








Tantôt décrit comme un artiste folk, tantôt comme un musicien de blues, Big Bill Bronnzy était avant tout un guitariste extraordinaire. J'ai toujours été fou de cette démonstration d'habileté, dont un certain Clapton, Eric de son prénom, prendra bonne note.

Tout le monde est d'accord : les meilleurs enregistrements de Billie Holiday sont ceux des années 1930. Souvent, on mentionne que la femme a entrepris un déclin au cours de la décennie 1950. Pas tout à fait d'accord. À mes yeux, ces disques, pour la compagnie Verve, sont supérieurs à la soupe, arrosée de violons, qui sera son pain quotidien dans les 1940. Vrai que Billie n'allait plus de l'avant et se contentait de réenregistrer ses titres de jadis. Cependant, la majorité des chanteuses de jazz avaient cette approche conservatrice. Billie perdait sa voix ? Vrai à partir de 1957. Les disques Verve de Billie avaient un avantage : le microsillon. Ainsi, Billie profitait, comme tant d'autres vétérans, du temps voulu pour s'exprimer, alors qu'à l'époque du 78 tours, il y avait une limite de 3 minutes 25 secondes. Les musiciens accompagnant Billie - dont le fidèle Lester Young - avaient plus d'espace pour se faire entendre, si bien que le contenu de ces microsillons était davantage jazz que les enregistrements des années précédentes. Billie Holiday est décédée en 1959.Billie Holiday, Please Don't Talk About Me When I'm Gone, 1956







