Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 31-07-2017 à 21:07:33

Un grand classique : Benny Goodman

Benny Goodman : Sing Sing Sing (1938)
Sing Sing Sing
 


 
 
posté le 30-07-2017 à 19:05:26

Un autre grand classique : Duke Ellington

Duke Ellington : Take The A Train (1941)
On peut compter une quinzaine de piéces de Duke Ellington qui nous sont parvenues via d'incessantes reprises par des artistes de jazz, mais aussi dans d'autres styles. C'est un nombre important. Ceci ne veut cependant pas dire que le Duke avait composé ces pièces. C'est le cas de Take The A Train, signée Billy Strayhorn, un collaborateur du Duke. Cependant, les arrangements sont du pur Ellington. Le train A auquel le titre se réfère était un trajet de métro allant de Brooklyn à Harlem, puis au nord de Manhattan, à New York.
 


 
 
posté le 29-07-2017 à 21:21:46

Et encore un autre grand classique : Billie Holiday

Billie Holiday : God Bless The Child (1941)
Billie Holiday a écrit les paroles de cette chanson qui deviendra sa plus célèbre. Je le souligne, car ce n'était pas courant de voir une chanteuse de son époque être l'auteure des propos. Avec une citation de la Bible et le mot Dieu dans le titre, on pourrait croire que c'est une chanson religieuse. Pas du tout. C'est même profane, alors que la religion n'aide pas à régler des conflis entre personnes. De ce fait, Billie a écrit les paroles suite à une dispute monétaire avec sa mère, celle-ci s'écriant : Que Dieu bénisse les enfants qui en ont (ont leur propre argent). La chanson a été reprise 38,493 fois jusqu'à nos joure et... tiens : 38.494 fois.
 


 
 
posté le 28-07-2017 à 08:31:52

Un artiste important : Lonnie Johnson

Lonnie Johnson : Tomorrow Night (1948)
Lonnie Johnson a connu une carrière touchant cinq décennies. Souvent catalogué comme un artiste de blues, Johnson a aussi touché au jazz et à de simples chansons, souvent des balades. Avant tout, l'homme était un grand guitariste, même si on pouvait lui reprocher de répéter parfois les mêmes motifs de disque en disque. Natif de la Nouvelle-Orléans, Lonnie Johnson s'établira à Toronto à la fin des années 60. Il est décédé en 1970, âgé de 71 ans, après avoir été heurté par un automobiliste. Il était sans le sou.
 


 
 
posté le 27-07-2017 à 07:43:34

Dix succès rock et une question quiz

Little Richard : Tutti Frutti (1955)
Fats Domino : Ain't That A Shame (1955)
Elvis Presley : Blue Suede Shoes (1956)
Roy Orbison : Ooby Dooby (1956)
Bill Haley & His Comets : See You Later Alligator (1956)
 


 
 
posté le 26-07-2017 à 08:25:40

Sources : Fever

Peggy Lee : Fever (1958)
Little Willie John : Fever (1956)
Catarina Valente : 39 de fièvre (1959)
 


 
 
posté le 24-07-2017 à 21:40:10

Petit palmarès français des années 50

Guy Béart : L'eau vive (1959)
Henri Salvador : Le loup la biche et le chevalier (1950)
 


 
 
posté le 22-07-2017 à 06:14:03

Sachez que Sacha

Peut-être que vous ne le savez pas, mais avant les roucoulades et les chansons comiques de palmarès, Sacha Distel fermait son clapet et était guitariste de jazz, particulièrement au service du saxo Bobby Jaspar. Il jouait aussi sur scène avec les musiciens de jazz de passage et participait à certains disques. Celui-ci est bel et bien un projet solo du pianiste John Lewis, du Modern Jazz Quartet. J'imagine que pour enregistrer dans la Ville Lumière, il fallait engager des musiciens français. Il y en a deux ici : le contrebassiste Pierre Michelot et comme Sacha avait une certaine notoriété, il a droit à son nom aux côtés de celui de Lewis, ainsi que sa photo sur la pochette. Celle-ci est laide, mais présente un élément rare : il pleut et les deux hommes ont les quatre pieds dans l'eau ! Un honnête disque de jazz et une curiosité pour quiconque n'a jamais entendu Sacha Distel à la guitare.

John Lewis & Sacha Distel, All The Things You Are, 1958, Afternoon in Paris

 


 
 
posté le 21-07-2017 à 08:57:19

Les deux vies d'Arthur Lee Maye

This Is The Night For Love
Gloria
Voici une histoire que j'aime beaucoup. Sous le nom de Lee Maye, cet homme fut un voltigeur du baseball majeur au cours de douze années, avec les Braves de Milwaukee, les Astros de Houston, les Indians de Cleveland, les White Sox de Chicago et les Senators de Washington. Pas une vedette, mais un joueur efficace de haut calibre. Ce que les amateurs du sport ignoraient alors est que l'homme, au cours des années 1950, fut un chanteur soliste d'un groupe d'harmonies vocales du nom de Crowns, se présentant alors sous son nom complet d'Arthur Lee Maye.
 


