Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 27-07-2017 à 07:43:34

Dix succès rock et une question quiz

 

Little Richard : Tutti Frutti (1955)
Fats Domino : Ain't That A Shame (1955)
Elvis Presley : Blue Suede Shoes (1956)
Roy Orbison : Ooby Dooby (1956)
Bill Haley & His Comets : See You Later Alligator (1956)
Buddy Holly & The Crickets : Rave On (1958)
Gene Vincent & His Blue Caps : Woman Love (1956)
Buddy Knox : Party Doll (1957)
Bobby Day : Rockin' Robin (1958)
Ronnie Hawkins : Mary Lou (1959)

 

Voici dix chansons de rock & roll des années 1950, succès ou pièces de réputation, qui n'ont pas besoin de présentations, tout comme leurs interprètes. Ces pièces ont toutes un élément en commun. Trouvez lequel !
Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 27-07-2017 à 15:39:33  (site)

Salut Mario, j'ai passé un bon moment en écoutant tous ces vieux succès...Je me lance ! toutes ces pièces font parties d'une compilation sur le Rock & Roll ?

2. MarioMusique  le 27-07-2017 à 16:49:59  (site)

Eh non !
Voici : les introductions de ces chansons sont toutes vocales et non instrumentales.
La chanson commence et c'est une voix qu'on entend,

 
 
 
posté le 26-07-2017 à 08:25:40

Sources : Fever

 

Peggy Lee : Fever (1958)
Little Willie John : Fever (1956)
Catarina Valente : 39 de fièvre (1959)
 

 

Depuis 1958, il ne s'est pas écoulé une année sans qu'une nouvelle version de Fever ne voit le jour, dans tous les styles : soul, rock, jazz, etc. Croyez-moi, c'est loin d'être terminé. Le modèle des reprises est tout le temps le disque de Peggy Lee.

Pourtant, en 1958, il y avait un fait étonnant à propos de cet enregistrement. C'était une reprise d'une chanson de 1956 qui fut aussi un important succès pour le chanteur de R&B Little Willie John.

Le disque de Peggy Lee modifiait un peu les paroles et le coup de génie derrière cette entreprise était signée par l'arrangeur de la chanteuse, Jack Marshall. C'est lui qui a eu l'idée de remplacer les cuivres du disque de 1956 par une contrebasse et décider que seule une batterie serait l'autre instrument. Les claquements de doigts, c'était aussi son initiative. Le résultat était lumineux et intemporel.

Ce disque de presque soixante années n'a pas pris une ride. Anecdote : au début des années 1980, j'étais un client régulier d'un bar rock faisant entendre Police, Led Zeppelin, toutes les pointures de l'époque, mais le DJ faisait tourner Fever par Peggy Lee et la piste de danse était alors envahie.

Anecdote à propos de ce disque : les doigts qui claquent sont ceux de Peggy Lee.

Anecdote moins drôle : sur les étiquettes, Fever est créditée à Davenport et Cooley. Faux! La chanson a été composée par un jeune chanteur fauché, Joe Tex, qui l'a vendue à ces deux hommes, qui écrivaient pour les artistes de la compagnie King, étiquette du disque de Little Willie John. Joe Tex deviendra une vedette soul au cours des années 1960, mais il a perdu une fortune incroyable en vendant sa chanson en 1956.

Pour la bonne cause, même si c'est inférieur, je vous offre aussi la version française.

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 26-07-2017 à 15:15:42  (site)

Un air connu et reconnu, qui fait encore claquer des doigts...je préfère pour la sonorité les versions en langue anglaise....

2. MarioMusique  le 26-07-2017 à 16:24:04  (site)

Moi aussi et je me suis même demandé pourquoi j'ai mis cette version française...

 
 
 
posté le 24-07-2017 à 21:40:10

Petit palmarès français des années 50

 

Guy Béart : L'eau vive (1959)
Henri Salvador : Le loup la biche et le chevalier (1950)
Francis Lemarque : Le petit cordonnier (1955)
Édith Piaf : Mon manêge à moi (1958)

 

GUY BÉART
: Je crois que celle-là demeurera à jamais une très jolie chanson.

 

 

HENRI SALVADOR : Le classique d'Henri. Un peu de tendresse, avant les disques de comédie.

 

 

FRANCIS LEMARQUE : J'ai une bonne raison d'aimer cette chanson : ma mère me la chantait quand j'étais petit. Juré.

 

 

ÉDITH PIAF : Les classiques de la Piaf datent des années 1950, même si elle chantait alors depuis longtemps.

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 25-07-2017 à 16:07:20  (site)

Ces chansons restent encore des grands classiques de la musique à texte....

2. MarioMusique  le 25-07-2017 à 16:39:54  (site)

Je le crois aussi, même si la Piaf m'a toujours énervé...

