Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 28-02-2018 à 18:43:17

Un jeune et le blues

La dernière chose qu'un jeune Américain noir voulait faire, au cours des années 60, c'était de chanter du blues. De la musique de leurs pères, de leurs grands frères. De plus : aucun endroit décent où se produire, une reconnaissance qui prend des années à arriver. Avec la soul, c'était plus confortable pour obtenir un succès radio, de bons cachets et chanter ailleurs que dans des trous à rats. De plus, en 1968, le blues, c'était une affaire de jeunes Blancs avec des guitares électriques.

Taj Mahal n'a sûrement pas pensé à tout ça en présentant son premier microsillon, éponyme, tout à fait blues. Alors, on lui a mis la petite étiquette blues sur la bouteille, même si, au cours des décennies suivantes, il s'adonnera au style à l'occasion, préférant les chansons folk, soul, et même des comptines pour enfants. Mais en 68, Taj était blues et ce disque demeure sa carte de visite la plus bleue de son imposante discographie.

 


 
 
posté le 27-02-2018 à 20:08:45

Royaume de l'orgue

La décennie 1960 représente l'âge d'or de l'orgue. Alors que les artistes pop & rock & soul utilisaient les portatifs Vox et Farfisa, les jazz demeuraient fidèles au lourd Hammond B-3, popularisé par Jimmy Smith au cours des années 50. Alors ils (et elle) se sont multipliés : Shirley Scott, Jack McDuff, Jimmy McGriff, Baby Face Willette, puis Big John Patton. Au fait, ce John n'était pas obèse, le qualificatif Big signifiant qu'il était un Maître de son clavier. Le truc de notre Gros Jean, c'était du jazz teinté de R & B, de soul. Son approche sera significative dans ces domaines, jusqu'au funk des 1970. Efficacité, avant tout!

Big John Patton, Them Dirty Dues, 1963, Blue John

 


 
 
posté le 26-02-2018 à 17:52:46

Les frustrations de Dion

Sweet Papa Di (1964)
Kickin' Child (1965)
À la fin de 1962, Dion quitte la petite maison Laurie au profit d'un contrat lucratif avec le géant Columbia. L'année suivante voit le chanteur poursuivre sa série de succès radiophoniques, mais Columbia l'oblige à compléter des microsillons avec des interprétations de mélodies sirupeuses, avec violons. Il faut citer qu'à ce moment, la majorité des compagnies de disques croyaient que le rock & roll et ses dérivés rythmés était de la musique pour adolescents, classe sociale qui finit par prendre de l'âge, prête à écouter des sirupeuses. Ceci ne faisait pas partie des espoirs de Dion.
 


 
 
posté le 25-02-2018 à 17:44:40

Succès radiophoniques : Francophone 1973

Madeleine Chartrand : Ani Kuni
Claude Dubois : Besoin pour vivre
Michel Pagliaro : Fou de toi
Renée Claude : Un gars comme toi
Isabelle Pierre : Ballade pour Sergio Leone
 


 
 
posté le 23-02-2018 à 22:28:06

Succès radiophoniques : Rock 1971

T-Rex : Bang A Gong
Rolling Stones : Brown Sugar
George Harrison : What Is Life
Dave Edmunds : I Hear You Knockin'
Santana : Everybody's Everything
 


 
 
posté le 23-02-2018 à 14:33:34

Succès radiophoniques : Pop 1976

Paul Simon : 50 Ways To Leave Your Lover
John Sebastian : Welcome Back
Boz Scaggs : Lowdown
Starbuck : Moonlight Feels Right
Electric Light Orchestra : Evil Woman
 


Pop
 
 
posté le 22-02-2018 à 00:04:25

Pour Armand (Jakin)

Élégie à un rat de cave
Le temps passé
J'ai été étonné d'apprendre qu'Armand ne connaissait pas le disque Brassens & Moustache, qui, comme je l'ai écrit, présente les deux dernières chansons enregistrées par Georges. Au moment de son décès, l'homme avait assez de pièces pour trois disques. Ces inédits seront enregistrés par son confrère Jean Bertola, et aussi par Maxime LeForestier. Mais pour la voix de Brassens? Hop, en 1979!
 


