Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 30-03-2018 à 19:54:11

Stan Getz : Le début de la profusion

 

 

Stan Getz : Indian Summer (1950)

 

 

Stan Getz fut le saxo de jazz le plus prolifique de sa génération. Type de trois ou quatre microsillons par année, sans compter ses collaborations avec d'autres musiciens. Comme parfois il y en avait trop, certains disques laissaient à désirer. Bien qu'il fut actif jusqu'au moment de son décès (1991), je n'ai pas beaucoup d'estime pour ce qu'il proposera à partir de sa phase bossa-nova (1963). Par contre, pour la décennie 1950, il y a plein de bonnes choses à manger. Le disque illustré est une compilation de ses premiers enregistrements (1950 et 1951).
Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. MAXIE  le 31-03-2018 à 06:53:01  (site)

Oui je connais et j'adore !......

2. MarioMusique  le 31-03-2018 à 07:14:11  (site)

Bravo !

3. jakin  le 01-04-2018 à 09:57:00  (site)

Sa sonorité ample, pure et riche est immédiatement identifiable...J'aime les compositions de cet artiste....

4. Marioromans  le 01-04-2018 à 19:06:37  (site)

Les pièces de jazz de ce moment portaient encore la marque du format 78 tours : les pièces étaient courtes. C'est ce qu'on peut entendre sur ce microsillon.

 
 
 
posté le 30-03-2018 à 05:54:35

Prénoms : Les années 40

 

 

Maxine Sullivan : Barbara Allen (1940)
Mills Brothers : Gloria (1948)
Buddy Clark : Linda (1947)
Wayne King : Maria Elena (1941)
Frank Sinatra : Nancy (1945)
 

 

 

MAXINE SULLIVAN
: (Photo) Cette chanteuse avait parfois une approche alors inédite : elle interprétait (de façon magnifique) des airs traditionnels d'Irlande et d'Écosse. C'est le cas de ce pays pour cette Barbara Allen, qu'on a aussi connue via les Everly Brothers, Joan Baez et Bob Dylan.

 

MILLS BROTHERS : Ces ancêtres du doo-wop interprètent une chanson qui trouvera écho chez une formation du style que je viens de nommer : les Cadillacs. Un peu plus tard par Brian Setzer (Stray Cats).

 

BUDDY CLARK : Une roucoulade d'amour. L'intérêt vient du prénom choisi. Le chanteur était un ami de la riche famille Eastman, inventeurs du film pour appareils photos. Une petite fille de ces gens s'appelait Linda. La fillette devenue grande sera Linda McCartney, épouse du célèbre Beatles.

 

WAYNE KING : Un instrumental pour un prénom. Mélodie très populaire à son époque, Maria Elena refera surface au début des années 1960 par la voie de Los Indios Tabarajas. Sera alors chantée à toutes les sauces. Au Québec, par un certain Bob Robie. Je suis trop paresseux pour chercher qui l'a chanté en France.

 

FRANK SINATRA : Ce gars représente tout ce que je déteste profondément dans la musique américaine blanche. Il se peut cependant que vous appréciez.

Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 30-03-2018 à 13:06:41  (site)

Intéressant ce rapport chansons/prénoms ? Pour Maria Elena, je pense qu'il s'agit de Tino Rossi dans les années 40....

2. MarioB  le 30-03-2018 à 17:21:27  (site)

C'était dans le resgistre de Tino !

Crois-le ou non, mais je manquais de prénoms pour la décennie 40...

3. Maritxan  le 31-03-2018 à 12:03:04  (site)

Coup de cœur pour la première chanson.

4. MarioMusique  le 31-03-2018 à 20:47:48  (site)

Oui, c'est une belle mélodie. Par les Everly et Joan Baez, elle sera un peu ralentie.

 
Pop
 
 
posté le 29-03-2018 à 05:17:40

Benny et ses trios

 

 

Benny Goodman : At Sundown (1947)
 

 

 

La notoriété du clarinettiste Benny Goodman faisait en sorte qu'on lui laissait de temps à autres de la liberté, à condition qu'il enregistre des succès avec son big band. L'initiative fut de jouer en trio. Les enregistrements les plus célèbres sont ceux de la période 1938-1941, avec Gene Krupa (Batterie) Fletcher Henderson (Piano), Lionel Hampton (vibraphone) et Charlie Christian (Guitare électrique) Benny pigeait parmi ces musiciens pour former ses trios. Beaucoup moins connus sont les trios de 1954 et de 1947, sans doute parce que ses accompagnateurs n'auront pas connu la gloriole de ceux que je viens de nommer. Quoi qu'il en soit, la formule était intéressante et davantage jazz que son répertoire avec le grand orchestre.

 

Pour une autre pièce en petite formation, cliquez sur la clarinette suivante :

 

http://mariomusique.vefblog.net/22.html#Benny_et_le_jazz

Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 29-03-2018 à 15:49:32  (site)

J'ai toujours aimé le son que pouvait sortir Benny de sa clarinette....le roi du swing....

