 Bien que Californien de naissance, Kid Ramos est une figure importante de la scène blues-rock du Texas, jouant sur les disques des autres, proposant les siens, sans oublier ses années de service avec les Fabulous Thunderbirds, comme successeur de Jimmie Vaughan. D'ailleurs, notre Kid a un point commun avec ce dernier : il a une mauvaise voix. Parlons d'une voix banale... Ceci est son premier disque solo, davantage rock que blues, avec un aspect "Racines" évident qui fait penser au R & B des années 1950 : piano boogie et cuivres à l'unisson. Une chose est certaine : cet homme est un superbe guitariste. Allons-y avec une pièce instrumentale, afin de ne pas entendre sa voix...
Bien que Californien de naissance, Kid Ramos est une figure importante de la scène blues-rock du Texas, jouant sur les disques des autres, proposant les siens, sans oublier ses années de service avec les Fabulous Thunderbirds, comme successeur de Jimmie Vaughan. D'ailleurs, notre Kid a un point commun avec ce dernier : il a une mauvaise voix. Parlons d'une voix banale... Ceci est son premier disque solo, davantage rock que blues, avec un aspect "Racines" évident qui fait penser au R & B des années 1950 : piano boogie et cuivres à l'unisson. Une chose est certaine : cet homme est un superbe guitariste. Allons-y avec une pièce instrumentale, afin de ne pas entendre sa voix...Kid Ramos, Done Deal, 1995, Two Hands One Heart

 J'ai toujours pensé que le blues était aussi une image. Or, cette femme ressemble à tout, sauf à une chanteuse de blues! Il s'agit du premier effort d'une Américaine qui demeure en Suisse. Elle offre adroitement de la soul blanche avec du blues-rock.
J'ai toujours pensé que le blues était aussi une image. Or, cette femme ressemble à tout, sauf à une chanteuse de blues! Il s'agit du premier effort d'une Américaine qui demeure en Suisse. Elle offre adroitement de la soul blanche avec du blues-rock. Lilly Martin, Don't Ask Me Nothin' About The Blues, 2015, Right Now

 Ce coup a été fait quelques fois, au cours des dernières années : un ensemble vocal de jeunes femmes qui interprètent des chansons anciennes. Pas de mal en soi : c'est une façon amusante de présenter ces pièces, la plupart inconnues du grand public, malgré leur popularité d'origine. C'est le second disque de ces Martiennes et je dois avouer que le choix des pièces est un peu plus pointu que sur leur opus initial... Vous n'aurez tout de même pas de mal à reconnaître ce classique de Duke Ellington (1941) et nos extra-terrestres ont ajouté des choo choo choo rigolos.
Ce coup a été fait quelques fois, au cours des dernières années : un ensemble vocal de jeunes femmes qui interprètent des chansons anciennes. Pas de mal en soi : c'est une façon amusante de présenter ces pièces, la plupart inconnues du grand public, malgré leur popularité d'origine. C'est le second disque de ces Martiennes et je dois avouer que le choix des pièces est un peu plus pointu que sur leur opus initial... Vous n'aurez tout de même pas de mal à reconnaître ce classique de Duke Ellington (1941) et nos extra-terrestres ont ajouté des choo choo choo rigolos.Girls From Mars, Take The A Train, 2016, Return To Planet Swing


