Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 31-01-2017 à 20:15:40

Source : Whole Lotta Shakin' Goin' On

Jerry Lee Lewis (1957)
Roy Hall (1955)
Big Maybelle (1955)
 


 
 
posté le 30-01-2017 à 19:01:47

Parodie très méchante

Johnnie Ray : Cry (1951)
Stan Freberg : Try (1952)
JOHNNIE RAY
 


Pop
 
 
posté le 28-01-2017 à 10:34:42

Petit palmarès québécois des années 50

Michel Louvain : Lison (1958)
Yvan Daniel : Ce soir ma Ninon (1959)
Marc Gélinas : Aide-toi et le ciel t'aidera (1957)
Hervé Brousseau : Le patin (1958)
 


 
 
posté le 26-01-2017 à 22:19:04

Le charme de Beverly

Une découverte relativement récente pour moi. Il faut dire que Beverly Kenney n'a laissé derrière elle aucune chanson à succès, ni de microsillons ayant été populaires. Qu'un charme certain dans la voix et le fait rare de présenter un jazz sous forme de chansons qui dépassent rarement deux minutes et trente secondes. Cette jeune femme s'est enlevé la vie en 1960, à l'âge de 28 ans. J'avais déjà présenté une pièce de cette talentueuse artiste. Suivez le lien :

http://mariomusique.vefblog.net/59.html#Beverly_Kenney_avait_une_tres_jolie_voix

 


 
 
posté le 25-01-2017 à 18:47:21

Jazz européen : Bobby Jaspar

Un apport de haute qualité de l'Europe à l'univers du jazz. Le saxophoniste et flutiste Bobby Jaspar était belge. Il a enregistré à Paris, mais aussi aux États-Unis. C'est le cas du disque éponyme illustré ci-haut. À propos des enregistrements parisiens, Jaspar avait comme guitariste un homme qui allait s'illustrer loin du jazz : Sacha Distel. Notre musicien est décédé en 1963, avant d'atteindre la quarantaine.

Bobby Jaspar, Doublement, 1957, Bobby Jaspar

 


 
 
posté le 24-01-2017 à 19:55:43

Un extraordinaire mauvais disque

Le tout débute par des accords de guitare graisseuse, sur fond de rythme bas du cul, jusqu'à ce qu'arrive une Minnie-Petite-Souris avec une voix claire et pointue. Le solo de saxopĥone est infect et cache un secret que je réserve pour le deuxième paragraphe. Les paroles sont des clichés : "C'est le paradis quand je suis près de toi", "Quand tu es avec moi, mon coeur bat." Et pourtant, malgré cet amateurisme, ce disque sera un grand succès aux USA, atteignant le numéro 5 en janvier 1961. La chanson sera reprise par des petites pointures du style John Lennon et Linda Ronstadt. Led Zeppelin fera référence à cette pièce sur leur microsillon House Of The Holy (Avec la chanson D'Yer Maker).

Rosie Mendez Hamlin, ayant tenté un retour au cours des années 1970 et participant par la suite à des spectacles nostalgiques, ne s'est pas privée pour raconter cette aventure de jeunesse. Elle avait alors 15 ans et avait écrit la chanson. Le groupe Originals était formé de copains de son école. Tous étaient d'origine mexicaine, ou moitié mexicains. Ils habitaient à San Diego. Un jour de 1960, ils décident d'enregistrer leur chanson pour tenter de la faire accepter par une compagnie de disques. Ils mettent leurs économies en commun et se dirigent vers le studio le moins coûteux, situé dans un... hangar d'avion. L'aviateur avait acheté un vieux graveur d'acétates, pour attirer les gens du coin. Bref, ce fut enregistré non sur ruban, mais sur un acétate tournant à 78 tours.

 


Pop
 
 
posté le 23-01-2017 à 19:49:16

Source des cornichons

Nino Ferrer : Les cornichons (1967)
James Booker : Big Nick (1963)
 


 
 
posté le 21-01-2017 à 11:28:36

Un grand 45 tours : Kenny Ball

Le mouvement de jazz dixieland est né au cours des années 1940, comme une tentative de recréer les premiers enregistrements de cette musique. Idée très discutable mais qui, au fil des années, a pris une direction qui lui est propre. C'est de la musique joyeuse, entraînante, amusante. De la musique pour faire sourire.

