Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 04-06-2016 à 01:53:30

Festival rock en public : Les années 80

 

Kinks : Lola (1980)
Go Go's : We Got The Beat (1980)
Bob Seger : Old Time Rock & Roll (1981)
Bruce Springsteen : Hungry Heart (1980)
Eric Clapton : Cocaine (1980)
Tom Petty & The Heartbreakers : Breakdown (1986)
George Thorogood & The Destroyers : Who Do You Love (1986)
Stevie Ray Vaughan & Double Trouble : Pride And Joy (1986)
U2 : New Years Day (1983)
Roxy Music : Love Is The Drug (1982)

 

 

KINKS
: Écoutez la réaction du public après les premiers accords de Lola. Les Kinks et les spectateurs s'amusent beaucoup sur ce fantastique disque, où le groupe joue surtout des pièces de leurs albums récents, mais aussi quelques classiques plus anciens. Titre : One For The Road, qui fut le premier disque de rock lancé en même temps qu'une cassette VHS du spectacle.

 

GO GO'S : Extrait de Urgh A Music War, film et disque où de nouveaux artistes se manifestent, parmi lesquels XTC, les Cramps, Gary Numan, Police, etc. J'ai choisi les Go Go's parce que ces articles manquent un peu de femmes.

 

BOB SEGER : Les deux disques en public de cet Américain de Détroit nous indiquent que l'homme était une bête de scène. Titre : Nine Tonight.

 

BRUCE SPRINGSTEEN : Le titre Live 1975-1985 résume dix années de carrière sur scène. Commercialisé en 1986, cette chanson a été enregistrée en 1980. Le public n'avait pas besoin d'être convaincu.

 

ERIC CLAPTON : Il a enregistré beaucoup de disques en public, mais ce n'est jamais mauvais. Eric met toute la gomme sur cette reprise d'un titre de JJ Cale. Titre : Just One Night.

 

TOM PETTY : Je me suis toujours demandé comment un artiste pouvait se sentir quand le public chante à sa place. Titre : Pack Up The Plantation.

 

GEORGE THOROGOOD : Cette reprise de Bo Diddley sera pendant longtemps le cheval de bataille scénique pour George et sa bande. Titre : Live (Tout simplement).

 

STEVIE RAY VAUGHAN : Ce Live Alive sera le seul disque public de Stevie au cours de sa vie, mais après son décès tragique, ce type d'enregistrement allait inutilement se multiplier. J'ai vu l'homme en spectacle et en garde un immense souvenir.

 

U2 : Les Irlandais n'avaient que deux disques studio avant ce Under A Blood Red Sky. Excellent climat, même si le choix des pièces était alors un peu mince.

 

ROXY MUSIC : Enregistré en 1982 lors de la dernière tournée du groupe, ce disque, excellent, ne sera commercialisé que dix années plus tard. Titre : Love is the thing.

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. sambapati  le 04-06-2016 à 01:15:22  (site)

Aucune hésitation de ma part: mon choix va à celui de qui on a dit qu'il pourrait chanter l'annuaire téléphonique et j'ai nommé Bob Seger. Je dois avoir un faible pour les Bob !
musicalementd
P.S. The Silver Bullet Band qui l'accompagne n'était pas piqué des vers non plus...

2. MarioMusique  le 04-06-2016 à 04:34:52  (site)

La chanson que j'ai choisie était alors toute neuve.

3. jakin  le 06-06-2016 à 17:11:25  (site)

J'ai encore passé un bon moment à l'écoute de toutes ces pièces que j'ai entendu souvent dans le tourne disque de ma fille ainée.....

4. MarioMusique  le 06-06-2016 à 21:33:43  (site)

Très bien ! Merci pour cette fidélité.

 
 
 
posté le 02-06-2016 à 07:44:22

Festival rock en public : Les années 70

 

Deep Purple : Smoke On The Water (1973)

Johnny Winter : Johnny B. Goode (1971)
The Who : Summertime Blues (1970)
J. Geils Band : Where Did Our Love Go (1976)
Peter Frampton : Show Me The Way (1976)
Santana : Soul Sacrifice (1970)
Rolling Stones : Brown Sugar (1977)
Jethro Tull : Aqualung (1978)
Bob Dylan & The Band : Like A Rolling Stone (1974)
Led Zeppelin : Black Dog (1976)

 

DEEP PURPLE
: La formation classique du groupe interprète les pièces les plus populaires de leurs plus récents microsillons. Titre : Made In Japan.