 Barbra Lica est une jeune chanteuse canadienne avec trois disques à son actif. Si le premier nous la présentait dans le domaine du jazzé, les suivants sont de nature différente. Il s'agit de musique pop très légère, parfois un peu enfantine, charmante et accrocheuse. Si vous aimez les chansons avec des Là Là Là Là, Barbra devient votre choix impératif. Pour ajouter à la légèreté, mon invitée a la voix d'un oiselet.
Barbra Lica est une jeune chanteuse canadienne avec trois disques à son actif. Si le premier nous la présentait dans le domaine du jazzé, les suivants sont de nature différente. Il s'agit de musique pop très légère, parfois un peu enfantine, charmante et accrocheuse. Si vous aimez les chansons avec des Là Là Là Là, Barbra devient votre choix impératif. Pour ajouter à la légèreté, mon invitée a la voix d'un oiselet.Barbra Lica, Canoe, 2014, Kissing You
 Rebecca Kilgore rend hommage à la seconde partie de la carrière de Maxine Sullivan, c'est-à-dire qu'on ne croisera pas sur ce disque les folklores écossais et irlandais typiques des débuts de Maxine. Ce n'est pas trop grave, car il y a ici plein de chansons interprétées par d'autres femmes au cours des années 1930-40. Madame Kilgore est égale à elle-même. Ce qui provoque l'étincelle est le trio qui l'accompagne : un pianiste doué, et surtout un clarinettiste dont les interventions charmantes font sourire. C'est un disque léger comme un papillon.
Rebecca Kilgore rend hommage à la seconde partie de la carrière de Maxine Sullivan, c'est-à-dire qu'on ne croisera pas sur ce disque les folklores écossais et irlandais typiques des débuts de Maxine. Ce n'est pas trop grave, car il y a ici plein de chansons interprétées par d'autres femmes au cours des années 1930-40. Madame Kilgore est égale à elle-même. Ce qui provoque l'étincelle est le trio qui l'accompagne : un pianiste doué, et surtout un clarinettiste dont les interventions charmantes font sourire. C'est un disque léger comme un papillon.Rebecca Kilgore, Get Out And Get Under The Moon, 2001, Harlem Butterfly
 Il semble que les frères de vedettes établies aient eu beaucoup de mal à se faire entendre, qu'ils ont souffert de trop de comparaisons. De mémoire vivre : les frérots de Paul McCartney, Pete Townshend, de Mick Jagger, ont tous enregistré des disques, sans succès. Voici le cas du p'tit frère de Nat King Cole. Freddy a débuté dans l'ombre de Nat au cours de la période de gloire de celui-ci. Il a peu enregistré par la suite. Un de ses disques des années 70 portait le titre de "Le Cole que personne ne connaît" et le premier des 1990 avait un titre limpide : "Je ne suis pas mon frère, je suis moi-même" Ouch... Semble que Freddy ait changé d'avis, puisque le voici rendant hommage au grand frère. Notez bien que Freddy ne pige que deux succès dans le répertoire de Nat et que les autres pièces proviennent des années 1940, moment où Nat King était un musicien de jazz. Or, Freddy Cole, très actif depuis les années 1990, est aussi un pianiste de ce style. Pour lui, la vie a commencé à l'âge de la retraite. Ce disque a été réalisé alors que l'homme avait 85 ans. La version d'origine date de 1950.
Il semble que les frères de vedettes établies aient eu beaucoup de mal à se faire entendre, qu'ils ont souffert de trop de comparaisons. De mémoire vivre : les frérots de Paul McCartney, Pete Townshend, de Mick Jagger, ont tous enregistré des disques, sans succès. Voici le cas du p'tit frère de Nat King Cole. Freddy a débuté dans l'ombre de Nat au cours de la période de gloire de celui-ci. Il a peu enregistré par la suite. Un de ses disques des années 70 portait le titre de "Le Cole que personne ne connaît" et le premier des 1990 avait un titre limpide : "Je ne suis pas mon frère, je suis moi-même" Ouch... Semble que Freddy ait changé d'avis, puisque le voici rendant hommage au grand frère. Notez bien que Freddy ne pige que deux succès dans le répertoire de Nat et que les autres pièces proviennent des années 1940, moment où Nat King était un musicien de jazz. Or, Freddy Cole, très actif depuis les années 1990, est aussi un pianiste de ce style. Pour lui, la vie a commencé à l'âge de la retraite. Ce disque a été réalisé alors que l'homme avait 85 ans. La version d'origine date de 1950.Freddy Cole, Mona Lisa, 2016, He Was The King
 Un guitariste à la voix inhabituelle consacre son premier disque à l'interprétation de chansons de Georges Brassens, cela de façon tout autant inhabituelle. Les hommages à l'oncle Georges ont l'habitude d'être acoustiques, alors qu'ici, Christian Roberge ajoute de l'électricité un peu partout, sans pourtant trahir la musique du légendaire.
Un guitariste à la voix inhabituelle consacre son premier disque à l'interprétation de chansons de Georges Brassens, cela de façon tout autant inhabituelle. Les hommages à l'oncle Georges ont l'habitude d'être acoustiques, alors qu'ici, Christian Roberge ajoute de l'électricité un peu partout, sans pourtant trahir la musique du légendaire.Christian Roberge, P... de toi, 2016, Planète Brassens