Le chef de file du mouvement, en Angleterre, fut le trompettiste Kenny Ball et son groupe les Jazzmen. Très célèbre dans son pays, Ball n'aura qu'un seul succès radiophonique sur la scène internationale. Mais quel disque formidable! Un peu dans la norme au début, mais qui déroule en crescendo, pour atteindre une finale véritablement endiablée et irrésistible.

 


 
 
posté le 20-01-2017 à 08:31:10

Mes disques favoris : Le premier Hou-Lops

Jeux de danses

Caravan

Escapade
T'as 16 ans demain

Il y a des hommes qui, évoquant leur enfance, vont parler de leur tricycle, d'un ours de peluche ou d'un train électrique. Pour ma part, je pense tout de suite au premier microsillon des Hou-Lops : Voici les Têtes Blanches. J'avais huit ans quand, au début de 1964, mon grand frère est arrivé à la maison avec ce 33 tours. Je n'avais jamais entendu un disque plus merveilleux! Les Hou-Lops sont immédiatement devenus mes idoles et même de nos jours, j'ai beaucoup d'affection pour ces jeunes de Saint-Hyacinthe.
 


 
 
posté le 19-01-2017 à 14:44:43

Le style Tamla-Motown

Supremes : You Can't Hurry Love (1966)
Four Tops : I Can't Help Myself (1966)
Martha & The Vandellas : Dancing In The Street (1964)
 


 
 
posté le 18-01-2017 à 00:43:51

Influence Tamla-Motown

Toys : A Lover's Concerto (1966)
Len Barry : One Two Three (1965)
Chiffons : Sweet Talkin' Guy (1966)
Gloria Jones : Tainted Love (1965)
 


 
 
posté le 17-01-2017 à 06:31:08

Un grand 45 tours : Maxine Nightingale

Une chanson par-fai-te pour le format 45 tours. Dépasse à peine trois minutes, avec un refrain accrocheur, souvent répété, et un ensemble facile à retenir, incitant à taper dans les mains ou à siffler après seulement six secondes d'écoute. De plus, ce disque a des racines. La première fois que je l'ai entendu, je croyais que c'était un inédit de Martha & The Vandellas modèle 1965. À tous points de vue, cette chanson imite la formule magique de la firme Tamla-Motown du milieu des années 1960. Réussite de A à Z ! Tentez de résister à ce petit truc !

Maxine Nightingale, Right Back Where We Started From (1976)

 


 
 
posté le 16-01-2017 à 09:36:11

Mes disques favoris : Charlebois (éponyme, 1972)

Fu Man Chu
Fais-toi z'en pas
Conception
Ce disque sans titre de 1972 est mon favori de Charlebois. Je le considère comme son meilleur, d'autant plus que c'était la dernière fois que le Québécois baroque se manifestait. Par la suite, il y aura de bonnes chansons, mais aussi des pièces convenues et peu créatives. De la créativité, ce disque en débordait. Charlebois pouvait compter sur de très bons musiciens : Christian St-Roch à la batterie, Marcel Beauchamp à la guitare et surtout Bill Gagnon, à la basse, offrant ici un jeu lumineux (Prêtez attention à cette basse).
 


 
 
posté le 15-01-2017 à 16:47:00

Boogie avec Sammy

Sammy Price était un pianiste de boogie woogie, associé à la maison Decca, dans la seconde moitié des années 1930 et pendant les 1940. On l'a aussi croisé sur une grande quantité de disques de R & B et l'homme, entre deux sessions, avait le temps d'enregistrer ses propres microsillons. Le voici en pleine forme, sur ce joyeux disque formidable. Vous constaterez que le vétéran avait toujours le doigté de ses vingt ans.

Sammy Price, Barefoot Boogie, 1975, Definitive Black & Blue Session

 


 
 
posté le 13-01-2017 à 00:36:22

Chansons d'amitié

James Taylor : You've Got A Friend (1971)
Todd Rundgren : Can We Still Be Friends (1978)
Staple Singers : Touch A Hand Make A Friend (1973)
Queen : You're My Best Friend (1975)
 


Pop
 
 
posté le 11-01-2017 à 18:33:00

Amitié : Gilles et Véronique

Chère Véronique (1972)
Blanc après noir (1978)
Au début de l'année 1972, Gilles Valiquette était le guitariste des Séguin, travaillant à un microsillon à paraître chez Warner Bros. De passage aux bureaux de la compagnie
 


