Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 10-02-2020 à 20:48:38

Source des standards de jazz : Stompin' At The Savoy

 

 

CHICK WEBB : Stompin' At The Savoy (1934)

 

CAROL WELSMAN : Stompin' At The Savoy (2009)
Sans blague : je possède 52 versions de cette pièce. En réalité, j'en ai davantage, car dans mon fichier, on ne voit qu'une seule ligne pour les gens qui ont enregistré ceci plusieurs fois comme Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Benny Goodman. Aussi une seule ligne quand l'artiste présente une version en public, en plus de l'enregistrement en studio.

Contrairement aux autres pièces de ce type d'article, Savoy était bel et bien jazz, dès le départ. La pièce est beaucoup identifiée à Benny Goodman, car il l'a enregistrée la même année que l'originale de l'orchestre du batteur Chick Webb et que camarade Benny a passé sa carrière à présenter diverses interprétations.

Le Savoy du titre était une boîte de nuit de New York et l'étiquette du 78 tours d'origine laisse deviner que Chick Webb fut en tête de l'orchestre maison. À l'origine : une instrumentale, mais des paroles ont vite été ajoutées.

Tags: #1930-1939
 


Commentaires

 

1. Maritxan  le 11-02-2020 à 13:08:07  (site)

Pour ma part, l'original me suffit amplement.
Je dois dire que je ne suis pas une accro du jazz.

2. jakin  le 11-02-2020 à 17:30:51  (site)

Salut Mario, avec CHICK WEBB on est dans le swing, cool et affectueux du Jazz des années 30....de la nostalgie...Avec CAROL WELSMAN on est plutôt dans la tradition des rythmes sud-américain, de la Bossa-nova...mais c'est pas mal non plus !

3. MarioMusique  le 11-02-2020 à 21:08:12  (site)

Il y a eu toutes sortes de versions. Avec un peu de bossa ici, puis de longues improvisations du saxo Zoot Sims ! Sauf que la mélodie demeureiat sans cesse présente.

 
 
 
posté le 09-02-2020 à 19:09:13

Amusons-nous

 

 

SPIKE JONES & HIS CITY SLICKERS : Hawaiian War Chant (1946)
YOGI YORGENSON : I Don't Give A Hoot (1948)
ROSE MURPHY : Buzy Line (1949)
SLIM GAILLARD : Serenade To A Poodle (1947)
 

 

SPIKE JONES & HIS CITY SLICKERS
(Photo) : Bien sûr, pour nous amuser au cours des années 40, Spike et sa bande étaient les plus populaires, les champions. Ici, un peu de langage hawaiien...

YOGI YORGENSON : Phénomène de la fin de la décennie, avec ce type, déguisé en sultan, qui parsemait ses chansons de Y, avec sa voix bizarre.

ROSE MURPHY :  Sa voix particulière camoufle le fait que cette femme (et non une fillette) était une superbe pianiste. Pour rigoler, rien de mieux que de l'entendre imiter le son d'une ligne téléphonique occupée.

SLIM  GAILLARD : Moitié du duo comique Slim et Slam. le premier en solo pour cette sérénade à un caniche.

Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 10-02-2020 à 19:25:24  (site)

Une découverte pour moi et il faut aussi s'amuser un peu....beaucoup...passionnément...pas du tout !

2. MarioMusique  le 11-02-2020 à 03:03:47  (site)

Merci. C'est fou de constater comme Spike Jones a encore de grands admirarteurs, de nos jours.

 
Pop
 
 
posté le 08-02-2020 à 04:57:26

Comment être son propre grand-père

 

 

LONZO & OSCAR : I'm My Own Grandpa (1947)

 

 

Une des plus extraordinaires chanson gag de tous les temps, à cause de l'originalité des paroles. On devine aussi les gens de 1947 tentant d'apprendre ces mots par coeur et rigolant ferme en suivant le chemin tordu faisant en sorte qu'un gars dans la vingtaine puisse devenir son propre grand-père.

 

La chanson a été popularisée par le duo comique & western de Lonzo & Oscar, mais sera aussi un succès pour trois autres artistes, de différents styles musicaux. Il y avait même une version féminine : "Je suis ma propre grand-mère." La pièce sera reprise à quelques occasions, particulièrement par d'autres artistes country.

 

 

Pour bien comprendre, j'ai trouvé les paroles traduites en français. Suivez le lien :

https://lyricstranslate.com/fr/i039m-my-own-grandpa-je-suis-mon-propre-grand-pere.html

Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 09-02-2020 à 10:55:02  (site)

J'ai lu les paroles en français, mais je ne suis pas sur d'avoir tout compris ?

2. MarioMusique  le 09-02-2020 à 17:44:53  (site)

Oui, cela paraît complee. Imagine quand les gens tentaient de chanter ça !

 
 
 
posté le 05-02-2020 à 21:41:53

Source des standards de jazz : Les feuilles mortes

 

 

YVES MONTAND : Les feuilles mortes (1949)
HARRY ALLEN : Autumn Leaves (2018)
SOLITAIRE MILES : Autumn Leaves (2006)
 

 

Les feuilles mortes est la chanson de France la plus reprise par les musiciens de jazz et, bien sûr, comme tant d'autres, la version d'origine n'avait rien à voir avec ce style musical.

