Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 09-10-2017 à 00:14:28

Bip Bip Bip Bip Bip

 

 

OMD : Talkin' Loud And Clear (1984)
Eurythmics : Sweet Dreams (1983)
Depeche Mode : People Are People (1984)
Human League : Mirror Man (1982)

 

Ils semblaient tous sortis de la cuisse de Kraftwerk modèle 1975-1979 et ils formeront une grande partie de la sonorité de la décennie 1980, pour le meilleur et pour le pire. Le pire, ce sont les Américains, funestes instigateurs de l'idée laide de remplacer les cuivres, la basse et la batterie par des synthés, créant une uniformité sonore détestable. Le meilleur, ce sont les Britanniques, qui utilisaient les synthés pour ce qu'ils étaient et non pas comme substituts à des instruments traditionnels. Il y en a eu beaucoup plus que mes quatre choix, d'autres excellents (Thomas Dolby, par exemple) et certains pourris (Soft Cell, pouah exemple).

 

 

 

 

 

ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK : Qui a eu l'idée de donner un tel nom à ce duo? Interminable! OMD avait une grande qualité : ces deux gars étaient d'excellents compositeurs, dans une veine pop accrocheuse. Je les ai applaudis en spectacle et fut alors très étonné de voir une basse et une batterie, absents sur leurs disques. Notre photo.

 

EURYTHMICS : Après les succès initiaux, des instruments seront ajoutés, créant des excès. J'aime beaucoup la phase initiale, plus simple, avec la voix soul d'Annie Lennox.

 

DEPECHE MODE : Ils ont débuté par des bip bip bip bêtas, mais c'est facile de constater que de disque en disque, ces jolis cherchaient des sonorités originales dans le créneau des synthés. Musicalement, Depeche Mode était davantage créatif que les autres.

 

HUMAN LEAGUE : Une optique pop radiophonique avec de bonnes compositions. Celle que je vous offre était une imitation des succès Tamla-Motown circa 1966.

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. jakin  le 09-10-2017 à 15:51:13  (site)

J'aime bien la musique de ces 4 pièces avec bien entendu une préférence pour DEPECHE MODE.....

2. MarioMusique  le 09-10-2017 à 19:58:52  (site)

Pour ma part, c'est Orchestral Manoeuvres, plein de petits trucs qui chatouillent les sens. Merci !

 
Pop
 
 
posté le 06-10-2017 à 21:55:47

Charles Earland et l'effet

 

 

 

Un organiste et pianiste de jazz, actif sur disques de 1966 jusqu'à l'année de son décès, en 1999. Au cours des années 1970, Charles Earland touche davantage le synthé que l'honorable Hammond, créant du funk au lieu de jazz, avant de retrouver le gros clavier au cours des 1980. Souvent, Earland cherchait l'effet au détriment de la musicalité. Cependant, ce disque était un agréable croisement entre les deux approches.

 

 

 

 

Charles Earland, Gospel Time, 1988, Front Burner

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 08-10-2017 à 02:25:15  (site)

pas trop l'humeur à la musique ...cette tristesse convient à mon état .....
bon dimanche

2. jakin  le 08-10-2017 à 15:49:33  (site)

J'aime bien....

3. MarioMusique  le 08-10-2017 à 22:31:26  (site)

Ah, pour moi, quand il y a de l'orgue Hammond, je suis heureux comme un poisson dans l'eau.

 
 
 
posté le 04-10-2017 à 21:43:30

Blues du Québec

 

 

Offenbach : Câline de blues (1972)
Capitaine No : Blues du Capitaine (1976)
Ville Émard Blues Band : Soumis + Octobre (1974)
Plume Latraverse & Cassonade : Ma porte de shed (1975)
Sylvain Lelièvre : Tombouctou (1975)

 

 

OFFENBACH
: C'est la chanson qui a lancé le groupe, qui passera le reste de leur carrière à chanter ce blues, plus que souvent en rappel. Sur tous les disques d'Offenbach, il y avait du blues teinté de rock. On n'a pas fait mieux depuis.

CAPITAINE NO : (Notre photo) Ah, mon héros! Pour chanter les malchances et l'univers des bars, le Cap' était champion. Avec mon ami Gilles, nous avons eu une fixation sur ce blues, surtout le passage où Capitaine entre dans un bar. Gilles et moi, dans la même situation, chantions " Laisse-moé bouère ma biére, laisse-moé penser à mes affaires etc."

VILLE ÉMARD BLUES BAND : N'était pas du tout un groupe de blues, mais le rassemblement d'une vingtaine de musiciens, le temps d'une tournée. Le disque tiré de cet événement n'était pas très bon, mais s'est bien vendu, à cause des deux chansons avec Lise Cousineau. À l'origine, Octobre a été enregistré en 1971 dans le cadre de Luc & Lise Cousineau, mais la version présente est supérieure.

