Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 27-08-2018 à 19:11:32

Succès radiophoniques : Francophone 1970

 

 

Georges Moustaki : Il y avait un jardin
Françoise Hardy : Soleil
Alexandrins : Angela mon amour
Robert Charlebois : Miss Pepsi
Chantal Renaud : Zihuatanejo
 

 

 

GEORGES MOUSTAKI
: Parions que les animateurs de radio se privaient de l'introduction... Moustaki avait le vent dans les voiles depuis son Métèque et c'était un peu curieux de voir un chanteur de son style passer par le format 45 tours. Aussi curieux : il était très populaire auprès des adolescents.

FRANÇOISE HARDY : Extrait d'un microsillon du même titre que la chanson. À mon avis : le 33 tours le plus réussi de Françoise.

ALEXANDRINS : Luc Cousineau a écrit quelque chose de rare : la chanson s'affirme par la négation. Il suffit d'être attentif aux paroles.

ROBERT CHARLEBOIS : Bien sûr, Pepsi est une compagnie de boissons légères. Cependant, pendant un certain temps, le mot était l'équivalent de kitsch. Notons que le titre n'est pas prononcé dans la chanson. La voix féminine est celle de Mouffe, alors compagne de Charlebois.

CHANTAL RENAUD : Chanson d'été, ensoleillée et touristique. Aussi une rare chanson à succès dont le titre débute par un Z.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 28-08-2018 à 15:38:48  (site)

Les succès radiophoniques de l'année 1970 sont frais comme une lueur de printemps....

2. MarioMusique  le 29-08-2018 à 00:10:24  (site)

En fait, j'ai parfois un peu de mal à trouver 5 succès pour la francophonie, car dans mes listes, il y a plein de variété française (avec violons) que je déteste, genre Gaga Mouskiuri, Alain Barré, Michel Sardine ou Joe Bassin. Pour le Québec, ce n'est guère plus encourageant, sans oublier que les rééditions sont assez minces de ce côté de l'Atlantique.

 
 
 
posté le 25-08-2018 à 19:55:17

Succès radiophoniques : Rock 1976

 

 

Boston : More Than A Feeling
Thin Lizzy : The Boys Are Back In Town
Steve Miller Band : Take The Money And Run
Heart : Magic Man
Blue Oyster Cult : Don't Fear The Reaper

 

 

BOSTON
: Groupe de studio qui 'emprunte' l'accord de Louie Louie (1963) pour ce rock cousu d'or pour la sonorité radiophonique.

THIN LIZZY : Seul succès 45 tours pour ces turbulents irlandais.

STEVE MILLER BAND : À l'origine, un guitariste de blues-rock, passant par une période mélodique avec des chansons pop-rock très bien ficelées.

HEART : Deux soeurs : Ann et Nancy Wilson. Cette dernière était la guitariste du groupe, chose qui était peu courante à ce moment. Sur le 45 tours ci-haut, on peut voir, à gauche, le cigle MAPL, indiquant que c'était un produit canadien. En réalité, les soeurs étaient américaines (de Seattle) mais lors de leur apprentissage, elles jouaient souvent au Canada. Quand est venu le temps de se produire sur disque, elles n'ont trouvé personne dans leur pays et se sont tournées vers cette petite entreprise de Vancouver, si bien qu'à leurs débuts, les gens croyaient qu'elles étaient canadiennes. Une compagnie US, Epic, récupérera le groupe peu après le succès de cette chanson.

BLUE OYSTER CULT : À l'image de Thin Lizzy : seul succès 45 au cours d'une longue carrière. Cette chanson était beaucoup plus paisible que leur matériel hard-rock habituel.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 27-08-2018 à 08:55:57  (site)

Belle rétrospective des succès radiophoniques 1976 dans l'univers du Rock... J'espère que le champion de Magic Man n'est pas vénéneux ?

2. MarioMusique  le 27-08-2018 à 17:31:11  (site)

C'était une compagnie de disques très locale, ne quittant pas beaucoup la région de Vancouver.
Les disques de Heart sur Mushroom sont devenus rares et recherché par les collectionneurs.

