Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 30-11-2018 à 07:08:31

Benny et ses chanteuses

 

 

HELEN WARD : Goody Goody (1936)
MARTHA TILTON : Always And Always (1938)
HELEN FORREST : Be Sure (1940)
PEGGY LEE : How Deep Is The Ocean (1941)
 

 

Les grands orchestres de jazz des années 30 et 40, dits 'Big Bands', étaient avant tout des formations instrumentales. L'ajout de chanteuses est venu progressivement, entre autres à cause d'Ivie Anderson avec le Duke et de Billie Holiday avec Teddy Wilson. On peut certes penser aux musiciens tous vêtus de la même façon, puis à une chanteuse en face, avec une robe longue et des bijoux. En réalité, ces femmes faisaient partie de ces orchestres peu longtemps. À ce moment, le mariage et la maternité étaient le destin de la majorité des femmes et les chanteuses n'échappaient pas à la règle. Chanter dans un big band pouvait aussi aider à lancer une carrière solo, ce qui n'est pas arrivé de façon tangible.

Benny Goodman étant le directeur du big band le plus populaire de son époque, y figurer comme chanteuse devenait utile et prestigieux. Le clarinettiste faisait aussi appel à des invitées, telles Mildred Bailey, Ella Fitzgerald, Billie Holiday. Ses chanteuses attitrées n'étaient du groupe que pendant trois années, au maximum. Des quatre que je vous présente, seule Peggy Lee a réussi à mener une carrière solo pendant très longtemps.

Photo ci-haut : Helen Ward et Benny Goodman. Pour les titres, j'indique les noms des chanteuses, mais ce sont tous des disques de Benny.

Tags: #1930-1939
 


Commentaires

 

1. jakin  le 30-11-2018 à 16:08:51  (site)

Hommage mérité à ces femmes au service du Jazz....

2. MarioMusique  le 01-12-2018 à 06:56:23  (site)

Il y en avait beaucoup !

 
 
 
posté le 28-11-2018 à 21:32:13

Sources : Hey Gyp

 

 

DONOVAN : Hey Gyp (1965)
MEMPHIS MINNIE & KANSAS JOE McCOY : Can I Do It For You (Partie 1) (1930)
Partie 2
 

 

 

Il y a quelques jours, je présentais la chanson Hey Gyp, par les Animals, de 1966, en spécifiant que cette pièce était une composition de Donovan, qui l'avait empruntée à Memphis Minnie. Retournons à la source, mais avant tout, voici le lien pour la version Animals.

 

http://mariomusique.vefblog.net/178.html#Automobile

 

Il n'y a pas eu de plagiait de la part de Donovan, mais bel et bien un emprunt d'un air du monde blues, avec des paroles différentes. La mélodie est cependant la même, ainsi que l'idée. Au début de sa route, Memphis Minnie faisait équipe avec son mari Kansas Joe McCoy. Les deux chantaient rarement ensemble. Ce que je vous présente est une exception. L'homme dit 'Je vais t'acheter ceci, je vais te donner cela' et la femme répond qu'elle n'en veut pas. Le tout sur deux faces de 78 tours. Parlant de ce format, je vous offre, de plus, la véritable sonorité 78 tours!

Tags: #1930-1939
 


Commentaires

 

1. jakin  le 29-11-2018 à 16:26:28  (site)

Je préfère et de loin la version DONOVAN...

2. MarioBergeron  le 29-11-2018 à 23:24:21  (site)

C'est compréhensible. Je voulais simplement démontrer que l'idée de Donovan était empruntée. On ne retrouve chez Kansas Joe qu'une phrase dite par Donovan : I'll buy you a Chevrolet.

 
 
 
posté le 28-11-2018 à 06:20:02

Le Lucky Luke du piano jazz

 

 

 

ART TATUM : Honeysuckle Rose (1944)

 

 

Un pianiste novateur et créatif, dont la caractéristique était de jouer très rapidement. Comme Lucky Luke : il jouait plus vite que son ombre! Je dois avouer que sur les disques où l'homme est seul, ceci devient agaçant, un peu prétentieux. En formation, cette vitesse passe mieux la rampe. Art Tatum était partiellement aveugle : il lisait les partitions en braille. Le pianiste est décédé en 1956, âgé de 46 ans, au moment où un de ses disciples, Oscar Peterson, avait pris sa relève. Vous noterez sur la fichier audio la présence d'un guitariste électrique, possiblement Tiny Grimes, et un tel instrument n'était alors pas courant dans le domaine du jazz. Conseil aux pianistes débutants : ne tentez pas de jouer de cette façon...
Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 28-11-2018 à 16:28:19  (site)

C'est un virtuose du piano...

