Cette chanteuse touche-à-tout a cinq disques à son actif et il y a une reprise des Beatles sur chacun d'entre eux. Une bonne habitude, en somme ! La voici avec un traitement jazzé d'un succès 1964 des Quatre. Agréable !
Julia Rich, All My Loving, 2006, Witch Hazel
Seules les "années folles" pouvaient produire une chanteuse telle Helen Kane. Cinq années avant sa courte période de popularité, il aurait été impensable de permettre à une telle voix de se faire entendre sur disque. La gloriole de mon invitée n'a pas duré deux années et pourtant, sa chanson fétiche demeure très connue, même si la plupart des gens ne l'ont jamais entendue par Helen Kane. Autre aspect de sa gloriole : les studios d'animation Fleischer ont volé les attributs physiques de Helen Kane, sa voix et son Boop Boop Be Doop pour créer le personnage de dessin animé Betty Boop. D'ailleurs, à ce moment-là, Helen Kane n'était pas très contente de ce plagiat... Ce personnage unique est décédé en 1966. Voici la chanson que vous désirez entendre.
Helen Kane, I Wanna Be Loved By You (1928)
Zona Sul est un groupe, même si les pochettes de leurs disques mettent l'accent sur la chanteuse. Il faut avouer que cette femme est excellente ! L'approche de la formation est traditionnelle : bossa légère, jolie comme une brise. Outre les chansons majoritaires en portugais, Zona Sul chante parfois en français et en anglais. Le nom du groupe désigne un quartier de Rio.
Zona Sul, Eu Vim Da Bahia, 2004, Pure Love
Depuis le début des années 1990, il y a eu davantage de disques solos des deux femmes de Manhattan Transfer que de CD du groupe. On peut certes préférer Cheryl Bentyne, mais ce Janis Siegel est incroyablement unique pour trois raisons : la voix de la femme, le saxophone suave du vétéran Houston Person, et surtout l'orgue de Joey DeFrancesco. Il faut avouer que Joey joue souvent mieux sur les disques des autres que sur les siens. La plupart des chansons sont lentes et nocturnes, comme celle que je vous propose. Vous reconnaîtrez le Je t'appartiens de Gilbert Bécaud, traduit en anglais pour le compte des Everly Brothers. Fermez toutes les lumières et écoutez ceci dans la noirceur.
Janis Siegel, Let It Be Me, 2003, Friday Night Special
Avec ses cinq succès radiophoniques, je croyais, à l'époque, que ce second disque de Luc De Larochellière marquait le début d'un chanteur populaire, mais la suite allait me prouver que l'homme sera davantage un créateur qu'un marchand. Par contre, la popularité de ce disque allait établir le chanteur social et la fidélité d'un certain public, qui apprécie que les chansons soient davantage que des mélodies d'amour ou de distraction. En ce sens, notre Luc reprendra la flambeau délaissé quelques années plus tôt par Jacques Michel. De plus, ll y a beaucoup plus de francophone universel que de québécitude chez l'artiste. De ce disque jusqu'à nos jours, la qualité signée Luc sera sans cesse présente.
Luc De Larochellière, Cash City, 1990, Sauvez mon âme
1. Nikole-Krop le 22-07-2015 à 13:23:39 (site)
J'ai le 45t :-) Cash City est la seule chanson qui ait eu du succès (grand succès) en France ; après, on n'a plus entendu parler du monsieur !
2. MarioMusique le 22-07-2015 à 17:55:07 (site)
Oh, c'est triste ce que tu racontes... Cet homme est un parolier des plus intéressant, un bon créateur depuis un peu plus de 25 années.
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