 
 
 
posté le 23-08-2018 à 22:42:26

Succès radiophoniques : Pop 1977

 

 

Al Stewart : Year Of The Cat
Hall & Oates : Rich Girl
Bob Seeger : Night Moves
Fleetwood Mac : Don't Stop
Kenny Rogers : Lucille

 

 

AL STEWART
: Tout le monde aimait et peut encore aimer cette magnifique chanson, d'autant plus que la production de ce disque est remarquable. Une  note technique à propos de l'étiquette ci-haut. Il y est écrit que la pièce est de 1976. Pourquoi est-ce que je la classe en 1977 ? Simplement parce que 77 est le moment du succès radiophonique et que 76 est celui de la commercialisation du disque. Ceci arrivait souvent quand un 45 tours était sur le marché en novembre ou décembre, mais n'atteignait leur plus haute position de palmarès radio qu' en janvier ou février.

 

HALL & OATES : Premiers pas d'une série de succès radio pour ce duo de soul blanche, qui éclatera davantage au cours de la décennie suivante.

 

BOB SEGER : Chanteur de rock qui proposait souvent de bonnes chansons plus lentes, avec du chant ressenti.

 

FLEETWOOD MAC : Le microsillon Rumours a produit quatre 45 tours à succès, dont celui-ci. Difficile de croire qu'à leurs débuts, Fleetwood Mac était un groupe de blues rock avec guitares qui gueulent.

 

KENNY ROGERS : Je ne propose pas souvent des pièces du style tout simplement parce que je ne possède pas beaucoup de disques du genre. Lucille est un peu cliché, mais m'a toujours fait sourire.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 25-08-2018 à 08:36:34  (site)

Salut Mario, l'avantage de ne pas comprendre la langue c'est que nos oreilles détectent l'harmonie de la musique et des paroles. Et dans cette présentation la pièce que je préfère pour la voix et le rythme et Kenny Rogers...

2. MarioMusique  le 25-08-2018 à 16:58:23  (site)

Lucille, c'est une histoire typiquement western.,

Kenny se rend dans un bar, rencontre une femme qui le flirte et cherche l'aventure, quand soudain surgit le mari éploré, parce que Lucille l'a quitté même si elle est mère de ses quatre enfants.
Alors Kenny et la femme se rendent dans une chambre d'hôtel, mais il ne peut rien faire, pensant trop aux propos du mari.

3. jakin  le 25-08-2018 à 17:17:20  (site)

Merci Mario pour ce résumé...

 
Pop
 
 
posté le 22-08-2018 à 20:25:43

Reprise précieuse

 

 

Elvis Presley : In The Ghetto (1969)
Candi Staton : In The Ghetto (1972)

 

 

Au début de 1969, Elvis Presley renoue avec un important succès de palmarès, ce qu'il n'avait pas connu depuis 1965. La chanson, In The Ghetto, était unique dans le répertoire de l'homme : un sujet social.  Elle avait été composée et enregistrée par un jeune artiste du nom de Mac Davis, en 1968.

In The Ghetto raconte l'histoire d'une femme noire qui vit dans un quartier pauvre de Chicago et qui donne naissance à un garçon et c'est la dernière chose dont elle avait besoin : une autre bouche à nourrir. Le fils grandit dans les privations et un climat de violence propre aux ghettos noirs américains du temps. Adolescent, il tente un vol d'automobile et est poursuivi par un policier. Le jeune réplique en sortant son pistolet, mais le policier est plus rapide que lui et... Chagrin immense de la mère et, au même moment et encore dans ce quartier, une femme donne naissance à un autre garçon...

Dès le départ, c'est une chanson féminine. Il était donc plus logique et naturel qu'elle soit offerte par une femme noire. C'est ce que fera la jeune Candi Staton, en 1972, donnant à la chanson un aspect émotif absent de la version de Presley. Est-ce qu'Elvis a entendu le disque de Candi Staton? Oui, on raconte qu'il fut ému. 