 
 
posté le 20-02-2018 à 19:04:29

Mes disques favoris : Brassens & Moustache

Je me suis fait tout petit
P... de toi
La chasse aux papillons
Embrasse les tous
 


 
 
posté le 19-02-2018 à 17:59:04

Mes disques favoris : Joe Jackson

Jumpin' Jive
Is You Or Is You Ain't My Baby
We The Cats
What's The Use Of Getting Sober
 


 
 
posté le 19-02-2018 à 10:28:44

Les chansons courtes de Plume

La femme de mon épicier (1998)
Les bobettes à Bedê (1975)
Hygiène (1976)
Ti Jésus (1981)
Les popsicles (1990)
 Chanson de Jean-Claude (1983)
La marde (1976)
 


 
 
posté le 11-02-2018 à 13:21:50

Succès radiophoniques : Francophone 1987

Michel Rivard : Ma blonde et les poissons
Marjo : Les chats sauvages
Marie Philippe : Je rêve encore
Lio : Les brunes comptent pas pour des prunes
Michel Pagliaro : Dangereux
 


 
 
posté le 09-02-2018 à 09:24:41

Stranglers des années 1980

Golden Brown (1981)
Always The Sun (1986)
European Female (1982)
Skin Deep (1985)
 


Pop
 
 
posté le 08-02-2018 à 06:40:48

Le bon vieux temps du jazz

Si vous voyez le cigle rouge et blanc de la compagnie Arbors Jazz sur une pochette, ceci vous assure que : 1)- Le ou les artistes en vedette sont des vétérans 2)- La musique est joyeuse et ancienne 3)- C'est un enregistrement de grande qualité. Incontournable! Dan Barrett joue du trombone et partage la même passion qu'Al Jenkins, trompettiste. Sourires assurée ? Mais oui, car c'est un produit Arbors.

Dan Barrett & Al Jenkins, Isle Of Capri, 1996, Reunion With Al

 


 
 
posté le 07-02-2018 à 07:20:40

Steve et les étoiles

Le joueur de trombone Steve Davis était, au moment de ce disque, une recrue dans l'univers jazz et il a eu droit à ce qui est habituellement réservé aux musiciens d'expérience : des accompagnateurs étoilés. L'ensemble est joué avec rigueur et cohésion, pour un des très bons disques de jazz de la décennie 1990.

Steve Davis, One For All, 1997, Dig Deep

 


 
 
posté le 06-02-2018 à 08:27:38

Au-delà de l'image

Ne pas se fier à l'image. En regardant cette femme, on pourrait croire qu'elle est une vendeuse de produits de beauté dans son quartier et qu'elle a décidé d'enregistrer à compte d'auteur ses chansons favorites du répertoire tarte. Pas ça du tout : c'est du blues très ressenti, de la soul à fleur de peau. Faut aussi ne pas tenir compte que Diane Bleu chante du blues. Comme cliché de nom, on n'imagine pas mieux. Celui qui ne s'est pas trompé est le guitariste Ronnie Earl, qui, ayant mis la main sur les deux premiers disques indépendants de madame Bleu, s'est pressé de l'engager comme chanteuse pour ses Broadcasters. Une bonne décision, car cela permet d'entendre ce trésor plus facilement qu'avec les moyens du bord de ses débuts. La chanson : un classique de Buddy et Ella Johnson, de 1948.

Diane Blue, Since I Fell For You, 2006, Here I Am

 


 
 
posté le 05-02-2018 à 16:08:47

50 années avec Van Morrison

Madame George (1968)
Domino (1970)
Tore Down à la Rimbaud (1984)
Back On Top (1999)
Fast Train (2002)
Party's Over (2017)
 


Pop
 
 
posté le 03-02-2018 à 05:57:28

Mes disques favoris : Vanthology

Little Milton : Tupelo Honey
Freddie Scott : Brown Eyed Girl
Chuck Jackson : Moondance
William Bell : Have I Told You Lately
 


 
 
posté le 02-02-2018 à 06:47:00

Duo pour notre plaisir

Ils ne sont pas jolis... mais en les écoutant, tout devient beau. Américain de naissance, Chris Whiteley est établi à Toronto depuis longtemps. C'est un multi instrumentiste : guitare, basse, claviers, harmonica et, de plus, il chante. Il ne devrait pas, quand on peut compter sur Diana Braithwaite, un peu une encyclopédie du "chant noir", autant à l'aise dans la soul, le blues, le jazz. Le duo présente tous ces styles, avec parfois des incursions davantage pop. C'est toujours agréable à écouter. L'équipe a fait ses premiers pas au début des années 2000 et a sept disques sur le marché. Je souligne que Diana Braithwaite est une descendante du premier couple noir à s'établir à Toronto, au 19e siècle.

 


 
 
posté le 01-02-2018 à 06:54:09

La surprise du vétéran

Avec le vétéran Delbert McClinton, on sait à quoi s'attendre à chaque nouveau disque : du néo-soul teinté de rock. avec la voix qui grogne. Ce n'est pas le cas ici : Delbert, avec près de 50 années de carrière, décide de nous surprendre avec l'aide de chansons légères, parfois amusantes. L'ambiance est tout de même relax, un peu comme les pieds de la pochette.

Delbert McClinton, Rosy, 2017. Prick Of The Litter

 


Pop