Joe Bonamassa oublie son propre répertoire, le temps de ce double CD en public, rendant hommage à deux géants du blues : Muddy Waters et Howlin' Wolf. Le premier disque est consacré à Muddy et se concentre sur les blues lents. L'autre unité est davantage blues-rock, domaine où le Loup excellait. Quoi qu'il en soit, c'est du Joe juteux, avec plein de guitare qui hurle et se cogne la tête contre les murs.Joe Bonamassa, You Shook Me, 2015, Muddy Wolf At Red Rocks

Un chanteur folk présent depuis les années 1980, dans la tradition de ce style musical. Tout simplement des belles chansons, qu'elles soient douces ou davantage rythmées. Une bonne voix, mais qui a changé un peu au fil des années. La simplicité de son approche rend le personnage attachant.Ah, et pour les femmes passant par ici, en plus de la voix, je propose l'image d'un John Gorka jeune. Ajoutez une barbe blanchie et vous ferez Oooooooo...

Ces deux vétérans, spécialistes de blues acoustique, se réunissent pour ce disque consacré à des adaptations blues du répertoire des Beatles. Par ces derniers, la chanson que je propose datait de 1965.Mick Kolassa & Mark Telesca, I Feel Fine, 2017, You Can't Do That
Ces jeunes gens optent pour le style manouche, afin de rendre hommage aux chansons du passé de la France. Le contenu de leur disque étant si ancré dans la culture de leur pays, je ne comprends pas trop pourquoi le nom de l'ensemble est anglais ni pourquoi il y a quelques chansons anglophones, archi usées et qui n'apportent rien de particulier à ce disque. J'aime beaucoup la joyeuse pochette. À l'origine, la chanson que je propose était de Ray Ventura et ses Collégiens.Avalon Jazz Band, Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux, 2016, Je suis swing

Pete Allen est un Britannique, actif sur disque depuis le milieu des années 1970, se spécialisant en jazz dixieland. Il a beaucoup enregistré et devient un musicien idéal pour les festivals. Pour l'ambiance festive, rien de mieux que Pete !
Le disque illustré ci-haut est une compilation d'extraits de trois CD enregistrés au début des années 1990. Le vétéran Hawkins était plein de bonnes intentions et la majorité de ces pièces étaient excellentes : R & B, blues, jazzy, soul et un peu de rock & roll, pour rappeler ses racines des années 1950. Résultat impopulaire, inconnu. Hawkins n'est pas le premier vétéran à être boudé lors d'une tentative de retour. Des gens comme Chuck Berry, Little Richard et Bo Diddley ont vécu cette situation.Ce que j'ai toujours trouvé dommage, dans le cas de mon invité, est que sa panoplie de têtes de squelettes, de gris-gris et de pierres tombales a toujours jeté de l'ombre sur le fait que cet homme avait une voix évocatrice admirable et qu'il composait des bonnes chansons. Sur cette compilation de 18 titres : que ses créations et seulement trois reprises, dont une de Tom Waits.
La magicienne du gros orgue Hammond propose ce disque de 1992 où elle est seule. Elle joue donc la rythmique avec son instrument. Cette Allemande a souvent présenté du nouveau jazz des plus intéressant.Barbara Dennerlein, It's Me, 1992, Solo

Je vais vous avouer ma croyance : le monde pop-rock en est un de l'image. Encore plus difficile quand on est une femme. Or, Joanna Connor n'est pas jolie. D'autres femmes avec des guitares électriques et du blues-rock ont réussi à se faire entendre, mais elles sont belles. Alors, Joanna rame depuis ce premier disque, de 1989, pour une poignée de gens qui la connaissent et pour personne d'autre. Pas qu'elle soit mauvaise, bien que sur sa route, il y a eu des disques un peu ordinaires. Cependant, ses réussites sont aussi intéressantes que celles qui pavoisent.Joanna Connor, Playing In The Dirt, 1989, Believe It
En regardant cette pochette, on devine tout : Noire américaine obèse qui grogne du blues et qui, face à un piano, joue du boogie woogie ou du R & B ancien style. Exact! Même jeune, Katie Webster le faisait. Une carrière qui va des années 50 jusqu'à son décès, en 1999, en fermant les yeux sur un arrêt d'une dizaine d'années pour s'occuper de ses jeunes enfants. Tout ça est vraiment très bien!Katie Webster, I'm Still Leaving You, 1989, Two-Fisted Mama




Un article pour l'amie Nikole, faisant suite à ses paroles, chez elle, à propos du décès de Jacques Higelin. Au Québec, au cours des années 70, les artistes de France, du moins les plus jeunes, avaient beaucoup de mal à se faire entendre. N'entrait ici que la soupe. Il faut avouer que du point de vue rock, nous avions un produit local très populaire. Une chanson que je connaissais bien était celle que je vous présente.À ce moment, j'étais soudé à un bar rock du nom de Rio. La pièce d'Higelin était la seule de France à se faire entendre. Aucune autre boîte ne la faisait tourner. C'est rock, certes, mais sur un rythme très bondissant, si bien qu'à chaque occasion, les plus enracinés à leurs chaises descendaient vers la petite piste de danse. J'aimais bien la façon dont l'homme gueulait, sans oublier la guitare imitant une arme et une bonne intro à l'harmonica.





