Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 25-03-2018 à 20:55:29

Maurice Chevalier et les prénoms

 

 

Valentine (1928)
Mimi (1932)
Prosper (1935)
Louise (1929)
 

 

 

Il fut le chanteur le plus populaire de son époque, avec des chansons joyeuses, très bien écrites. Son influence sera grande sur les ritournelles françaises des années 1930. De plus : porte ouverte vers le cinéma, tant dans son pays qu'aux États-Unis. À son palmarès : plusieurs chansons avec comme titres des prénoms, dont Valentine, petit truc alors considéré comme un peu osé. Bon plaisir!
Tags: #1930-1939
 


Commentaires

 

1. MAXIE  le 26-03-2018 à 08:30:36  (site)

Momo !! c'est le véritable "Parigot" avec sa gouaille légendaire il faisait ses débuts à l'époque où je suis née, mais je connais tout de même toutes ses chansons, inoubliables...
Bonne semaine Mario

2. jakin  le 26-03-2018 à 16:00:43  (site)

Je me souvient de Valentine et de Prosper que tout le monde fredonnait...mais je n'ai jamais entendu les deux autres....Trop ancien pour ma génération....

3. MarioMusique  le 26-03-2018 à 17:04:48  (site)

J'ai toujours pensé que plusieurs chansons interprétées par Maurice Chevalier préfiguraient ce que ferait Charles Trenet.
Merci, ô public, de vos opinions.

 
 
 
posté le 23-03-2018 à 19:24:39

Un autre premier : Johnny Dodds

 

 

Johnny Dodds : Indigo Stomp (1929)
 

 

Ce qui est bien, avec l'enfance du jazz, est qu'on y croise des premiers partout. Alors, voici Johnny Dodds, premier clarinettiste de l'histoire du jazz. Le musicien est associé de près à la Nouvelle-Orléans des années 1920. Il a joué avec King Oliver, Jelly Roll Morton et Louis Armstrong, ce qui est excellent à écrire sur un Curriculum Vitae. Ajoutons divers autres artistes de jazz, de blues, des chanteuses et même un groupe de jug. En réalité, si vous croisez un disque de la Nouvelle-Orléans de ce temps avec de la clarinette : c'est lui ! Il y a relativement peu de 78 tours sous son nom. L'homme semble disparaître avec les années 1930, bien qu'il devait alors jouer sur scène. Une tentative de retour sur disque apparaît à la fin des 1930, au moment où Johnny Dodds allait nous quitter, en 1940, âgé de 47 ans.
Tags: #1920-1929
 


Commentaires

 

1. jakin  le 25-03-2018 à 15:52:10  (site)

Il me semble qu'il avait un frère batteur....

2. MarioMusique  le 25-03-2018 à 19:11:45  (site)

Je ne sais pas. À vérifier.

 
 
 
posté le 22-03-2018 à 21:52:33

Cinéma 1928

 

 

Irving Kaufman : Ever Since The Movies Learn How To Talk (1928)

 

Il est bien connu que le passage entre le cinéma silencieux et celui sonore a donné lieu à des drames chez les vedettes hollywoodiennes qui avaient un accent particulier, ou avec des mauvaises voix. Les studios en profitaient pour se débarasser des comédiens gagnant un salaire énorme.

Cette chanson parle précisément de ceci, mais avec humour. L'Allemand Emil Jannings est cité, car il ne parlait pas anglais. Même Rin Tin Tin aboyait très mal ! Irving Kaufman nous raconte aussi que le premier chanteur venu, s'il a une jolie voix, était assuré de faire fortune en Californie.  La photo est celle du chanteur.

 


Commentaires

 

1. jakin  le 23-03-2018 à 16:40:15  (site)

Ils ont viré Rin Tin Tin ! Ho les sauvages !

2. MarioBergeron  le 23-03-2018 à 17:52:32  (site)

Il dit que le chien avait une mauvaise voix.

T'as noté le bond dans la sonorité générale entre cette chanson et les précédentes ?