La mélodie est une modification d'un air du 19e siècle et les paroles étaient de Jacques Prévert. La chanson sera brièvement fredonnée par Yves Montand dans le film Les portes de la nuit (1946, Marcel Carné) puis chantée sur scène par Montand et divers autres artistes, sans provoquer d'enthousiasme. Le comédien tente sa chance et l'enregistre en 1949.

Le musicien et homme d'affaires Johnny Mercer, en 1950, écrit des paroles anglaises, sous le titre de Autumn Leaves. Un premier enregistrement américain, par la chanteuse Jo Stafford, ne fait sourciller personne. En 1951, le saxophoniste James Moody offre la première version jazz, mais comme il était accompagné par une section de cordes, ça ne compte pas! Cependant, en 1952, un autre saxo, Stan Getz, s'y frotte. Mieux, cette fois!

On devra attendre 1955 pour l'envol, alors que le pianiste Roger Williams (avec orchestre) atteint le No 1 du Billboard avec sa version. Dès lors, les jazz vont s'y pencher et ça n'a pas cessé depuis.

Je crois bien que la plupart des musiciens de jazz des dernières années ne savent pas que cette chanson est d'origine française, tant elle a circulé aux États-Unis. Ce n'est sans doute pas le cas pour la chanteuse Solitaire Miles, avec sa version pleine de surprises.

Tags: #1940-1949
 


Commentaires

 

1. jakin  le 09-02-2020 à 10:51:27  (site)

Salut Mario, j'aime bien ces orchestrations modernes...Quant à Yves Montand, je n'ai pas de pelle....

2. MarioMusique  le 09-02-2020 à 17:43:54  (site)

Toujours pensé que ce type de chanteur était pénible à entendre....

 
 
 
posté le 03-02-2020 à 18:59:10

Bonne humeur et jazz Dixieland

 

 

MUGSY SPANIER : Sweet Sue Just You (1944)
TURK MURPHY : Cake Walking Babies (1952)
CHRIS BARBER : When The Saints Go Marching In (1958)
DUKES OF DIXIELAND & LOUIS ARMSTRONG : South (1960)
KENNY BALL : Midnight In Moscow (1962)
 

 

 

Le pays du Dixie, c'est le sud américain, particulièrement la Louisiane. Musicalement, le nom provient d'un des premiers ensembles de jazz : Original Dixieland Jazz Band. Cependant, ce mot n'était pas employé pour désigner le jazz de la Nouvelle-Orléans, au cours des années 20. De ce fait, cette musique ne ressemblait pas tout à fait à ce que l'on connaîtra sous le nom de Dixieland Jazz, à compter des années 1940. C'est un genre qui mêlera la tradition et la création, connaissant des années d'or au cours des 50 et 60, et toujours entendue de nos jours. Je pense aux Fat Babies, que j'admire beaucoup et déjà présentés ici.

 

 

 

 

MUGSY SPANIER : L'instigateur du mouvement et c'est suite à sa présence que le genre sera baptisé Dixieland. J'imagine que Spanier avait le droit car, après tout, il fut musicien du populaire Ted Lewis, au cours des années folles.

 

 

 

TURK MURPHY : Un groupe de longue haleine qui a beaucoup enregistré. Anecdote : Vous savez sans doute que le comédien et cinéaste Woody Allen aimait se rendre  jouer de la clarinette dans les boîtes de New York au cours des années 70. Eh bien, c'est le groupe de Turk Murphy qu'il rejoignait.

 

 

 

CHRIS BARBER : Traversons l'Atlantique au profit de l'Angleterre pour l'orchestre de Chris Barber, avec une longue route le menant jusqu'au siècle présent.

 

 

 

DUKES OF DIXIELAND : La pochette ne peut mentir : Ces gens avaient Louis Armstrong comme invité. On l'entend très bien sur cette version d'une pièce 1928 de Bennie Moten et que j'a-do-re !

 

 

 

KENNY BALL : De nouveau l'Angleterre et ce qui sera un des rares succès radiophonique pour le style. Aussi : ce n'était pas une version d'un air ancien de la Nouvelle-Orléans, mais une adaptation d'un succès soviétique de 1956. Malgré le décès de leur chef, l'orchestre existe encore et enregistre à l'occasion. Notez la finale à l'emporte-pièce. Formidable !

 

Eh bien, dansez, maintenant !

Tags: #1950-1959
 


Commentaires

 

1. jakin  le 05-02-2020 à 19:39:10  (site)

C'est très joyeux, bien rythmé et surtout très connu...J'aurai aimé faire un voyage en Louisiane....

2. MarioMusique  le 05-02-2020 à 22:12:55  (site)

C'est très festif. J'aimerais bien voir un spectacle avec un groupe adoptant cette musique.

Des 5 invités, seuls les Dukes Of Dixieland sont de la Louisiane.

 
 
 
 

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