Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 17-08-2015 à 22:33:29

Rockeuses : Années 50

 

Barbara Pitman : I Need A Man (1956)
Kathy Zee : Buzzin' (1958)
Joyce Harris : Got My Mojo Workin' (1960)
Laura Lee Perkins : Come On Baby (1958)
 

 

 

Alors que les femmes étaient nombreuses dans le rhythm & blues et dans le country, elles furent rares dans la sphère du rock & roll naissant, cela jusqu'en 1967. Pourquoi ? Peut-être parce que les premiers succès rock étaient tous masculins et que les gens de l'époque ne pouvaient imaginer une fille au sein de ce groupe de vilains. Pour les années 1950, il y a eu de bons efforts de la part de Janis Martin, Wanda Jackson, de Lavern Baker et un peu de Brenda Lee. Le reste des rockeuses est plus que souvent anecdotique : quelques 45 tours puis s'en vont. Voici quatre exemples.

 

BARBARA PITMAN faisait partie de la famille des disques Sun, ce qui est évident sur le titre que je vous propose.

 

KATHY ZEE : Un très bel effort et une photo formidable.

 

JOYCE HARRIS : Deux faits dignes de mention : cette fille se frottait à un blues de Muddy Waters et l'introduction de son disque est fantastique. Vraiment !

 

LAURA LEE PERKINS : Celle-ci empruntait deux noms connus de l'univers rock pour se forger une identité. Plusieurs efforts en 1958, mais ça n'a pas fonctionné et vous verrez pourquoi : elle avait tendance à en faire trop.

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 18-08-2015 à 17:52:14  (site)

Un beau quarteron de gonzesses (comme on dit en Provence) qui crient à tue tête ? Je ne connaissait pas ?

2. MarioB  le 18-08-2015 à 18:18:08  (site)

D'autres quatuors à venir, pour les décennies suivantes. Merci.

3. Nikole-Krop  le 19-08-2015 à 13:38:15  (site)

Mmouais, pas du tout mon trip ces nanas ...

4. MarioMusique  le 19-08-2015 à 14:52:10  (site)

Ooooo... Il y en aura d'autres ! Merci !

 
 
 
posté le 17-08-2015 à 07:07:10

Qui est Paul Tesluk ?

 

 

 

Paul Tesluk : nom inconnu dans l'histoire de la musique populaire. Pourtant, il ne devrait pas l'être. Johnny & The Hurricanes fut le premier groupe de rock à utiliser un orgue et Tesluk était leur organiste. Connaissant l'importance que cet instrument aura au cours des vingt années suivantes, on devrait honorer notre Paul ! Johnny & The Hurricanes a fait partie de la vague des artistes instrumentaux de rock, très présente entre 1958 et 1963. Le groupe, avec un son costaud, a connu plusieurs succès radiophoniques entre 1959 et 1961, avec des reprises d'air connus qui, à l'origine, n'avaient rien avoir avec le rock. Ainsi, la pièce que je vous offre, leur plus important succès, était le thème d'un film western, Red River, de la fin des années 1940. Pour votre information, Johnny était le saxophoniste. Paul Tesluk est le premier, à droite.

Johnny & The Hurricanes, Red River Rock (1959)

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 17-08-2015 à 15:59:26  (site)

Un air qui ne m'est pas inconnu !

2. MarioBergeron  le 17-08-2015 à 16:19:52  (site)

Les pièces à succès des groupes instrumentaux étaient souvent reprises par les groupes du style, sur leurs albums. Il existe sans doute une version de France, avec un autre titre, mais sans orgue !

