernier enregistrement de Georges Brassens. Il y interprète deux nouvelles chansons, dont une qui n'est pas complétée. Le reste du disque, 21 chansons, est composé d'interprétations de pièces de Brassens, sous la supervision du batteur Moustache, aidé par des vétérans du jazz français, européen et américain (Le légendaire Harry Edison est présent). Que fait Brassens dans ce décor? Il est le guitariste du groupe, s'amusant ferme. Écoutez son doigté sur P... de toi! Il y a un grand sens du plaisir, de la fête, sur ce disque formidable, présentant un jazz vieillot, mais plein de sourires.
Le disque a été commercialisé en 1979 en France, mais seulement l'année suivante, au Québec. Je m'en souviens, car je travaillais alors de nuit à une station de radio et je faisais parfois entendre quelques pièces choisies. De plus, ce 33 tours est apparu dans ma vie aux mêmes moments que le Mecca For Moderns du Manhattan Transfer et le Jumpin' Jive de Joe Jackson (voir article suivant), trois enregistrements qui m'ont aiguillé vers le jazz, musique qui ne m'avait pas intéressée jusqu'alors. J'ai acheté ce disque à trois reprises. La pochette ci-haut est celle de l'édition d'origine. De nos jours, le CD, simple, porte le titre de Giants Of Jazz Play Brassens, avec une autre pochette.
1. jakin le 21-02-2018 à 16:52:47 (site)
Curieusement cela fait plus de quinze jours que j'écoute en boucle une vingtaine de chansons de Georges Brassens et j'avoue que je ne connaissais pas ces versions Jazz qui sont très agréable à entendre et qui peuvent servir de base karaoké au amateur ayant une belle voix...
2. MarioMusique le 21-02-2018 à 21:18:43 (site)
Eh bien, il te manque deux chansons de Brassens, qui sont sur ce disque.
3. Maritxan le 22-02-2018 à 12:00:34 (site)
Que du plaisir pour les oreilles ! Je ne connaissais pas non plus la version jazz. Je vais essayer de me le procurer. Merci Mario !
4. MarioMusique le 22-02-2018 à 15:31:34 (site)
C'est sans doute encore disponible, mais sous ls titre anglais.
5. MAXIE le 23-02-2018 à 14:36:38 (site)
Jazz de mes années folles ! très dansant très ressemblant avec Django Reinhardt ..
6. MarioMusique le 23-02-2018 à 15:05:49 (site)
La guitare rythmique, jouée par Brassens, est en effet voisine du style Django.
Harry Edison (trompette) était un musicien des années 50.
7. sandys06 le 24-02-2018 à 01:16:51 (site)
un vrai bonheur de réecouter Brassens, je ne connaissais pas P...de toi ....
8. MarioMusique le 24-02-2018 à 16:00:17 (site)
Dans la version vocale, il chante Putain de toi. J'imagine que c'était un genre de censure de remplacer le mot par P...
Après deux bons disques de rock-reggae et un troisième abominable, Joe Jackson arrive, en 1981, avec ce que j'attendais le moins : du jazz. Oh, précisons : ceci était annoncé comme un hommage à la musique préférée de son père, donc des chansons que Joe écoutait quand petit. Mario B, à ce moment-là, croyait que le jazz était de la musique prétentieuse et stupide, comme me le prouvaient les Chick Corea et Pat Metheney du temps. J'ignorais que le jazz pouvait être de la musique amusante, entraînante. C'est ce que m'apportait Joe : j'ai bondi à la première écoute et ça n'a pas cessé depuis.
J'avais trouvé un article indiquant la source de ces chansons. Beaucoup de Louis Jordan et de Cab Calloway. Alors, je m'étais mis en tête de retracer les pièces originales et j'ai alors connu Louis Jordan. J'étais lancé : progressivement, le jazz allait devenir présent dans ma vie. Apportez-moi quoi que ce soit ressemblant à ce disque et je serai fou de joie. Voir un peu plus bas l'exemple de Dan Barrett.
Joe Jackson était accompagné par sept musiciens et ce disque sera sur sa route une parenthèse, mais une indication qu'il pouvait être davantage qu'un artiste rock-reggae. J'aimerai toujours cet enregistrement et il me fait sauter de joie comme au premier jour.
Un lien vers Louis Jordan, une nette inspiration pour notre disque vedette :
http://mariomusique.vefblog.net/10.html#Le_formidable_Louis_Jordan
1. jakin le 20-02-2018 à 15:53:47 (site)
Je crois que la première fois que j'ai rencontré le Jazz, c'était dans un cinéma avec mes parents. Le film : la vie de Sidney Bechet et depuis le Jazz est devenu un rythme de vie....
Commentaires
1. jakin le 24-02-2018 à 14:43:13 (site)
La, 5/5 je les ai toutes réécoutées avec beaucoup de plaisir surtout la pièce de Santana très festive...
2. MarioMusique le 24-02-2018 à 15:59:01 (site)
L'élève s'améliore !