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 23-08-2018 à 07:22:53  (site)

Il n'y a pas photo ? La voix de Candi Staton donne plus de crédibilité à cette histoire... que tu nous fais découvrir en détail pour les non anglophones....Elvis en 1972 devait déjà ressembler à une tablette de barbiturique ?

2. Marioromans  le 23-08-2018 à 17:07:32  (site)

Une photo d'Elvis ? Non, car ce que je veux surtout faire entendre, c'est la version de la femme.

3. jakin  le 23-08-2018 à 17:33:30  (site)

Bonsoir Mario, l'expression :" il n'y a pas photo" et une expression du langage vernaculaire français qui veut dire : "pas nécessaire de faire une photo pour faire la comparaison ?"... c'est un peu comme ton Québécisme...

4. MarioMusique  le 23-08-2018 à 17:52:05  (site)

Ah, vraiment ? Je ne connaissais pas. L'expression a son charme.

 
 
 
posté le 20-08-2018 à 22:36:11

Barclay Québec

 

 

Jean-Pierre Ferland : Le petit roi (1970)
Renée Claude : Le début d'un temps nouveau (1970)
Claude Dubois : Femmes de rêve (1973)
Robert Charlebois : Cauchemar (1973)
Diane Dufresne : En écoutant Elton John (1972)
 

 

 

Pendant longtemps,  Barclay Québec fut une maison de distribution de disques français de cette célèbre étiquette : Aznavour, Aufray, Ferrat, etc. Je ne connais que deux cas d'artistes québécois sous cette étiquette : Raymond Lévesque (1956-57) et Jean-Pierre Ferland (1966-69), mais il s'agissait de produits enregistrés en France.

La compagnie se lance dans la production locale en 1968 et les premiers artistes sur Barclay furent le groupe Les Bel-Canto. La suite allait être couronnée de succès et très profitable. En effet, entre 1970 et 1975, c'était impossible de pousser la porte d'un disquaire sans voir un disque Barclay, tant par la voie de bons vendeurs de microsillons que de succès radiophoniques sous forme 45 tours.

Les cinq que je présente furent les plus en vue, mais Barclay ne se trompait pas avec le reste de ses artistes : François Guy, Isabelle Pierre, l'orchestrateur François Dompierre et son méga succès Saute Mouton, trois microsillons d'Offenbach (dont leur classique premier) la comédienne Ghislaine Paradis, qui a proposé un autre ultra succès radio avec Comme un écho, une chouette chanson mélodique, aujourd'hui introuvable. J'en oublie? Peut-être. Barclay partout! N'oublions pas que la distribution française continuait.

En 1975, il y a eu un bris. Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais j'ai toujours trouvé étrange qu'une compagnie si populaire perde ses artistes de renom. Ma théorie est l'éclosion d'une étiquette québécoise, Kébec Disc, et aussi l'implication d'entreprises anglophones se lançant dans la production de disques en français (Capitol avec Beau Dommage, CBS avec Gilles Valiquette, London-Deram avec Plume Latraverse). De plus, Kébec Disc et aussi Trans-World permettaient à des artistes d'avoir leur propre raison sociale (Charlebois, Dubois, Ferland).

Après une fuite d'un seul disque ailleurs, Ferland et Dufresne retournent à Barclay, mais brièvement. Diane Dufresne fut la dernière artiste québécoise à enregistrer pour eux, jusqu'au début des années 80.

Par la suite, Barclay a poursuivi avec ses activités de distribution, pour leur catalogue de renom, mais aussi pour de nouveaux artistes comme Nicole Rieu, Patrick Juvet, Bernard Lavilliers. 

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 21-08-2018 à 08:40:27  (site)

Je retrouve le logos de tous mes disques 45 tours de mon adolescence....Belle palette de talents québécois....

2. MarioMusique  le 21-08-2018 à 16:31:30  (site)

J'ai toujours aimé ce qui était relatif aux compagnies de disques.

Ce logo a été le plus beau pour Barclay. Avant, ils étaiemt mauves et après, ils seront noirs. Le 78 Barclay que je possède était jaune.

 
 
 
 

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