 
 
 
posté le 22-03-2018 à 06:47:15

Cinéma en 1915

 

 

Arthur Fields : Poor Pauline (1915)
 

 

La très belle feuille de partitions musicales illustrée présente la comédienne Pearl White, aujourd'hui oubliée, mais qui fut très populaire au cours des années 1910. Sa spécialité a aussi été oubliée, bien que ce type de production ait survécu jusqu'au cours des années 1940 : le film à épisodes. Il s'agissait de courts métrages d'aventures, qui n'avaient pas de fin, mais des suites incessantes. Le film avaient l'habitude d'arrêter alors que le personnage vedette était en mauvaise posture. Par exemple, Pearl White est assise sur un banc de parc quand apparaît à l'écran un pistolet pointé vers elle. Alors, un intertitre disait : "Que va-t-il lui arriver?" Pour savoir la réponse, il fallait revenir dans sept jours pour le film suivant.

La série la plus populaire portait le titre de Les périls de Pauline. Pearl White y était sans cesse en mauvaise posture. La comédienne exécutait toutes ses cascades! La chanson est inspiré de ce film. Arthur Fields nous présente les situations de Pauline : on a tenté de l'étrangler, de lui donner des coups de hache, de la jeter dans un précipice. On l'a lancée aux lions, on l'a enfermée dans un sous-marin plein de dynamite, attachée à un arbre. "Pauvre Pauline! Je plaine la pauvre Pauline. Je me demande ce qui va lui arriver. Le suspense est terrifiant", chante-t-il. Parions que ce disque a alors marché la main dans la main avec la popularité de la série.

Tags: #1910-1919
 


Commentaires

 

1. jakin  le 22-03-2018 à 16:58:28  (site)

C'est probablement le début des feuilletons qui passent maintenant à la télévision....pour tenir en haleine le spectateur....

2. MarioMusique  le 22-03-2018 à 17:06:02  (site)

Oui, bonne rélfexion ! Suite la semaine prochaine !

 
Pop
 
 
posté le 20-03-2018 à 20:10:42

Cinéma en 1916

 

 

Peerless Quartet : Since Mother Goes To The Movie Shows (1916)
 

 

 

J'adore celle-là! Elle me confirme dans mes recherches sur les salles de cinéma pour la réalisation de mon mémoire de maîtrise. Lors de l'enfance du cinéma, les salles étaient ouvertes du matin au soir. Qui pouvait les fréquenter le matin et l'après-midi ? Pas les enfants, car à l'école. Ni les hommes qui étaient au travail. Ce sont les femmes qui devenaient le public majoritaire pour ces périodes de la journée.

Dans cette chanson comique, une mère de famille est si friande de films qu'elle s'y rend chaque jour et néglige ainsi ses tâches ménagères. Depuis ce moment, la vaisselle s'accumule dans l'évier, la poussière règne dans la maison, le chien n'a plus rien à manger, le bébé pleure et les hommes doivent préparer leurs repas.  Ah, ce n'était pas ainsi avant le cinéma! La chanson nomme Photoplay, la première revue de cinéma, que la mère de famille adore.

Le Peerless Quartet chante ceci avec amusement. De la vague des ensembles d'harmonies vocales, le Peerless est le groupe qui a duré le plus longtemps sur disque : autour de 25 années et ils existaient avant la venue de ce média.

Tags: #1910-1919
 


Commentaires

 

1. jakin  le 21-03-2018 à 16:29:08  (site)

Je te rejoins dans cette affirmation en effet à travers la musique nous pouvons réfléchir sur l'histoire, la sociologie et l'ethnologie des peuples....Merci pour ce petit plongeon dans le passé....

2. MarioB  le 21-03-2018 à 17:48:47  (site)

Il y a des chansons sur la Grande dépression, sur les guerres, de racisme, etc.

Pendant longtemps, il y a eu des chansons qui parlaient de sexe s'exprimant par métaphores puis soudain, on disait les mots. Rappelle-toi Polnareff avec 'J'aimerais simplement faire l'amour avec toi", puis Gainsbourg & Jane et le Lola des Kinks, Maggie Mae de Rod Stewart. Tiens tiens... bon sujet thématique...

3. MAXIE  le 22-03-2018 à 08:32:11  (site)

oh lala ! certes je suis âgée mais là 1916 !!! sais-tu que ma grand-mère avait un gramophone avec une collection de disque "la voix de son maître" lorsque le disque arrivait à la fin il fallait remonter la manivelle sinon cela donnait l'impression que le disque allait vomir !!
quels souvenirs...
Merci supermario..

4. MarioB  le 28-03-2018 à 15:50:49  (site)

Les phonos à manivilles, c'est davantage ancien qu'en 1916. Au cours de ces années, on a inventé le Victrola, premier phono présenté comme un meunle.

 
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