Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 29-06-2017 à 19:40:54

Voyager

Gilles Vigneault : Beau voyageur (1973)
Claude Dubois : En voyage (1974)
Richard et Marie-Claire Séguin : Nous voyagerons (1974)
 


 
 
posté le 26-06-2017 à 07:04:39

Helen et le bon vieux temps

Le CV d'Helen Humes est étonnant : elle enregistre deux superbes disques de blues en 1929, alors qu'elle est au début de l'adolescence. Elle fait partie de l'orchestre de jazz de Count Basie, puis est un au coeur de l'explosion du Rhythm & Blues du milieu des années 1940, avant d'adopter le style, de chanter du blues et de ne jamais oublier le jazz. Au moment de ce disque, la femme était retirée du monde de la musique, mais se laisse tenter par un retour, accompagnée par des vétérans, dont l'organiste Milt Buckner. Il se dégage de ce disque une grande joie, une belle simplicité juteuse. La plupart des chansons sont des airs anciens, étapes de la carrière de notre Helen, qui, vous le constaterez, malgré sa cinquantaine, avait toujours sa voix de petite souris. La femme est décédée en 1981.

Helen Humes, They Raised The Joint, 1973, Let The Good Times Roll

 


 
 
posté le 23-06-2017 à 05:15:16

Duos soul

Jerry Butler & Brenda Lee Eager : Ain't Understanding Mellow (1972)
 


 
 
posté le 22-06-2017 à 06:25:59

Un vétéran pas du tout vieillot

J'imagine que lors de sa sortie, en 1975, ce disque devait paraître vieillot aux yeux d'une génération de jazz-rock et de pseudo jazz prétentieux. Le CV de Vic Dickenson appelait le respect, puisque l'homme avait prêté son trombone à la musique de Billie Holiday, Coleman Hawkins, Gerry Mulligan et surtout Count Basie. Le disque présentait des pièces archi connues et un peu usées. Cependant, des décennies plus tard, ce microsillon ne sonne pas du tout vieillot. Réjouissant, même. C'est ce qu'on veut entendre du jazz. L'homme est décédé en 1984.

Vic Dickenson, Christopher Columbus, 1975, Gentleman Of The Trombone

 


 
 
posté le 20-06-2017 à 07:34:13

L'histoire du lièvre qui a perdu ses lunettes

En 1972, Jethro Tull triomphe avec le disque Thick As ABrick, qui racontait, sur deux faces, une seule histoire. L'idée de faire suivre ce disque concept par un autre du même style allait de soi. Ce fut A Passion Play, une oeuvre nettement inférieure et qui fut tant décriée par la presse de l'époque que le groupe avait songé à cesser ses activités. Il y avait pourtant sur ce disque une séquence très amusante, originale et bien exécutée : comme un petit conte pour enfants, à propos d'un lièvre ayant perdu ses lunettes. Sur le 33 tours d'origine, c'était la fin de la face A et pour écouter la suite, il fallait se rendre sur la B. Avec la réédition en disque compact, les deux parties ne forment plus qu'une. Tull est ici accompagné par un petit ensemble classique et la narration de Ian Anderson est délicieuse. Pour les gens ne comprenant pas l'anglais, voici un résumé de la fable.

Un jour, un hibou se reposait, debout sur une clôture, quand arrive un kangourou qui lui déclare "Le lièvre a perdu ses lunettes". Un peu plus loin, le pauvre lièvre est couché dans l'herbe, excité parce qu'il ne peut rien voir sans ses lunettes. Une abeille, voulant l'aider, lui dit : "Tu les as sans doute mangées, pensant qu'elles étaient une carotte." Impossible, d'interrompre le hibou, sachant que le lièvre est intelligent et a une bonne vue, quand il porte ses verres. Le kangourou - qui était le gourou des animaux - suggère au lièvre de visiter l'optométriste, mais il se rend compte que le pauvre lièvre ne voit absolument rien sans ses lunettes. Peut-être que le kangourou pourrait transporter le lièvre dans sa poche, mais le pauvre est trop gros pour entrer dans ce lieu. Pendant ces discussions, le lièvre demeure indifférent à toutes ces suggestions, car lui seul sait qu'il possède une seconde paire de lunettes.