 
 
 
posté le 22-07-2017 à 06:14:03

Sachez que Sacha

 

 

Peut-être que vous ne le savez pas, mais avant les roucoulades et les chansons comiques de palmarès, Sacha Distel fermait son clapet et était guitariste de jazz, particulièrement au service du saxo Bobby Jaspar. Il jouait aussi sur scène avec les musiciens de jazz de passage et participait à certains disques. Celui-ci est bel et bien un projet solo du pianiste John Lewis, du Modern Jazz Quartet. J'imagine que pour enregistrer dans la Ville Lumière, il fallait engager des musiciens français. Il y en a deux ici : le contrebassiste Pierre Michelot et comme Sacha avait une certaine notoriété, il a droit à son nom aux côtés de celui de Lewis, ainsi que sa photo sur la pochette. Celle-ci est laide, mais présente un élément rare : il pleut et les deux hommes ont les quatre pieds dans l'eau ! Un honnête disque de jazz et une curiosité pour quiconque n'a jamais entendu Sacha Distel à la guitare.

 

 

 

John Lewis & Sacha Distel, All The Things You Are, 1958, Afternoon in Paris

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 25-07-2017 à 16:06:02  (site)

C'est mon cas, c'est la première fois que j’entends Sacha en jazz-men....

2. MarioMusique  le 25-07-2017 à 16:38:58  (site)

On ne peut dire qu'il était un virtuose, mais jouait de façon convenue. Il y a plus de chance de le croiser sur les premiers disques de Bobby Jaspar.

 
 
 
posté le 21-07-2017 à 08:57:19

Les deux vies d'Arthur Lee Maye

 

This Is The Night For Love
Gloria

 

Voici une histoire que j'aime beaucoup. Sous le nom de Lee Maye, cet homme fut un voltigeur du baseball majeur au cours de douze années, avec les Braves de Milwaukee, les Astros de Houston, les Indians de Cleveland, les White Sox de Chicago et les Senators de Washington. Pas une vedette, mais un joueur efficace de haut calibre. Ce que les amateurs du sport ignoraient alors est que l'homme, au cours des années 1950, fut un chanteur soliste d'un groupe d'harmonies vocales du nom de Crowns, se présentant alors sous son nom complet d'Arthur Lee Maye.

Même dans ce domaine, notre type ne fut pas une vedette, malgré l'appui de deux maisons de disques importantes dans la sphère du R & B : Modern et Specialty. À ce moment, Arthur évoluait au niveau mineur du baseball, pour les filiales des Braves de Milwaukee. Bref, il menait deux carrières à la fois. Le fait qu'il jouait au baseball du printemps juqu'au début de l'automne reléguait sa carrière de chanteur à une activité hivernale. Pas idéal pour donner des spectacles ou faire la promotion de ses disques. Il faut cependant croire que le jeune homme tenait à ses deux vies, alors incertain d'atteindre un jour les ligues majeures. Considérons, de plus, qu'un joueur des mineures ne gagnait pas un salaire énorme. Dès 1957, le nom de Crowns disparaît des étiquettes de ses disques, bien qu'on entendait d'autres gars harmoniser derrière lui. Comment maintenir un groupe vocal à flots quand le soliste est absent huit mois par année?

Ayant atteint les majeures en 1959, Arthur Lee Maye délaissera sa carrière de chanteur pour se consacrer au baseball. À sa retraite comme athlète, en 1972, il travaillera pour une compagnie de chemin de fer, se laissant tenter par quelques disques, ne connaissant pas non plus de succès.

Cependant, une surprise l'attendait au coeur des années 1980 : des chansons des Crowns apparaissaient sur des albums de compilation de groupes de Doo-Wop. Aimable, notre Arthur s'est prêté de bonne grâce aux maniaques du style, aux collectionneurs de disques, pour raconter son aventure de jeunesse comme chanteur. Pour les gens d'alors, Arthur Lee Maye était un chanteur, et non un ancien joueur de baseball. L'homme est décédé en 2002. Les deux chansons que je vous présente datent de 1956 et ont été enregistrées avec les Crowns.

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 21-07-2017 à 15:57:29  (site)

Comme quoi la musique mène à tout ! Est-ce que la voix était aussi bonne que son lancé de balle ?

2. MarioMusique  le 21-07-2017 à 16:22:43  (site)

Il a enregistré une douzaine de 45 tours. En écrivant son nom dans le moteur de recherche Google, section Images, on voit autant de disques que de photos de baseball !
C'était un joueur de type semi-réserviste et qui pouvait faire beaucoup de choses sur le terrain. Qu'il ait joué 12 années de suite à ce niveau indique qu'il était un athlète de qualité, bien que lors des dernières années, il a souvent changé d'équipe, signe d'un déclin.

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article