Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 13-07-2020 à 17:04:45

Succès radiophoniques : Pop 1958

 

 

 

TEDDY BEARS : To Know Him Is To Love Him
JIMMIE RODGERS : Secretly
CONNIE FRANCIS : Stupid Cupid
DON GIBSON : Oh Lonesome Me
BIG BOPPER : Chantilly Lace

 

 

TEDDY BEARS
: Premier disque produit par Phil Spector, enregistré de façon artisanale, dans un garage. Le jeune homme y joue tous les instruments - il n'y en a pas beaucoup - et accompagne vocalement la chanteuse. Les photos de ce groupe présentent un troisième membre, grand garçon athlétique, qui servait de... garde du corps à Spector.

 

 

 

JIMMIE RODGERS : Chanson romantique basée sur la répétition d'accords de piano. Jolie petite chose !

 

 

 

CONNIE FRANCIS : 1958 marque les débuts de cette chanteuse qui sera très populaire jusqu'en 1963. Habituellement, ce sont des sucreries romantiques, mais elle tente ici sa chance avec un rock poids-plume, composé par le futur chanteur Neil Sedaka.

 

 

 

DON GIBSON : Cavalcade country reprise très souvent. En français, ce fut un des premiers succès de Chacha Distance.

 

 

 

BIG BOPPER : Chanson gag pour ce JP Richardson, qui se présente sous son surnom d'animateur de radio. Rendez-vous amoureux au téléphone! L'introduction, avec son Hellllooo Baaaby, sera une expression à la mode, surtout au téléphone! Big Bopper perdra la vie dans l'accident d'avion qui nous enlèvera aussi Buddy Holly.

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 14-07-2020 à 16:32:30  (site)

De vieux airs connus, toujours agréables à entendre....

2. MarioMusique  le 15-07-2020 à 06:59:50  (site)

C'est moins vieux que 1297

 
Pop
 
 
posté le 10-07-2020 à 21:53:27

Famille : Trois générations

 

 

OZZIE NELSON & HARRIETT HILLARD : What's Good For The Goose (1934)

 

 

Ozzie Nelson fut un chef d'orchestre populaire sur disques au cours des années 1930. La chanteuse de l'ensemble était son épouse Harriett Hillard. Le couple passa des disques à une émission de radio, puis à une autre de longue durée, à la télévision. Les Nelson avaient comme partenaires leurs deux fils, dont Eric, dit Ricky. Le public yankee a donc vu grandir Ricky, bel adolescent qui, en 1957, chante dans une des émissions. En route pour la gloire !

 

 

 

 

RICKY NELSON : Poor Little Fool (1958)
Il ne s'est pas passé une année entre 1957 et 1963 sans qu'un disque de Ricky (et plus tard Rick) ne soit un succès radiophonique. On y croisait du rock & roll, des chansons romantiques, des pièces pop à saveur légèrement country. Les autres pionniers du rock détestaient Nelson, parce qu'il était un fils de riche et que son apprentissage était passé par la télé. Qu'importe : Rick Nelson fut un artiste crédible. Chassé par la vague Beatles, notre jeune homme connaît un dernier succès en 1972 avec une chanson particulièrement intelligente et dont je vous ai déjà parlé : Garden Party. Rick Nelson est décédé en 1985 dans un accident d'avion. Mais il y aura une suite...

 

 

GUNNAR & MATHEW NELSON : Travelin' Man (2007)
Eh oui! Les fils jumeaux de Rick Nelson sont aussi chanteurs et musiciens. Ils enregistrent depuis les années 90, dans une veine country rock. J'avoue ne pas trop les connaître et la seule chanson que je possède du duo est une reprise d'un succès de leur papa.

 

Pour écouter Garden Party, voici le lien :

 

http://mariomusique.vefblog.net/221.html#Temps_difficiles_pour_les_pionniers

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 13-07-2020 à 13:46:00  (site)

Salut Mario, intéressant de comparer l'évolution de cette saga musicale...

2. MarioMusique  le 13-07-2020 à 16:28:52  (site)

T'as remarqué comme Ricky ressemblait à sa mère ?

3. jakin  le 13-07-2020 à 19:07:29  (site)

Oui, Même menton, mêmes yeux, presque même visage....

 
 
 
posté le 10-07-2020 à 01:28:27

Hein ? Quoi ? Bing Crosby ?

 

 

BING CROSBY : Exactly Like You (1957)
 

 

Il fut pendant vingt années le plus important vendeur de disques de son pays, la plupart du temps avec des roucoulades romantiques, idéales pour sa voix de chanteur de charme. Cependant, avec les années 50, son étoile pâlit et on ne le retrouve guère sur les palmarès. Cependant, cela n'empêche pas Bing de vouloir s'amuser et c'est ce qu'il fait sur ce microsillon, aidé par un clarinettiste, patron d'une formation dixieland de San Francisco. Étonnant !

 

 

 

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 10-07-2020 à 19:25:07  (site)

C'est encore une musique joyeuse et fraiche au swing caractérisé et cela s'écoute agréablement...même en 2020....

2. MarioMusique  le 11-07-2020 à 04:31:36  (site)

Cette chanson représente assez bien le contenu entier du microsillon.

 
Pop
 
 
posté le 09-07-2020 à 00:21:30

Le Loup nous parle

 

 

 

HOWLIN' WOLF : House Rockin' Boogie (1951)
 

 

Même scénario que dans l'article suivant : j'ai découvert ceci à l'adolescence et cela ne m'a jamais quitté. Ce n'est pas la voix rugueuse et menaçante d'Howlin' Wolf qui m'avait impressionné (car je connaissais déjà), mais le fait que son guitariste Willie Johnson jouait à même  la distortion de l'amplificateur de son instrument. En 1951, hein !

Il me semble évident que ceci était un numéro que le Loup utilisait lors de ses spectacles, excuse pour présenter ses musiciens. Quelle ambiance chaude! Et comme le disait Loup à propos de son guitariste : "Joue jusqu'à temps que ça produise de la fumée."

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 09-07-2020 à 18:57:16  (site)

Encore une pièce que j'aime bien. J'irai voir le loup le soir au coin du bois sous la lune ardente....au pincement d'une corde de guitare...

2. MarioMusique  le 09-07-2020 à 21:04:54  (site)

Ce loup est un de mes héros !

 
 
 
posté le 08-07-2020 à 00:23:53

B.B. s'exprime à la guitare

 

 

B.B. King : Please Love Me (1953)

 

Je connais cette pièce de B.B.King depuis mon adolescence, alors que je l'avais croisée sur un disque hors commerce, acheté pour quelques sous. J'avais été stupéfait de constater qu'un guitariste de blues pouvait s'exprimer de façon si "heavy" sur un disque ancien. En réalité, des enregistrements de l'homme, il m'en est passé des douzaines depuis et je garde mon impression première : je n'ai jamais entendu un B.B. King aussi hargneux avec sa guitare électrique.

Malheureusement, les arrangements de cuivres, trop ronflants, sont convenus. Mais cette guitare, hein !

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. ANAFLORE  le 08-07-2020 à 12:52:14  (site)

Bb je croyais entendre Brigitte Bardot lol

2. MarioMusique  le 08-07-2020 à 22:44:37  (site)

Non, non. C'est un BB garçon.

3. jakin  le 09-07-2020 à 18:55:23  (site)

Un BB King à la guitare mordante comme je l'aime bien. Cette pièce m'impressionne toujours autan....

4. MarioMusique  le 09-07-2020 à 21:04:28  (site)

Il prendra l'habitude d'être davantage flottant que mordant.

 
 
 
 

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