 
 
posté le 19-07-2017 à 21:30:39

Un grand 45-78 tours : Cozy Cole

Cozy Cole : Topsy II (1958)
Cozy Cole a joué de la batterie pour Jelly Roll Morton, Cab et sa soeur Blanche Calloway, puis Louis Armstrong. Excellent curriculum vitae! Au début des années 1950, il abandonne les spectacles sur scène pour devenir professeur de musique dans un collège. L'idée d'enregistrer n'est cependant pas absente de son esprit et, en 1958, il offre un microsillon pour une petite compagnie indépendante. Sur ce disque, il y a une version allongée de Topsy, pièce popularisée par Count Basie en 1937. La maison de disques décide de présenter la pièce en 45 tours, en deux parties.
 


 
 
posté le 18-07-2017 à 23:49:09

Le loup et deux blues influents

Howlin' Wolf : Spoonfull (1960)

Howlin' Wolf : Little Red Rooster (1962)
Rolling Stones : Little Red Rooster (1964)
Cream : Spoonfull (1966)

 


 
 
posté le 17-07-2017 à 19:32:45

Betty Roché : Quel dommage !

En effet, quel dommage de penser que cette chanteuse talentueuse n'aura enregistré que trois disques. Celui-ci est le dernier. Son titre, "Légèrement et poliment", résume bien son contenu, alors que Betty Roché s'attarde surtout à des pièces lentes, la plupart étant des standards circulant dans la sphère jazz.

J'avais déjà présenté cette chanteuse. Suivez ce lien :

 


 
 
posté le 16-07-2017 à 19:03:52

Ian & Sylvia : Folk canadien

Ian & Sylvia : Four Strong Winds (1964)
Un Québécois chante son peuple, sa culture, ses lieux, tout comme un artiste de France, du Mexique, des États-Unis. L'exception : les Canadiens anglais. Dès les premiers signes de succès, ils fichent le camp aux USA et chantent le Mississippi au lieu de parler de leur propre culture. Il y a des exceptions, comme les Guess Who, mais ce sont des cas isolés dans leur discographie. Les plus canadiens des artistes du Canada anglais furent le duo folk formé du couple Ian Tyson et Sylvia Fricker.
 


 
 
posté le 15-07-2017 à 20:33:44

Vêtements

Brian Hyland : Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini (1960)
 


Pop
 
 
posté le 14-07-2017 à 21:02:29

Mini Jupe

Jacques Dutronc : Mini Mini Mini (1966)
Karo : Un garçon en mini jupe (1967)
Minnie & The Kneebones : Me And My Mini Skirt (1967)
 


Pop
 
 
posté le 12-07-2017 à 18:57:38

Garçons aux cheveux longs

Barbarians : Are You A Boy Or Are You A Girl (1965)
 


 
 
posté le 11-07-2017 à 20:45:17

Hippies

Sinners : Les hippies du quartier (1968)
Claude Dubois : Les hippies de Montréal (1967)
Jefferson Handkerchief : I'm Allergic To Flowers (1967)
 


 
 
posté le 10-07-2017 à 18:24:01

Formule classique

Peut-être devrais-je parler d'une musicienne oubliée, mais pour l'être, il faut d'abord avoir été connue, ce qui n'est pas le cas pour cette pianiste et chanteuse suisse. Elle n'a enregistré que deux disques, avec la formule classique du trio : piano, basse, batterie, alternant les pièces instrumentales avec les vocales. Ce n'est pas particulièrement original, mais c'est bien présenté et agréable.

Elsi Blanchi, Teach Me Tonight, 1965, The Sweetest Sound

 


 
 
posté le 07-07-2017 à 19:47:28

Thèmes musicaux d'émissions de télé

Laurel & Hardy
Roadrunner
Green Acres (Les arpents verts)
Addams Family
Gilligan's Island (Joyeux naufragés)
I Dreamed Of Jeannie
Twilight Zone
Alfred Hitchcock
Batman
Robin Hood (Robin des Bois)
Bonanza
(Oups! Mon erreur...)
Mission Impossible
Popeye
Rin Tin Tin
 


 
 
posté le 03-07-2017 à 22:04:01

Obscurité dérapante

Depuis quelques années circule sur Internet une pièce rock intitulée 'Bienvenue dans le néant' par un obscur groupe de New York du nom de Morgen. Genre de truc très décoiffant et particulièrement unique.

Il y a là une manifestation psychédélique de l'époque, mais aussi du proto rock progressif teinté de hard-rock. Le batteur et la basse mènent le bal, avec l'aide d'interventions tranchantes du guitariste, mais le clou de la pièce est le chanteur, à la voix monotone, mais qui offre des dérapements profondément innatendus. Ce chanteur évoque des contes de fée classiques, mais qui ont une conclusion violente à la façon américaine.

 


 
 
posté le 01-07-2017 à 07:48:22

Mes disques favoris : Jerry Lee Lewis

Drinkin' Wine Spo-Dee-O-Dee
Juke-Box
Trouble In Mind
Memphis Tennessee