Du 78 tours au disque compact

Plus de 100 années de musique

posté le 01-01-2018 à 18:23:47

Succès radiophoniques : Francophone 1984

 

 

France Gall : Calypso
Robert Paquette : Question de chance
Francis Cabrel : Question d'équilibre
Daniel Lavoie : Tension attention
Michel Rivard : Rumeurs sur la ville
 

 

 

FRANCE GALL
: J'ai toujours été tiède face aux compositions de Michel Berger. Ça et là, quelques trucs agréables, mais sans plus, telle cette chanson.

 

ROBERT PAQUETTE : Un franco-ontarien avec beaucoup de talent, mais qui allait disparaître de la circulation au cours des années 1980. Dommage.

 

FRANCIS CABREL : Il avait le vent dans les voiles au Québec. J'ai toujours apprécié les chansons semi-rock, comme celle-ci.

 

DANIEL LAVOIE : Ce pianiste est passé de quatre disques avec instruments, tous remplacés ici par un synthé bon marché et à la sonorité stupide et bêta.

 

MICHEL RIVARD : Il n'a jamais été rock, sauf sur cette excellente pièce.

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. jakin  le 02-01-2018 à 16:19:02  (site)

Un bel échantillon de chansons en langue française avec un peut de rythme...même le surprenant Daniel Lavoie....

2. MarioMusique  le 02-01-2018 à 17:51:51  (site)

Lavoie est devenu un chanteur tràs pénible à écouter...

 
 
 
posté le 30-12-2017 à 18:24:35

Doo Wop : Héritage

 

 

Pete Wingfield : Eighteen With A Bullet (1975)
Billy Joel : The Longest Time (1984)
Manhattan Transfer : Boy From New York City (1981)
Nylons : Kiss Him Goodbye (1987)
Boys II Men : In The Still Of The Night (1992)
 

 

Doo Wop mort ? Non : effaçé. Je ne dirai pas un mot sur les parodies, car la quinzaine d'années du style a aidé à faire éclore le rock & roll et la musique soul. Elle mérite notre respect et non des moqueries. À l'image du ragtime ou du boogie woogie, c'est une musique de spécialistes. Ce qui donne un coup de main est que depuis l'ère du CD, il y a des rééditions incessantes. Rien de plus facile de trouver un disque des Moonglows ou des Cadillacs, alors que c'était impossible en 1978. Il y a aussi les dévoués, les maniaques, véritables historiens du style. On trouve des petites ombres chez des gens comme Linda Ronstadt. Paul Simon. Bette Midler, Don McLean et Jonathan Richman. Ce que je vous offre est différent : les cinq chansons furent des succès radiophoniques. rejoignant ainsi des miliers de gens qui n'ont jamais entendu les Spaniels de leur vie.

 

 

 

 

PETE WINGFIELD : Un producteur de disques, de Grande-Bretagne. Il présente deux de ses voix, mais comme sur les disques anciens de Doo, c'est le basson qui vole la vedette.

 

 

BILLY JOEL : Bravo au multipiste, car Billy chante toutes les voix de cette chanson.

 

MANHATTAN TRANSFER : Ce groupe de jazz chantait tout! Le Doo est présent sur leurs disques de 1975 à 1985. Avant tout, une formation misant sur le microsillon. En format 45, le quatuor n'a connu qu'un succès important : cette reprise des Ad-Libs.

 

NYLONS : Pour croiser de façon significative l'héritage du doo wop, rien de mieux que les groupes acapella. Ces Canadiens touchent le gros lot, avec une reprise d'un titre de 1969 du groupe Steam.

 

BOYS II MEN : Tous les gens que je viens de nommer sont des Blancs. Avec les doigts de la main, j'en aurais deux de trop pour vous citer les artistes soul ayant touché au doo wop. Ces jeunes, le temps de cette reprise d'un succès des Five Satins (1956), deviennent l'exception.

 

Tags: #1980-1989
 


Commentaires

 

1. Maritxan  le 01-01-2018 à 00:47:59  (site)

Je suis venue cet après-midi pour écouter ta sélection. Je repasse ce soir dans un but bien précis, te souhaiter une Bonne Année 2018, ainsi qu'à ta famille.
Je suis restée à la maison et maintenant je vais me coucher tranquillement.
Amitiés
Maritxan

2. MarioMusique  le 01-01-2018 à 04:06:18  (site)

Ah, mais c'est anti... Pardon : Hanti... pardon : gentil... pardon... Non, c'est ça : gentil.