 
 
posté le 10-01-2017 à 00:24:34

Amitié : Muddy et Johnny

Deep Down In Florida
Walkin' Thru' The Park
Mannish Boy
 


 
 
posté le 08-01-2017 à 23:37:50

Grand Zoot

Zoot Sims fut un des plus grands saxophoniste de l'histoire du jazz. Très productif, de plus ! Au nombre impressionnant de ses disques, ajoutons ceux auxquels il avait participé comme musicien invité. Par contre, comme beaucoup de vétérans de l'âge d'or des années 50, Zoot n'était plus "dans le coup" pour la jeune génération jazzée des années 70 et 80. Ceci n'empêchait pas l'homme de demeurer fidèle à son style et à sa perception de cette musique. Comme témoignage : un extrait de ce microsillon, enregistré deux années avant son décès.

Zoot Sims, Emaline, 1983, Suddenly It's Spring

 


 
 
posté le 08-01-2017 à 00:16:47

Charlie Musselwhite : 50 ans de blues

Christo Redentor (1967)
Blues In The Dark (1979)
Seems Like The Whole World Was Crying (1984)
Blues Got Me Again (1991)
If I Should Have Bad Luck (2003)
Always Be My Friend (2015)
 


 
 
posté le 07-01-2017 à 05:40:47

Orgue Rock : Une pièce d'exception

La pièce titre du second album de Blue Rodeo est exceptionelle à plusieurs points de vue : 1)- Il n'y en a aucune autre, dans leur discographie, qui lui ressemble. 2)- Ses huit minutes sont davantage que la moyenne temporelle de leur répertoire. 3)- C'est sans doute la seule chanson du groupe avec une influence. 4)- Enfin, c'est une incroyable chanson rock.

L'influence est évidente : les Doors. L'organiste Bob Wiseman marche sur les traces de Ray Manzarek. Ajoutons le passage central néo-psychédélique et on pourrait croire que Diamond Mine a été enregistré en 1969 par un groupe californien. Un fait particulier : malgré sa longueur, son ambiance pas tout à fait propre à 1989, cette chanson fut un grand succès sur les ondes radiophoniques Rock-F-M du Canada.

 


 
 
posté le 05-01-2017 à 22:29:57

Renaissance québécoise

Le doux chagrin (1977)
Pavane Moi mes souliers (1982)
 


 
 
posté le 05-01-2017 à 00:21:11

Ce que vous voulez entendre du Brésil

À mes yeux, il me semble que Gilberto et Jobim furent à eux seuls les Beatles du Brésil des années 1960, tant les chansons alors présentées sont devenues célèbres, presque des synonymes du Brésil. Peut-être aussi une musique touristique pour les nord-occidentaux...  La comédienne, chanteuse et guitariste Nara Leao, grande vedette dans son pays, présente ici un disque où tous ces airs se côtoient. Les touristes ont dû être heureux. La femme est décédée en 1989. Je crois bien que vous reconnaîtrez cette pièce ensoleillée. D'ailleurs, au Brésil, au cours de notre hiver, ils sont en été.

Nara Leao, Mahna de Carnaval, 1986, Garota De Ipanema

 


 
 
posté le 03-01-2017 à 22:27:26

Keb' Mo' : Classé Blues

Voici le premier disque de Keb' Mo' et comme son contenu était blues. on l'a tout de suite mis dans une petite bouteille avec l'étiquette Blues. La suite allait prouver que l'homme était aussi un artiste folk et soul. Quoi qu'il en soit, Keb' Mo', peu importe ce qu'il nous présente, demeurera un artiste à l'approche sympathique.

Keb' Mo', Love Blues, 1994, Keb' Mo'

 


 
 
posté le 02-01-2017 à 21:02:15

Chie chante

Ce qui m'a toujours étonné chez cette pianiste est qu'elle est une frêle japonaise qui a la voix d'une Américaine noire et obèse de 75 ans. Elle croise ici le fer avec un confrère yankee pour ce disque moyen. Cependant, la pièce titre, reprise d'un succès 1955 des Platters, est intéressante. Ah, au fait, si vous êtes parent d'un nouveau-né féminin, ne le baptisez pas du prénom de mon invitée, car ce n'est pas le même sens en français...

Chie Ayado & Junior Mance, Only You, 1996, Only You