JOHNNY WINTER : Johnny débridé dans sa période "Étoile du rock". J'ai toujours adoré son cri, au début de la chanson. Version d'un succès de Chuck Berry. Titre : Live Johnny Winter And.

WHO : À l'époque des 33 tours, personne n'écoutait la face A pour se précipiter sur la B, avec une enfilade de reprises sur lesquelles le groupe n'a jamais autant paru hard-rock. Live At Leeds fut populaire, mais je ne le considère pas comme un bon disque. Ici, une reprise d'Eddie Cochran.

J. GEILS BAND : Alors là, de A à Z : un grand disque en public. Devant une foule de Détroit, le groupe interprète un succès des Supremes, gloires locales. Titre : Blow Your Face Out.

PETER FRAMPTON : J'ai toujours pensé que ce disque et artiste moyen avait été populaire à cause de la pédale "Talk Box" utilisée par le guitariste. Titre : Frampton Comes Alive.

SANTANA : Le cas où la version publique est supérieure à la version studio. De l'album bande son du film Woodstock, enregistré en 1969, mais commercialisé l'année suivante.

ROLLING STONES : Les Pierres accélèrent la chanson et Jagger semble parfois à côté de la plaque. Titre : Love You Live.

JETHRO TULL : Fin d'une période créatrice pour la bande à Ian Anderson. La suite allait être plus difficile. Titre : Bursting Out.

BOB DYLAN & THE BAND : J'ai toujours pensé que Dylan était furieux, sur ce titre. Il gueule ! Titre : Before The Flood. Malheureusement, The Band occupe la moitié de l'ensemble, avec leurs fichues chansons country. Par contre, pour accompagner Bob, ils sont très bien.

LED ZEPPELIN : The Song Remains The Same : Disque moyen, pour un film moyen.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. sambapati  le 02-06-2016 à 12:25:55  (site)

Dylan + le fameux groupe canadien "The Band" quoi demander de plus ? La chanson qui m'avait fait joindre les rangs de Dylan pour toujours voilà plus de 50 ans...
musicalementd

2. jakin  le 02-06-2016 à 15:11:07  (site)

Salut Mario, merci pour cet après-midi musical avec toutes ces pièces fabuleuses...une préférence pour Santana, probablement pour le son de sa guitare.....

3. MarioMusique  le 02-06-2016 à 18:39:32  (site)

Merci, ô public complet. Il y en aura d'autres pour chacune des décennies suivantes.

 
 
 
posté le 31-05-2016 à 22:00:46

Jazzy

 

Seals & Crofts : Diamond Girl (1973)
Joni Mitchell : Help Me (1974)
Steely Dan : Any Major Dude Will Tell You (1974)
Michael Franks : Popsicle Toes (1975)

 

Le premier musicien à proposer des chansons pop teintées de légers éléments de jazz fut le Britannique Georgie Fame, au cours des années 1960. Le style se développera pendant la décennie suivante, pour ne cesser de croître jusqu'à nos jours. Ce n'est pas du jazz! Il y a cependant une instrumentation du genre et des clins d'oeils dans les coins.

SEALS & CROFTS : Les deux premiers succès de ce duo étaient jazzy, bien que ces hommes ne feront pas du genre leur raison de vivre. Le titre du CD est le même que celui de la chanson.

 

JONI MITCHELL : Elle est passée du folk au jazzy, avant d'aborder le véritable jazz d'une façon très rasoir. Titre du CD : Court & Spark.

 

STEELY DAN : Nos deux lascars ont une culture jazz, souvent présente dans les paroles des chansons, mais Fagen et Becker n'ont jamais enregistré de pièce jazz. Titre et illustré ci-haut : Pretzel Logic.

 

MICHAEL FRANKS : Un spécialiste du genre, avec parfois l'ajout de bossa nova. Titre : The Art Of Tea, un disque incontournable. 

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 02-06-2016 à 17:00:44  (site)

pour répondre à ton com le costume était le costume breton de mon ile que portait toutes les femmes costume disparu en 50 ans ......aujourd'hui juste pour quelques fêtes ....

2. MarioMusique  le 02-06-2016 à 18:38:22  (site)

Meric... Non, je veux dire : Mirec... Non, non... Merci. Non... Oui, c'est ça !

 
Pop
 
 
posté le 30-05-2016 à 08:17:01

Pour Nyxie : Saxophone extraordinaire !

