Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 30-11-2016 à 23:00:11

Beau ! Beau ! Beau !

Il est étonnant de constater qu'une spécialiste de l'interprétation telle Barb Jungr ait si peu touché au répertoire des Beatles. La Britannique nous comble avec ce magnifique disque, où la chanteuse est aidée par un pianiste de talent, John McDaniel, qui chante à l'occasion. Le sommet du disque est un pot-pourri de chansons des Quatre, offertes avec la sensibilité exceptionelle de cette grande dame. Frissons assurés !

Barb Jungr & John McDaniel, And I Love Her + All My Loving + All You Need Is Love, 2016, Come Together

 


 
 
posté le 30-11-2016 à 00:03:36

L'amicale Québec-France : Les femmes aussi !

Pierre Perret : Le zizi (1974)
Rock et belles oreilles : Le Clito (1994)
 


 
 
posté le 29-11-2016 à 00:11:40

La musique et le corps humain

Kevin Parent : Les doigts (1998)
Nancy Dumais : Le nombril (2001)
Thomas Fersen : Deux pieds (2003)
Laurence Jalbert : Les yeux noirs (1990)
Respectables : Cambre tes hanches (1999)
Martin Deschamps : Le gauche (2000)
Térez Montcalm : Ton visage (2004)
Maxime LeForestier : Deux mains (1988)
Les Cyniques : Les soutiens-gorge (1966)
 


 
 
posté le 26-11-2016 à 00:09:57

L'accessible Harry Allen

Dès ses débuts, au milieu des années 1990, les comparaisons ont volé pour définir le saxo Harry Allen. Les deux noms souvent cités étaient Stan Getz et Zoot Sims. De ce dernier, le jeune Allen avait le talent. De Getz, Allen s'est vite montré productif. Je ne connais pas le nombre de disques qu'Allen a pu enregistrer, mais le nombre est sans doute impressionnant. Que ce soient ses disques, ceux en collaboration avec d'autres musiciens ou pour accompagner des chanteuses. De Getz et Sims, Harry Allen a aussi le sens de l'accessibilité. Jamais il ne tente des expériences ou cherche à se montrer 'avant-garde'. C'est du jazz grand public, sans pour autant tomber dans la facilité.

Harry Allen, Cool Man Chu, 1996, Tenors Any One ?

 


 
 
posté le 24-11-2016 à 21:57:23

Une chanson unique : Sylvain Lelièvre

Comme dans le cas des Spermatozoides de Ricet Barrier, voici une chanson unique, c'est à dire que je n'en connais aucune autre abordant un tel sujet. Je ne vous dis pas ce que c'est : il faut écouter attentivement. Les arrangements trouvés par Sylvain Lelièvre sont magnifiques et complètent on ne peut plus ses propos hors du commun.

Sylvain Lelièvre, Le croque-mort à coulisses, 1981,Venir au monde

 


 
 
posté le 23-11-2016 à 23:42:47

Reggae d'amour

Gregory Isaacs a débuté sur disque en 1968 et au moment de son décès, en 2010, il était encore actif, pour une des plus longues carrière dans le domaine du reggae. Une différence avec les autres artistes du style : très peu de prêchi-prêcha religieux (Jah, Rastaman, etc.) et si on croise des chansons à saveur sociale sur sa route, la plupart du temps, l'homme chantait l'amour, cela, avec une très belle voix (bien que c'était devenu plus difficile, au cours des dernières années).

Gregory Isaacs, Cool Down The Pace, 1982, Night Nurse

 


 
 
posté le 22-11-2016 à 23:54:08

Chanson participative

Il existe plusieurs disques de Plume en spectacle, mais celui-ci demeure toujours mon favori. Le chanteur ne présentait que des pièces inédites, devant un public restreint, d'où l'aspect intime de l'ensemble. Pour la drôlerie : la chanson que je vous présente, avec sa longue mise en place. Dans le style participatif, on ne peut imaginer plus rigolo. Plume fait preuve d'une caractéristique de cette époque : il insulte le public : "Une cochonnerie avec des lunettes", "Déniaisez-vous!" etc.

Plume Latraverse, Terre de soleil, 1976, En noir et blanc

 


 
 
posté le 21-11-2016 à 20:50:47

Source et secret : Killing Me Softly

Roberta Flack : Killing Me Softly With His Song (1973)
 


 
 
posté le 17-11-2016 à 18:20:17

Mes disques favoris : American Pie, par Don McLean

American Pie
Vincent
Winterwood
Till Tomorrow
Au moment où la chanson American Pie était populaire (Hiver 1971-72), j'étais adolescent et mon prof d'anglais avait divisé la classe en groupes, avec comme mission de traduire des couplets et de les expliquer devant les autres. Nous avions droit à nos dictionnaires, mais ce n'était pas une mince affaire, car les propos de cette chanson étaient éloignés des "I love you baby I need you". Les paroles d'American Pie sont complexes, entièrement présentées en métaphores.
 