2. MarioMusique  le 29-03-2018 à 16:38:29  (site)

C'est un musicien qui a fait de très bonnes choses.

3. MAXIE  le 11-04-2018 à 15:06:00  (site)

Clarinette ! j'ai toujours aimé cet instrument, sûrement les souvenirs des caveaux parisiens de ma jeunesse...
Bonne journée @+

4. Mariomusique  le 11-04-2018 à 16:12:03  (site)

Instrument toujours utilisé dans le jazz.

 
 
 
posté le 27-03-2018 à 19:35:33

Prénoms : Les années 30

 

 

Cab Calloway : Minnie The Moocher (1931)
Andrews Sisters : Oh Johnny Oh (1939)
Fernandel : Ignace (1936)
Jean Gabin : Léo Léa Élie (1932)
Tommy Dorsey : Marie (1937) Vocal : Jack Leonard

 

CAB CALLOWAY
: Le chanson la plus célèbre de l'homme et injustement considérée comme comique. Plutôt dramatique! Minnie est une danseuse légère qui rêve d'être conquise par un roi suédois (?) qui la ferait vivre dans le luxe, mais elle rencontre plutôt un homme louche qui l'initie aux plaisirs d'un quartier chinois. Opium, peut-être, mais en 1931, il y a des mots qu'on ne disait pas, dans les chansons.

 

ANDREWS SISTERS : Plus léger, dans ce cas. Les soeurs Andrews rencontrent un Johnny idéal pour faire battre leurs coeurs. Bien sûr, la photo ci-haut est celle de ces chanteuses alors extrêmement populaires.

 

FERNANDEL : Au cinéma comme dans la chanson, même combat : faire sourire. Ignace pouvait être entendue dans un film portant le même titre.

 

JEAN GABIN : Au cinéma comme dans la chanson : pas du tout le même combat. Le ténébreux Gabin du grand écran proposait des légèretés amusantes sur disque, dont ce triangle amoureux formé de joyeux drilles.

 

TOMMY DORSEY : Un classique de l'ère big band. Marie est avant tout une pièce instrumentale, avec un passage chanté. Je crois que le prénom de Marie a été le plus souvent chanté, chez les femmes.

Tags: #1930-1939
 


Commentaires

 

1. jakin  le 28-03-2018 à 16:15:28  (site)

Des Pièces entendues mille fois, mais qui sont toujours agréables aux oreilles....des prénoms qui résistent....

2. MarioB  le 29-03-2018 à 03:07:17  (site)

Sauf que je n'ai jamais croisé quiconque s'appelant Ignace !

3. jakin  le 29-03-2018 à 08:21:53  (site)

Effectivement je te l'accorde, ce prénom n'est utilisé que dans la Provence profonde et rurale...un prénom vernaculaire comme disent les spécialistes....

4. MarioMusique  le 29-03-2018 à 16:37:47  (site)

Merci !

5. Maritxan  le 31-03-2018 à 11:52:29  (site)

J'ai trouvé ces chansons agréables à écouter. J'en connaissais certaines... par contre, je n'ai pas reconnu la voix de Jean Gabin.

6. MarioMusique  le 31-03-2018 à 20:49:00  (site)

Oui, c'est étonnant, pour Gabin. Méconnaissable. J'ai un CD complet d'une douzaine de 78 tours qu'il a enregistrés au cours des années 30.

 
Pop
 
 
posté le 26-03-2018 à 19:00:25

Monsieur et madame Swing

 

 

Mildred Bailey & Red Norvo : Slummin' On Park Avenue (1937)
 

 

Un véritable couple marié, surnommé Monsieur et Madame Swing. Ils furent très populaires au cours des années 1930. Mildred Bailey fut sans doute la première chanteuse qu'on peut qualifier de jazz, cela avant Billie Holiday et Ella Fitzgerald. Quant à Red Norvo : le premier à populariser le vibraphone dans le cadre d'un orchestre de jazz qui, dans la vague des ensembles imposants de big bands, était plus petit. L'approche du couple était donc presque inédite. Il faut souligner que les disques solos de la femme, plus nombreux, voyaient aussi la présence de l'époux et de ses musiciens. Il y avait donc une unité de son dans cette production.

Mildred Bailey est décédée en 1950. Red Norvo lui survivra jusqu'en 1999 et demeurera actif dans le domaine jazz pendant très longtemps.

Tags: #1930-1939
 


Commentaires

 

1. jakin  le 27-03-2018 à 13:52:44  (site)

On dit d'elle qu'avant l'apparition des grandes chanteuses « cool » des années 1950, c'est incontestablement la meilleure vocaliste blanche de la musique dite noire....

2. MarioMusique  le 27-03-2018 à 16:30:24  (site)

Tout à fait ! Elle avait ce petit 'quelque chose' la rendant attachante.
Elle est décédée au début de l'ère du microsillon, ce qui aurait pu lui donner un second souffle. Par contre, elle ne correspondaiit pas à l'ère de l'image, puisque peu jolie et obèse.

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article