 

 

 

Jimmy Castor était un saxophoniste de studio, au cours des années 1960. Il a formé son groupe soul en 1967, se spécialisant en chansons gag. Pas très bon groupe, à vrai dire! Mais cet homme a enregistré une pièce instrumentale, reprise d'un succès de Roberta Flack, que même Coleman Hawkins et tous les grands saxophonistes de jazz n'auraient jamais été capables de jouer.

Tout simplement incroyable, époustoufflant ! Déjà très évocateur dans sa partie lente, Castor propose une finale hors de ce monde, alors qu'il déraille avec dynamisme, avant de pousser des hautes notes vers des sommets rarement entendus ailleurs. Il vous faut donc écouter entièrement cette pièce ! Grands frissons et émotion vive !

J'ai entendu ceci une première fois au moment de sa sortie, en 1972, au cours de la nuit, à une station de radio locale. L'animateur la faisait tourner chaque nuit. Je me suis procuré le microsillon immédiatement. À l'emploi d'une station F-M en 1979, j'avais apporté le disque pour qu'on enferme la pièce sur cassette, afin de la faire entendre, mais le soir et la nuit seulement. À chaque occasion, le téléphone sonnait. Un auditeur demandait : "Mais qui joue cette pièce?" Ça ne ratait jamais : passage radio = coup de téléphone. En 1986, je suis passé à une autre station, puis j'ai répété le même truc. Téléphonait encore ! Je suis certain que si je le faisais aujourd'hui, des auditeurs sauteraient sur leur appareil pour savoir qui est ce saxophoniste.

Le microsillon d'origine est hors commerce depuis longtemps, mais on peut croiser ce monstre sur une compilation.

Jimmy Castor Bunch, The First Time Ever I Saw Your Face, 1972, Phase Two

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. Nyxie  le 30-05-2016 à 12:13:34  (site)

Merci Mario, c'est très gentil, effectivement ce morceau de saxo est formidable, il fait vibrer en moi des sensations de bien-être.. merci à Jimmy que je découvre à cette occasion.
Bonne journée à toi

2. jakin  le 30-05-2016 à 14:33:24  (site)

Une belle sonorité....je découvre.....

3. MarioMusique  le 30-05-2016 à 17:35:22  (site)

À ce moment-là, j'avais un ami étudiant en musique, piano et saxophone, et je lui avais fait entendre la pièce. Il avait acheté le disque et s'était mis en tête d'apprendre le tout. Après deux mois, il a abandonné : "Incapable!"

 
 
 
posté le 28-05-2016 à 22:04:40

Soyons funky

 

James Brown : Sex Machine (1970)
Kool & The Gang : Jungle Boogie (1974)
War : Me And Baby Brother (1973)
Wild Cherry : Play That Funky Music (1976)

 

La chose devrait vous étonner, mais le mot Funk est apparu en premier lieu sur des disques de jazz. Funk était un mot d'argot désignant une forte odeur, peu importe sa nature (La transpiration, par exemple). Cependant, l'on pense à une forme dansante de R & B et de soul, populaire au cours de la décennie 1970. Sa caractéristique : une rythmique (basse et batterie) très appuyée, robuste ou sautillante. Qui a inventé le funk ? Personne. Le style s'est développé au cours des années 1960 avec les artistes de la maison Stax, James Brown, Wilson Pickett. D'ailleurs, notre Wilson a obtenu, en 1967, le premier succès avec le mot Funky dans le titre : Funky Broadway. Voici quatre succès funky et remuants de la décennie 1970.

JAMES BROWN : Cet homme-là trouvait une idée et l'exploitait en tous sens pendant trente disques. On trouve des traces de Sex Machine dans son Cold Sweat, de 1967.

KOOL & THE GANG : À ses débuts, ce groupe était instrumental et très funky, avant de se diriger vers une soul davantage grand public.

WAR : Alors là, le rythme appuyé, on ne peut l'imaginer de façon plus remuante !

WILD CHERRY : Croyez-le ou non, mais ce groupe était composé de musiciens blancs. Pas étonnant que des Noirs leur lançaient : "Play that funky music, white boy!"

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 30-05-2016 à 14:31:43  (site)

Le Célèbre James Brown avec Sex machine...un morceau d'anthologie avec Wild Cherry.....

2. MarioMusique  le 30-05-2016 à 17:33:39  (site)

Je ne suis pas un grand admirateur de James Brown, pour la raison invoquée dans l'article : il faisait tout le temps la même chose !

 
 
 
 

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