Pop
 
 
posté le 16-11-2016 à 00:33:12

Secret d'une chanson : Charden et Montréal

Des artistes québécois célébrant un lieu européen, cela arrive à l'occasion. Le chemin inverse est profondément rare. J'en connais deux par Trenet, puis celle-ci. Ah : ne pas nommer ce fichu amoncellement de stéréotypes éculés de Cabane au Canada, hein! Pourquoi Eric Charden a-t-il composé une pièce sur Montréal ?

Tout simplement parce qu'en 1969, la compagnie québécoise Gamma avait signé un contrat de distribution pour ses disques français. Invité à passer par Montréal pour de la promo, Charden visite la ville et a l'inspiration pour cette chanson. Il rencontre Tex Lecor, artiste Gamma, et lui demande s'il connaissait un vieux prénom québécois. Alors, Tex lui avait répondu : Dieudonné. Et voilà le secret !

 


 
 
posté le 14-11-2016 à 19:18:40

Un grand 45 tours : Tony Joe White

Le seul succès radiophonique de Tony Joe White et une chanson dont le style allait aiguiller sa carrière jusqu'à nos jours. Tony Joe est un peu comme JJ Cale : on souhaite qu'il fasse toujours la même chose. L'homme possède une voix extraordinaire : chaude, ombragée et, dirais-je, profondément virile. Sur ce disque, cette voix est portée par des interventions lumineuses d'une guitare qui va à l'essentiel, de bons arrangements soul de cuivres et un solo d'harmonica. C'est un disque qui a de la gueule.

Qu'est-ce que le Polk du titre ? Une mauvaise herbe de la Louisiane qui pousse en bordure des forêts et près de la route. Commestible, mais pas tout à fait un régal. Annie vit dans la forêt et est très malchanceuse : son père était un paresseux et ses frères des voleurs. Sa mère est un prison et sa grand-maman a été bouffée par un crocodile (Chunk! Chunk! de nous préciser Tony Joe). Alors, il ne reste qu'une alternative culinaire pour Annie : aller chercher l'herbe polk pour s'en faire une salade.

 


Pop
 
 
posté le 12-11-2016 à 22:10:01

Atmosphère... Atmosphère...

Ernest Ranglin était un guitariste de studio de la Jamaique, se produisant sur des disques de ska et de proto-reggae. En 1969, il décide d'enregistrer un disque romantique et atmosphérique, reprenant à son compte des standards sentimentaux et des succès des récentes années. Je ne sais pas si cet objectif a été atteint en 1969, mais près de cinquante années plus tard, ce microsillon présente un autre aspect, quelque peu étrange...

Pour être honnête, Ranglin ne m'intéresse pas. Le personnage en cause est son organiste : Richard Khouri, lui aussi musicien de studio pour disques de l'univers du reggae naissant. Ranglin lui a sûrement demandé de créer des climats et de demeurer discret. L'orgue utilisé me semble être un Hammond, mais sans doute un modèle qui était déjà ancien. Khouri n'utilise que des notes basses qu'il prolonge.

 


 
 
posté le 09-11-2016 à 23:07:27

Jazz en public

Sarah Vaughan : September In The Rain (1957)
Dave Brubeck Quartet : Perdido (1953)
Modern Jazz Quartet : I'll Remember April (1960)
Anita O'Day : Tea For Two (1958)
Shirley Scott : That's For Me (1964)
Oscar Peterson : I've Never Been In Love Before (1961)
 


 
 
posté le 07-11-2016 à 20:40:26

Édith Piaf aux États-Unis

Kay Starr : If You Love Me (1954)
Louis Armstrong : La vie en rose (1950)
Les Baxter : Poor People Of Paris (1956)
Browns : The Three Bells (1959)
Patti Page : Under Paris Sky (1955)
 


 
 
posté le 04-11-2016 à 21:18:26

Ah les fraises et les framboises

À l'origine, il y avait le violoneux Isidore Soucy, émergeant sur la scène folklorique québécoise au cours des années 1920. Sa famille grandissant, l'homme décide de se produire avec ses enfants, son épouse, des membres de sa parenté. La famille Soucy sera active bien après le décès d'Isidore, produisant des microsillons à bas prix avec des airs de folklore, des chansons de fêtes. Cependant, au début de cette aventure, la famille Soucy régnait sur les palmarès radiophoniques, surtout avec la chanson que je vous présente, considérée comme le plus grand succès sur disque au cours des années 1940 québécoises.

 


 
 
posté le 03-11-2016 à 05:15:03

Nouvelle-Orléans : When The Saints

Paramount Jubilee Singers (1923)
Barbecue Bob (1927)
Louis Armstrong (1939)
Chuckwagon Gang (1949)
Dave Bartholomew (1954)
Weavers (1955)
Bill Haley & His Comets (1956)
Preservation Hall Jazz Band (1982)
Robert Lowery (1992)
Solomon Burke (2006)
 


Pop