 Pour ce disque, la guitariste et chanteuse Debbie Davies reçoit l'aide de trois musiciens de blues, les guitaristes Tab Benoit et Coco Montoya, puis du vétéran harmoniciste Charlie Musselwhite. Sur ce long blues instrumental, Debbie est en vedette, aidée par ses deux confrères, pendant que Charlie prouve une autre fois sa maîtrise du petit instrument. Superbe!
Pour ce disque, la guitariste et chanteuse Debbie Davies reçoit l'aide de trois musiciens de blues, les guitaristes Tab Benoit et Coco Montoya, puis du vétéran harmoniciste Charlie Musselwhite. Sur ce long blues instrumental, Debbie est en vedette, aidée par ses deux confrères, pendant que Charlie prouve une autre fois sa maîtrise du petit instrument. Superbe!Debbie Davies, Sonoma Sunset, 2007, Blues Blast
 J'aime beaucoup ce type de chanteur de France. Les Benoit Blue Boy, Paul Personne, définis comme artistes de blues, même si on croise peu de blues lents sur leurs disques. Parlons plutôt de motifs bleus dans les coins, comme sur cette pièce sympathique et relax. On y entend aussi du rock bleu-blanc-rouge.
J'aime beaucoup ce type de chanteur de France. Les Benoit Blue Boy, Paul Personne, définis comme artistes de blues, même si on croise peu de blues lents sur leurs disques. Parlons plutôt de motifs bleus dans les coins, comme sur cette pièce sympathique et relax. On y entend aussi du rock bleu-blanc-rouge.Raoul Ficel, Le bon còté, 2014, Cinq
 Il y a eu plusieurs disques de ce type, à la fin des années 1990 et début des 2000 : des artistes de reggae, jeunes comme vétérans, rendent hommage à des vedettes de l'univers rock. De mémoire vive : les Rolling Stones, Dylan, Police, Machin Jackson et Pink Floyd ont eu droit à un de ces disques. Les Beatles ont été incontournables, avec deux CD, l'un de 2001 (que je ne possède pas) et celui-ci. Comme dans la majorité de ces disques, il y a du bon et du pouah. J'apprécie ici les chansons à l'origine lentes par les Beatles, rehaussées par un rythme reggae. À l'origine, Let It Be date de 1970 par les Quatre.
Il y a eu plusieurs disques de ce type, à la fin des années 1990 et début des 2000 : des artistes de reggae, jeunes comme vétérans, rendent hommage à des vedettes de l'univers rock. De mémoire vive : les Rolling Stones, Dylan, Police, Machin Jackson et Pink Floyd ont eu droit à un de ces disques. Les Beatles ont été incontournables, avec deux CD, l'un de 2001 (que je ne possède pas) et celui-ci. Comme dans la majorité de ces disques, il y a du bon et du pouah. J'apprécie ici les chansons à l'origine lentes par les Beatles, rehaussées par un rythme reggae. À l'origine, Let It Be date de 1970 par les Quatre.Nicky Thomas, Let It Be, 1999, A Reggae Tribute To The Beatles
 Une chanteuse de soul blanche active depuis les années 1990, mêlant son approche avec un peu de rock et de blues. Avant tout, ce sont les tripes qui comptent! La chanson que je vous offre devrait vous convaincre.
Une chanteuse de soul blanche active depuis les années 1990, mêlant son approche avec un peu de rock et de blues. Avant tout, ce sont les tripes qui comptent! La chanson que je vous offre devrait vous convaincre.Beth Hart, Good Day To Cry, 2016, Fire On The Floor

 Je dois avouer qu'il y a longtemps que je n'avais croisé une pochette macho comme celle-là... Mais cela ne m'empêche surtout pas de me lécher les doigts en écoutant ce jeune homme, dont la carrière n'a pas encore atteint dix années. Dave Keller fait partie de la catégorie "Blanc qui chante comme un Noir", avec toutes ses tripes. Ajoutons des cuivres et une pincée d'orgue Hammond et le portrait est parfait pour rejoindre cette catégorie qui nous a apporté tant de bons chanteurs au fil des décennies. S'il y a une influence Stax chez Keller, l'homme ne propose pas de reprises : que ses compositions.
Je dois avouer qu'il y a longtemps que je n'avais croisé une pochette macho comme celle-là... Mais cela ne m'empêche surtout pas de me lécher les doigts en écoutant ce jeune homme, dont la carrière n'a pas encore atteint dix années. Dave Keller fait partie de la catégorie "Blanc qui chante comme un Noir", avec toutes ses tripes. Ajoutons des cuivres et une pincée d'orgue Hammond et le portrait est parfait pour rejoindre cette catégorie qui nous a apporté tant de bons chanteurs au fil des décennies. S'il y a une influence Stax chez Keller, l'homme ne propose pas de reprises : que ses compositions. Dave Keller, Slow Train, 2016, Right Back Atcha