PLUME LATRAVERSE : Plume abordait le blues avec humour, sauf dans le cas des deux pièces bleues sur le disque Pommes de route, une collaboration avec Stephen 'Cassonade' Faulkner. Histoire d'un homme cocu. J'aime bien : "À m'fa' des couvertes (couvertures) en poils de gars."

SYLVAIN LELIÈVRE : Un autre registre musical et je me demande pourquoi Lelièvre, grand amateur de sonorités jazz, n'a enregistré qu'un seul blues. Vrai que l'homme a proposé pas moins de quatre versions de Tombouctou. Celle-ci est la première et ça n'a pas vieilli d'un poil.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 06-10-2017 à 13:34:42  (site)

Excellents morceaux de Blues et d'autant plus excellents qu'ils sont en langue française...j'ai bien aimé Tombouctou....

2. MarioMusique  le 06-10-2017 à 20:08:40  (site)

Oui, car j'imagine que Tombouctou est plus facile à comprendre pour une personne de France ! Ah ! Ah !

3. Maritxan  le 07-10-2017 à 22:46:19  (site)

C'est drôle, moi aussi j'ai bien aimé Tombouctou ! Clin doeil1

4. MarioMusique  le 07-10-2017 à 23:48:00  (site)

Sur son disque en public, Sylvain Lelièvre raconte que lors d'un spectacle précédent, il présentait la pièce, jusqu'à ce qu'une femme lui lance fermement : '"Qu'est-ce que c'est, un Bouctou ?"

 
 
 
posté le 03-10-2017 à 19:00:06

Blues-Rock

 

 

ZZ Top : Brown Sugar (1970)
Johnny Winter : Rock Me Baby (1973)
Savoy Brown : Poor Girl (1970)
Livin' Blues : You're A Stranger (1973)
Canned Heat : So Sad (1970)

 

L'idée du blues-rock est née avec les artistes blues de la compagnie Chess : Muddy Waters, Howlin' Wolf, Jimmy Rogers, Little Walter, etc. Les premiers Blancs à reprendre l'idée sont des britanniques type Animals, Rolling Stones, jusqu'à John Mayall. Avec le hard-rock, il semble qu'un blues, lent ou rapide, était de mise pour tous les groupes. Sans doute excitant à jouer en public.

 

 

 

 

 

ZZ TOP : Eh oui, avant les clips idiots, les barbes infinies et les synthés sur leurs disques, ZZ Top était une formation de blues-rock, plus que souvent efficace. Cette chanson est un extrait de leur premier disque.

 

JOHNNY WINTER : Il a toujours davantage aboyé que chanté, mais son style débridé était décoiffant. Après sa phase 'Étoile du rock', Johnny Winter se tournera davantage vers le blues.

 

SAVOY BROWN : Formation menée par un guitariste remarquable : Kim Simmonds. De nos jours, Simmonds maintient encore un groupe portant le nom de Savoy Brown et joue toujours de la superbe guitare. Sur la photo ci-haut, c'est le premier à gauche, avec un curieux air oriental.

 

LIVIN' BLUES : Des Danois. En toute honnêteté, je ne savais pas que ces gens avaient un jour existé voilà à peine quatre années. Ayant trouvé une compilation sur Internet, je me suis rendu compte que ces chevelus connaissaient le truc 1970-75 de fusion blues et rock autant que les vedettes du style.

 

CANNED HEAT : Groupe pressé comme un citron, si bien que trop de disques en peu de temps ont fait baisser l'inspiration. So Sad est un boogie blues très excitant, en partie improvisé.

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. jakin  le 04-10-2017 à 16:31:40  (site)

J'ai passé un bon moment en écoutant toutes ces pièces....

2. MarioMusique  le 04-10-2017 à 20:15:35  (site)

Tant mieux, tant mieux !

3. Maritxan  le 07-10-2017 à 22:42:45  (site)

J'ai apprécié les cinq titres, mais j'ai un petit faible pour ZZ Top. Je trouve le morceau super chouette. Je n'ai pas cet album, mais cela ne saurait tarder... surtout que ces vieux albums sont à présent à petit prix.

4. MarioMusique  le 07-10-2017 à 23:51:03  (site)

Le premier disque de ZZ Top porte le nom de "First Album".

Par contre, je ne sais pas si cette compilation existe encore : "One foot in the blues" qui réunit pas moins de 17 chansons du style, datant des années 70.