2. MarioMusique  le 28-11-2018 à 20:45:03  (site)

Je pense qu'il le savait un peu trop...

 
 
 
posté le 26-11-2018 à 21:14:11

L'étrange Rose Murphy

 

 

I Can't Give You Anything But Love (1947)
Girls Were Made To Take Care Of Boys (1948)
Une curieuse chanteuse et pianiste apparue après la guerre 39-45 et qui, selon les avis, peut être considérée comme un gadget, ou alors comme ce qu'elle était vraiment : une pianiste originale, dans la veine d'un Fats Waller, mais en plus saccadé. Ce que l'on notait avant tout était sa voix très claire, presqu'enfantine. Rose Murphy avait l'habitude de se servir de cette voix pour des onomatopées bizarres, des sons, des élans respiratoires prononcés, des brides de gémissements. Très étrange? Certes, mais aussi unique.
Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 27-11-2018 à 15:35:33  (site)

Curieux, mais cela s'écoute car la musique est bonne.....

2. MarioMusique  le 27-11-2018 à 22:32:39  (site)

Oui, le piano est particulier.

 
 
 
posté le 26-11-2018 à 07:03:51

Succès radiophoniques : Rock 1957

 

 

 

JOE BENNETT & THE SPARKLETONES : Black Slacks
LARRY WILLIAMS : Bony Maronie
BUDDY HOLLY & THE CRICKETS : That'll Be The Day
DALE HAWKINS : Susie Q
RICK NELSON : Stood Up
 

 

JOE BENNETT & THE SPARKLETONES
: Malgré le succès grand public de cette chanson, elle n'a jamais été considérée comme un classique des premiers jours du rock. Sans doute à cause de l'aspect gag qu'on y entend souvent. C'est passer sous silence un formidable rythme élastique, une bonne partie de guitare et des paroles très 'dans le coup', avec utilisation d'un peu d'argot, pour décrire qu'il n'y a rien de plus cool que de porter des bas noirs.

 

LARRY WILLIAMS : Premier succès de ce chanteur à la carrière brisée par un scandale. Les paroles sont inspirées de Chuck Berry à propos de cette fille 'maigre comme un bâton de macaroni."

 

BUDDY HOLLY & THE CRICKETS : À mes yeux, le talent le plus franc des pionniers du rock, car au contraire des autres. Buddy savait varier la sauce. De plus, il était un excellent guitariste.

 

DALE HAWKINS : Ce qui frappe dans cette chanson, c'est la guitare débridée, oeuvre d'un gars de 17 ans du nom de James Burton, qui sera aussi au service de Rick Nelson et, sur scène, d'Elvis Presley de sa période Las Vegas. Dommage que ce chanteur n'ait connu que ce succès, car il a proposé plein de bons trucs à manger. Il était aussi un des rares Blancs à enregistrer pour la compagnie Chess.

 

RICK NELSON : Boudé par ses confrères parce qu'il était fils de riche, le public ne pensera pas une telle chose et fera un triomphe au jeune homme. James Burton est le guitariste sur ce titre.

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 26-11-2018 à 15:47:20  (site)

Cinq vieux standards que l'on réécoute avec envie de se remettre sur la piste de danse....

2. MarioMusique  le 26-11-2018 à 20:20:26  (site)

Ici l'on rocke.

3. Maritxan  le 29-11-2018 à 14:17:35  (site)

Comme je suis plus disponible et en meilleure forme, j'ai fait un petit tour sur ton blog pour égayer mes oreilles.
Coup de cœur pour Buddy Holly et The Crickets... ce rythme me va bien et la guitare m'enchante. Merci ! @+

4. MarioBergeron  le 29-11-2018 à 23:25:50  (site)

Oui, c'est une excellente chanson mélodique, ce que faisait souvent Buddy Holly.

 
 
 
 

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