 


 
 
posté le 14-06-2017 à 07:28:14

Sur la route

Beau Dommage : Rouler la nuit (1977)
Sylvain Lelièvre : Les autoroutes (1979)
Gaston Mandeville : Douze heures de route (1996)
Daniel Bélanger : Fous n'importe où (2001)
Jean-Pierre Ferland : Sur la route onze (1972)
 


 
 
posté le 12-06-2017 à 22:22:56

Rock au Canada (Années 80)

Rough Trade : High School Confidential (1980)
Martha & The Muffins : Echo Beach (1980)
Colin James : Down In The Bottom (1988)
Loverboy : Turn Me Loose (1981)
 


 
 
posté le 09-06-2017 à 22:21:10

Curieuse ressemblance

Un des premiers disque de Barbara Dennerlein, au moment où elle avait plein de cheveux! On doit beaucoup à cette jeune allemande, qui reprend fièrement l'orgue Hammond dans le domaine jazz, au moment où l'imposant instrument avait été délaissé par les musiciens depuis presqu'une vingtaine d'années. Son intitiative inspirera plus d'un et surtout d'une et. de nos jours, l'instrument a repris sa place au soleil.

La pièce que je vous offre est une reprise d'un titre du Dave Brubeck Quartet (1959) et l'orgue de Barbara présente une curieuse ressemblance avec ceux utilisés par les premiers disques de rock progressif, circa 1969-1972, comme Genesis, Yes, Keith Emerson.

 


 
 
posté le 08-06-2017 à 15:32:06

Chansons engagées

Jacques Michel : Vodka Cola (1980)
Paul Piché : Cochez oui cochez non (1984)
Richard Séguin : Protest Song (1988)
Michel Pagliaro : Les bombes (1987)
 


 
 
posté le 07-06-2017 à 13:00:03

Joyeux petit jazz

La pochette moche de ce disque laisse deviner un produit amateur. Parlons plutôt d'une modeste compagnie de disques de la Nouvelle-Orléans qui n'avait pas les moyens financiers pour faire connaître ces deux enfants de la ville partout dans le monde. Cette petite femme a une voix formidable! Son clarinettiste et directeur musical accomplit du beau travail, dans une optique joyeuse, où la soul, la tradition et le jazz léger font bon ménage. Les noms de ce duo laissent deviner une filiation francophone, comme on en croise souvent à la Nouvelle-Orléans. À l'origine, la chanson que je vous présente était une pièce romantique de Doris Day, en 1956, ici transformée pour notre bon plaisir.

 


 
 
posté le 06-06-2017 à 02:15:10

Amusons-nous avec Irene

Au cours des années 60, elle fut la chanteuse de l'orchestre de Count Basie, avec des bijoux et une chic robe longue. Des années plus tard, elle se proclame reine de la fête, avec ce disque réjouissant, qui n'est pas formellement du jazz ni du blues, mais une rencontre de tout ceci, avec un réel sens de l'amusement. L'organiste Charles Earland met le nez de son Hammond un peu partout. Notre Irene, 68 ans, a une voix beaucoup plus vieillissante que son âge réel. Du bon temps et des sourires!

Irene Reid, I Took The Backdoor Out, 1997, Queen Of The Party

 


 
 
posté le 05-06-2017 à 01:56:15

Jan et le boogie woogie

Jan Preston est une artiste australienne, se spécialisant en boogie woogie. Sur ce disque, elle chante aussi un peu de blues, mais on la préfère dans le boogie. Des chanteuses de blues, il y en a des centaines ; celles s'adonnant au vieil art pianistique sont plus rares.

Jan Preston, Out Of The House, 1999, My Room Of Pianos