










Je possède 29 disques de Van Morrison. Ce qui veut dire que je l'apprécie ? Pas toujours. Le long de sa route : des approches parfois prétentieuses. Cependant, une voix qui est une présence. Puis un don pour écrire de trrrrrès belles chansons irrésistibles. En voici une.Van Morrison, These Are The Days, 1989, Avalon Sunset
Ryan Kisor (et non pas qui entre) est un trompettiste, ici flanqué d'un batteur, d'un guitariste et d'un organiste, jouant les parties de basse avec son Hammond. Les sept pièces de ce disque sont longues, mais ne s'éternisent pas. Cet enregistrement donne l'impression d'une équipe solide, avec une interaction magnifique entre les musiciens. Très bon jazz, avec des séquences de soi-disant improvisation.Ryan Kisor, Sweet Pumpkin, 1997, Battle Cry
Malgré le Chicago dans le nom du groupe, ces gens ne sont pas américains et leur chanteur Sven Zetterberg laisse deviner leur origine : la Suède. Il est bien reconnu que pour les trente dernières années, les meilleures formations de blues ne sont pas yankees. Mais est-ce vraiment du blues ? Oui, il y en a. Du rock aussi, des pièces jazzy avec une section de cuivres, deux reprises soul. Bref, un excitant panorama de la 'musique noire'.L'homme Sven était aussi comédien. Il est décédé en 2016. Ceci est le seul disque que je possède de ces gens.
Une chanteuse qui faisait partie de la riche scène texane des années 80, remettant à l'honneur les racines blues & rock & soul, qui nous a apporté les talents des Fabulous Thunderbirds, de Stevie Ray Vaughan, de Lou Ann Barton. D'ailleurs, notre Angela a enregistré avec tous ces gens. La voici toute de blues vêtue.Angela Strehli, Sun Is Shining, 1993, Blonde And Blue
Bien sûr, Arthur Cossette est le seul membre d'origine des Jaguars des années 1960 à être demeuré actif sur la scène musicale québécoise. Après ce groupe, il a fait partie des turbulents Sinners, puis brièvement de l'équipe Charlebois, avant de travailler en studio. À plusieurs occasions, il a reformé de nouveaux Jaguars, pour des spectacles, dont deux formations produisant des disques.Sur ce CD de 1996, Arthur est entouré de jeunes et s'il y a une inspiration nostalgique, on trouve aussi de bonnes créations, puis ce tour de force. Je ne sais pas si Arthur a emprunté cette idée à une autre équipe, mais son jeu de guitare est ici exceptionnel. L'on pense au doigté de Brian Setzer.
Dans mon livre, Alyssa Allgood est une chanteuse de jazz de haut niveau, même si elle n'a que deux disques pour le prouver. Ne doutons pas une seule seconde que son organiste, Dan Chase, y est pour beaucoup dans l'excellence de la démarche.Alyssa Allgood, Hocus Pocus, 2018, Exactly Like You
Hank Marvin fut un héros de la scène jeunesse britannique du début des années 60, comme guitariste de l'excellent groupe Shadows. Une référence pour tous les jeunes anglais désireux d'apprendre la guitare.Des années plus tard, le revoici, septuagénaire avancé, proposant ce disque instrumental un peu pépère où il utilise sa boîte à écho, comme dans le 'bon vieux temps des Shadows.' Treize des quatorze reprises datent de la décennie 60, l'autre des 50. Je dis pépère sans méchanceté. C'est un disque de belle qualité, mais qui ne décoiffera oersonne. Il en faut, n'est-ce pas ? Parmi les Bis, deux des Beatles, dont celle que je vous présente, de 1967 par les B.

C'est rare de considérer un pianiste comme artiste folk, mais c'est bel et bien ce que fait Julian Fauth depuis plusieurs années. Selon ses disques, son approche est soit blues, soit dans la tradition. C'est ce dernier élément présent ici, alors que côtoyant ses compositions, on croise plusieurs chansons anciennes avec des noms de gens comme titres. Un répertoire que l'on imagine sur un disque de Joan Baez de 1961, mais mon invité présente le tout avec bonhommie et talent. C'est plaisant et parfois amusant.