 
 
 
posté le 15-08-2015 à 22:49:59

Bécaud en anglais

 

The Day The Rains Came Down (1958)
Le jour ou la pluie viendra (1958)
 

 

Jane Morgan est le type de chanteuse qui me laisse profondément froid. Cependant, il y a chez elle un aspect qui m'intrigue. Cette Américaine est arrivée à Paris en 1948 et y demeurera quelques années. C'est en France qu'elle enregistre ses premiers disques. Son retour en Amérique passe par Montréal. Elle y chante dans des boîtes de nuit et enregistre même un microsillon destiné aux francophones du Québec. Il y aura chez elle une attirance pour les chansons françaises, qu'elle fera adapter en anglais. Son plus grand succès populaire fut une reprise de Fascination, de Florelle ("Je t'ai rencontrrrrré simplement, mais tu n'as rrrrien fait pour chercher à me plair-heu") Jane Morgan est la première artiste américaine à interpréter Gilbert Bécaud en anglais. La chanson que je vous offre. La face B du 45 tours était la même pièce, mais en français. Elle fut aussi la première à chanter Et maintenant en anglais. On croise aussi une version de Capri c'est fini (Hervé Villard) et sans doute d'autres chansons de France. Je sais qu'il y a eu, sur sa route, un microsillon complet consacré aux créations bleu-blanc-rouge.

 

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. Nyxie  le 16-08-2015 à 06:20:34  (site)

Je trouve sa voix pas très harmonieuse mais bon, les souvenirs font toujours plaisir. Toi aussi tu n'as rrrien fait pour me plaire !..... et pourtant je reviens vers toi avec l'espoir de me retrouver dans tes bras, comme dans tes rrrêves ... n'est-ce pas ?..
Bon dimanche Mario

2. MarioMusique  le 16-08-2015 à 06:22:33  (site)

Je suis très platonique.

3. jakin  le 16-08-2015 à 15:48:16  (site)

Effectivement c'est une chanson que ma mère écoutait souvent, cette voix m'a souvent bercée....

4. MarioBergeron  le 16-08-2015 à 16:19:03  (site)

On pense souvent que les francophones traduisaient les chansons anglaises, mais le chemin inverse existait aussi. Piaf, Trenet, Aznavour, Bécaud, des trucs plus vieux, tout ça a été fait en anglais.

 
 
 
posté le 14-08-2015 à 18:26:17

Ben et le saxo suave

 

 

 

Ben Webster est un des premiers géants du saxophone jazz, cela dès les années 1930, alors qu'il est très en demande par divers orchestres, tant sur scène que sur disque. Parmi ces diverses collaborations, celle avec Duke Ellington a été la plus marquante. Le musicien s'adapte très bien à l'évolution du jazz, tout en gardant un aspect traditionnel. Le disque illustré ci-haut n'est pas son meilleur, mais on y croise cette séduisante démonstration de saxo suave. À vous de juger. Ben Webster est décédé en 1973.

 

Ben Webster, Time After Time, 1959, Ben Webster And Associates.

Tags: #1950-1959
 


 
 
posté le 13-08-2015 à 00:24:00

Dinah et la métaphore

 

 

La plupart des chanteuses de jadis étaient stéréotypées, mais c'était moins le cas chez les artistes d'ébène. Dinah Washington a touché à tout : le blues, le jazz, le rhythm & blues et a terminé sa carrière sous des tonnes de violons. Il va de soi que j'apprécie avant tout la période R & B de Dinah et cette chanson.

 

On n'en fait plus, des comme ça, mais on en faisait beaucoup dans cette sphère musicale. Il s'agissait de laisser croire qu'une chanson se situait en bas de la ceinture en utilisant des métaphores, le tout avec humour. Dinah a perdu son homme et le cherche dans les bars, les honky tonks, un peu partout, car elle ne peut se passer de la "Grosse et longue chose coulissante", qui lui procure un grand effet. Elle croise un guitariste et un pianiste, lui proposant des alternatives, mais il n'y a rien à faire : Dinah a besoin de la "Grosse et longue chose coulissante." On pourrait croire que Dinah est une vilaine, mais il faut comprendre que son petit ami est un joueur de trombone et que la grosse et longue etc. est l'archet de l'instrument. Dinah Washington est décédée en 1963.

 

Dinah Washington, Big Long Slidin' Thing (1953)

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 13-08-2015 à 16:55:48  (site)

Une voix claire et percutante courante dans le R&B, agréable à entendre....

2. MarioBergeron  le 13-08-2015 à 19:13:30  (site)

Ah oui, elle pouvait pousser la note !

 
 
 
 

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