Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 17-10-2019 à 19:38:01

Soul : Grandes voix féminines

 

 

GLADYS KNIGHT & THE PIPS : End Of Our Road (1968)
ARETHA FRANKLIN : Respect (1967)
ETTA JAMES : Tell Mama (1968)
MARTHA & THE VANDELLAS : Dancing In The Street (1964)
IKE & TINA TURNER : Hard Times (1967)

 

 

GLADYS KNIGHT & THE PIPS
: Groupe familial : Gladys et ses cousins, actifs depuis les années 50, s'adressant initialement au public d'ébène, mais avec leur entente avec la firme Motown, Gladys se fait entendre à un plus large niveau. Chanteuse à la voix chaude et habile.

ARETHA FRANKLIN : Active sur disque depuis 1960, mais de façon peu habile. En  passant à la firme Atlantic, en 1967, elle devient la "reine de la soul" avec une série de succès remuants ou langoureux. Cette chanson fut le point de départ et c'était une reprise d'un titre d'Otis Redding. Photo ci-haut.

ETTA JAMES : À mes yeux, la meilleure d'entre toutes. De la dynamite et, sur les pièces lentes, une émotion à fleur de peau. Comme les autres, le succès est venu après des années d'apprentissage. Etta s'adressait surtout au public noir.

MARTHA & THE VANDELLAS : Martha Reeves à la voix de canon et ses deux compagnes, font partie de la saga Motown et cette chanson incroyable est leur joyau. Curieusement, la femme est à peu près disparue avec la décennie suivante.

IKE & TINA TURNER : Oublions la Tina synthé de la décennie 80 : pour l'entendre grogner sur un R & B sans concessions, il faut se tourner vers son passé.

Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. jakin  le 23-10-2019 à 19:13:59  (site)

Des voix que l'on est pas prêt d'oublier....

2. MarioMusique  le 23-10-2019 à 21:33:47  (site)

Eh oui !

 
 
 
posté le 17-10-2019 à 01:36:39

Soul : Une grande voix masculine méconnue

 

 

A Man Needs A Woman (1968)
Dark End Of The Street (1967)
Pouring Water On A Drowning Man (1967)
You've Got My Mind Messed Up (1966)

 

 

James Carr fut une comète étrange dans l'univers soul des années 60. Sa présence n'a pas atteint quatre années et malgré l'aide des producteurs et musiciens doués du studio Muscle Shoals, ses disques n'ont jamais atteint le grand public. Oh, quelques chansons se sont signalées sur les palmarès des stations de radio des Noirs et on peut même affirmer que Dark End Of The Street est devenu un classique du style, surtout à cause des nombreuses reprises de cette chanson.

 

James Carr avait une voix ferme et savait très bien chanter avec toute l'émotion de son coeur. Le principal handicap de l'homme : il souffrait de désordre bipolaire. Pas idéal pour mener une carrière. On raconte qu'en donnant un spectacle, Carr cessait de chanter et ne bougeait plus, car il ne savait plus où il était. Autre anecdote significative : lors d'une séance en studio, les musiciens étaient prêts à enregistrer, mais personne ne savait où se cachait James. Ils l'ont trouvé assis sur le toit, en train de regarder les étoiles. Heureusement, il a pu mener à bout les chansons qu'il nous reste, permettant d'apprécier ce talent qui aurait dû connaître en meilleur sort.

Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 17-10-2019 à 17:23:53  (site)

Pas simple comme maladie

2. jakin  le 17-10-2019 à 18:04:23  (site)

Étoile Polaire ou bipolaire, c'est tout de même une belle voix....

3. Mariomusique  le 17-10-2019 à 21:57:53  (site)

Il a tenté un retour au cours des années 80, sans lendemain. Il est décédé voici quelques années.

 
 
 
posté le 16-10-2019 à 02:04:17

Soul : Grandes voix masculines

 

 

OTIS REDDING : I've Been Loving You Too Long (1966)
MARVIN GAYE : I Heard It Through The Grapevine (1968)
FOUR TOPS : Standing In The Shadows Of Love (1967)
WILSON PICKETT : Mustang Sally (1966)
SAM COOKE : A Change Is Gonna Come (1965)
 

 

 

OTIS REDDING
: Le plus grand d'entre tous! Cet homme s'exprimait avec une rare émotion, particulièrement sur les pièces lentes. Ressemblait à un nerf vivant qui chante. Décédé dans un accident d'avion en 1967. Photo ci-haut.

 

 

MARVIN GAYE : Un géant de la firme Motown, avec une voix certes expressive, mais parfois nuancée. Le succès le suivra au cours de la décennie 1970. Mort assassiné par son papa.

 

 

FOUR TOPS : Levi Stubbs était le chanteur de ce quatuor Motown. Beaucoup de vigueur et de fermeté chez ce chanteur à la voix 'solide'.

 

 

WILSON PICKETT : Le roi des Uh! Ah! Looka Here! Il en parsemait dans toutes ses chansons. On lui pardonne, car c'était tellement efficace et excitant. Uh!

 

 

SAM COOKE : Succès posthume pour ce pionnier. À la manière de Ray Charles et de Pookie Hudson (Spaniels) Cooke a tracé la voie vers le chant soul qui a tant marqué les années 60. Aussi assassiné.

Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. jakin  le 16-10-2019 à 16:02:23  (site)

Des voix que l'on ne se lasse jamais d'entendre en boucle, tant elles font vibrer....

2. MarioMusique  le 16-10-2019 à 18:55:52  (site)

Aucun problème avec ces cinq. Des disques de compilation sont toujours disponibles pour chacun.
Trois autres articles vont suivre, sur le même sujet.

 
 
 
posté le 13-10-2019 à 21:39:18

Temps difficiles pour les pionniers

 

 

RICK NELSON : Garden Party (1972)
DION : New York City Song (1976)
CHUCK BERRY : Fish and Chips (1970)
LITTLE RICHARD : Freedom Blues (1970)
BO DIDDLEY : Infatuation (1972)

 

 

Pour beaucoup de gens, la musique ne passe que par les succès radiophoniques. Ainsi, des artistes n'ayant connu qu'un seul succès sont identifiés à cette seule chanson, alors qu'ils ont enregistré des douzaines d'autres créations.

Les plus grandes victimes de cette situation furent les premiers artisans du rock & roll. Balayés par l'ère Beatles, comme on le sait, ces hommes ont du mal à convaincre le public de leur évolution, de leurs nouvelles influences. Ceci fut présent au cours de la période 1970-1975 alors qu'aux USA, il y avait une vague nostalgique des années 50, permettant à ces pionniers de donner davantage de spectacles que cinq années auparavantr. L'exemple de la mésaventure de Rick Nelson illustre bien ceci.

En 1971, Nelson est invité, avec d'autres vétérans, à un spectacle au Madison Square Garden de New York. Se présentant sur scène avec son groupe, il offre quelques succès de jadis, puis décide de présenter ses récentes chansons, dont une reprise de Honky Tonk Woman, des Rolling Stones. Le public l'a copieusement hué et Nelson est sorti de scène.

Ceci a donné lieu à la chanson Garden Party, où Rick Nelson dit : "J'ai bien appris ma leçon, si je ne peux plaire à tout le monde, je me dois de plaire à moi-même." En conclusion : "Si un souvenir est tout ce que je représente, je ferais mieux de devenir camionneur."

 

 

 

RICK NELSON : Contre toute attente, la chanson devient un succès radio, son premier depuis 1963. Pas de suite : l'homme n'enregistrera que deux seuls microsillons jusqu'au moment de son décès.

 

 

DION : Il en a vu de toutes les couleurs, en tentant de présenter ce qu'il aimait. Au cours des 70 : des chansons de nature folk avec des textes bien pensés. Désert! Cependant, Dion aurait cette lberté à partir de 1989 et on lui doit depuis des disques de haute qualité.

 

 

CHUCK BERRY : Il a certes joué le jeu de la tradition rock, mais ses disques 1970-1975 étaient beaucoup plus bluesés que ses efforts des années 1950. Il passera près de 40 années sans pouvoir enregistrer.

 

 

LITTLE RICHARD : Un contrat avec la maison Reprise présente le pionnier rocker dans une veine davantage soul. Ce n'était pas ce que le public attendait de sa part.

 

 

BO DIDDLEY : Un peu la même situation que Little Richard, avec une soul funky.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 14-10-2019 à 11:20:48  (site)

les aléas du succés c'est le public qui tranche mais qui ne choisit pas

2. Marioromans  le 14-10-2019 à 19:30:07  (site)

Oui, mais c'est un peu dommage.

3. jakin  le 14-10-2019 à 19:45:16  (site)

Salut Mario, Merci de les remettre dans le contexte de ses années compliquées...et au fait joyeux anniversaire....

4. MarioMusique  le 15-10-2019 à 00:33:28  (site)

Rick vous remercie.

 
Pop
 
 
posté le 11-10-2019 à 04:46:40

Une rareté de Leonard Cohen

 

 

 

 

 

Chelsea Hotel No 2 (1974)
Chelsea Hotel No 1 (1972)

 

 

Chelsea Hotel est une célèbre chanson de Leonard Cohen, relatant sa rencontre olé-olé avec Janis Joplin dans un hôtel de New York. La pièce est parue sur son microsillon de 1974 : New Skin For The Old Ceremony. Les observateurs auront noté qu'aux côtés du titre, il est écrit : No. 2. Il y aurait donc eu une version antérieure ? Oui ! Où donc ? Nulle part sur les disques officiels de Cohen. Par contre, on peut la croiser sur un microsillon pirate du titre de Sports Hall Tel Aviv Israel, enregistré deux années plus tôt. Voici donc cette rareté.

 

 

Quant à ce qui est illustré ci-haut, j'ignore si cette aussi une rareté : le premier pressage canadien de New Skin, avec une pochette (recto-verso) différente de ce que le reste du monde avait alors connu et connaît encore.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 11-10-2019 à 17:48:21  (site)

Il y a longtemps que je n'ai plus entendu Léonard Cohen...Je préfère la version de 1972...

2. MarioMusique  le 11-10-2019 à 19:31:08  (site)

Moi aussi. Il raconte plus de choses,

 
 
 
 

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