5. Maritxan  le 08-10-2017 à 15:00:43  (site)

Merci Mario pour toutes ces précisions.Sourire1

Hier, il m'est arrivée un truc bizarre sur le blog. Après avoir mis mon article en ligne, j'ai voulu retoucher une phrase. Quand j'ai eu fini, j'ai appuyé sur "brouillon" au lieu de "poster". Résultat, mon billet a disparu de la liste de la page d'accueil, mais ça, c'est logique.
J'ai donc remis mon article en ligne en cliquant cette fois-ci sur "poster". Jusque-là, tout va bien, le hic, c'est que mon article n'apparaissait plus dans la liste de la page d'accueil. Plusieurs essais infructueux.
C'est juste pour savoir si tu connais ce problème et donc sa solution... si ça se reproduit.

PS: De toute façon tu n'as rien loupé... c'est de l'électro.Clin doeil1

édité le 08-10-2017 à 17:12:52

6. MarioMusique  le 08-10-2017 à 22:33:03  (site)

La solution ? Recommence.

Mais sois prudente, bergère! Sois prudente !

 
 
 
posté le 02-10-2017 à 21:43:06

Hard-rock québécois : Dionysos

 

 

La colère
Suzie
L'âge du chlore

 

Je me souviens avoir lu un bouquin sur l'histoire de la musique québécoise où l'auteur, parlant du rock, avait entièrement ignoré les groupes des années 1960, puis nous citait que Charlebois avait jeté les bases d'un rock d'ici, confirmé en 1972 par le premier album d'Offenbach. Passé sous silence : Dionysos.

Pourtant, ces jeunes gens étaient précisément dans le courant mondial du hard-rock. avec un batteur costaud, la basse très "en avant" une guitare pleine de distortion et un orgue Hammond. Ajoutons les flirts avec la science-fiction, comme dans La colère, qui débute par "J'ai le crâne en fer et le sexe en bronze", sans oublier le cri : "J'étais immense!" Croyez-moi, on n'a jamais fait autant heavy rock par la suite.

Le microsillon Le grand jeu (1970) proposait aussi une pièce historique : le blues lourd Suzie. À ce moment, il n'y avait qu'une seule station rock FM, CHOM, de Montréal, entreprise anglophone. Or, la toute première pièce en français adoptée par CHOM était Suzie. C'est fou comme je me souviens de Suzie quand elle passait à CHOM !

Suzie est un blues plein d'humour, mais très ancré dans la réalité québécoise de 1970, avec son Jour J chez Dupuis, le samedi soir du hockey, le quatier Saint-Henri de Montréal, et sa référence à Suzy Creamcheese de Frank Zappa. Près de 50 années plus tard, je peux encore me délecter de Suzie (et ses bigoudis) trois fois de suite !

Dionysos allait enregistrer deux autres disques, largement inférieurs au Grand Jeu. Roulez un bon pétard et écoutez à fond !

 

 

Tags: #1970-1979
 


Commentaires

 

1. Maritxan  le 03-10-2017 à 16:20:22  (site)

Je n'ai pas saisi tout le sens des paroles de "Suzie", et pour cause... Heureusement que tu expliques: "Suzie est un blues plein d'humour, mais très ancré dans la réalité québécoise de 1970". Pas grave, j'ai bien aimé la musique ! Clin doeil1
Il existe un groupe français de rock qui porte le même nom, "Dionysos".
@+

édité le 03-10-2017 à 18:25:40

2. jakin  le 03-10-2017 à 16:26:15  (site)

J'ai bien aimé ces trois pièces et le titre me rappelle une boite de nuit sur le vieux port de Marseille qui portait le nom de dionysos....

3. MarioMusique  le 03-10-2017 à 16:37:10  (site)

Oui, même pour des jeunes québécois d'aujourd'hui, les paroles de Susie peuvent être bizarres. Par exemple : ses draps fleuris qu'elle a acheté chez Dupuis un Jour J. Dupuis était un grand magasin de Montréal et ils avaient une promotion avec des bas prix chaque jeudi, et axaient leur pub sur le Jour J.
Faut avouer aussi que la diction du chanteur Paul-André Thibert est peut-être approximative..
Oui, je sais qu'il existe un groupe de France portant le même nom, mais j'ignorais pour le bar !

4. Nikole-Krop  le 08-10-2017 à 23:07:21  (site)

J'aime bien "L'âge du chlore" qui fait bien son ... âge, précisément.
(Et dont l'intro, en particulier, me fait penser à Santana...)

5. MarioMusique  le 08-10-2017 à 23:58:12  (site)

C'est vrai que cette intro peut faire penser à Santana, qui, à ce moment-là, n'avait que deux disques sur le marché. J'aime bien Dionysos à cause de l'orgue Hammond ! Quelle époque opaque !

 
 
 
 

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