3. Maritxan  le 01-01-2018 à 14:33:39  (site)

@MarioMusique:
C'est anti... quoi ? Si je ne savais pas que tu n'aimes pas le vin, je pourrais croire que tu as bu un petit coup. Clin doeil1 Rire1
À bientôt camarade !

édité le 01-01-2018 à 15:43:14

4. Maritxan  le 01-01-2018 à 14:50:57  (site)

J'ai oublié de te dire que dans ta sélection il y a une chanson qui me dit quelque chose, celle des Nylons. Déjà entendu cet air là, du moins le refrain, pourtant je ne connais pas le groupe Steam.
Ça va peut-être me revenir, dans ce cas je te le ferai savoir. Clin doeil1
@+

5. MarioMusique  le 01-01-2018 à 15:30:14  (site)

Je ne sais pas si c'est ainsi en Europe, mais en Amérique, le refrain Na Na Na Hey Hey Goodbye est un ralliement sportif, entendu dans les arénas, les gymnases, etc.

Pour Jackson Browne :
http://4578.eklablog.com/jackson-browne-stay-1976-a81985948

6. jakin  le 01-01-2018 à 16:11:05  (site)

Je viens de passer un bon moment en écoutant ta sélection qui est excellente comme toujours. Un bon moment pour un premier jour de l'année, çà commence bien...et j'en profite pour te souhaiter une merveilleuse année 2018 avec la réalisation de tous tes souhaits à commencer par le silence de tes voisins....à +

7. MarioMusique  le 01-01-2018 à 16:14:28  (site)

Les voisins sont une mauvaise invention.

Merci Shoo Doo Be Doo Wah.

8. Maritxan  le 01-01-2018 à 20:01:59  (site)

@MarioMusique:
Suite à mon commentaire n°4...
Après avoir vu ton lien, je confirme que je ne connais pas Stay de Jackson Browne. Par contre, je me rappelle où j'ai entendu ce refrain et ce n'est pas dans un stade mais sur ma platine, il y a bien longtemps... Richard Antony... titre "Na na He He espoir", les paroles ne sont peut-être pas les mêmes, mais la musique du refrain est identique.

Tu trouveras la chanson en question sur le titre n°8 de ce lien.
http://www.chartsinfrance.net/Richard-Anthony/Les-Plus-Belles-Chansons-De-Richard-Anthony-a100180531.html

9. MarioMusique  le 01-01-2018 à 20:41:43  (site)

Maintenant que tu le dis, je me rappelle. Les traductions et moi n'avons jamais fait bon ménage...

 
Pop
 
 
posté le 28-12-2017 à 20:33:05

Doo Wop : La fin d'une époque

 

 

Chiffons : I Have A Boyfriend (1963)
Vito & The Salutations : Unchained Melody (1963)
Jelly Beans : I Wanna Love Him So Bad (1964)
Demilles : Donna Lee (1964)
Ad-Libs : Boy From New York City (1965)
 

 

1963 marque un net abaissement des chansons doo wop populaires à la radio et aussi la production de tels disques. Les jeunes Noirs préfèrent le chant soul, tel que popularisé par leurs idoles Ray Charles, Sam Cooke et les jeunes loups de Motown. La façon Doo, c'était bon pour leurs grands frères. 1964 représente un effondrement et si certains groupes persistent (Shep & The Limelites, par exemple), ils le font loin de l'oeil public. Pourtant, l'ombre du style plane chez des gens jamais identifiés au genre : les Four Seasons et les Beach Boys. Enfin, notons que de grandes figures soul des années 60 ont débuté dans le doo wop : Marvin Gaye, Smokey Robinson, Wilson Picket, Don Covay.

 

 

 

CHIFFONS : Les 1960 sont une mine d'or pour les formations vocales féminines. Mais même pour la période 1960-63, ces jeunes femmes préféraient le chant réponse aux onomatopées. L'exception : les Chiffons, fidèles aux sons rigolos, comme le prouve l'intro de cette chanson.

 

 

VITO & THE SALUTATIONS : Ces gens-là sont arrivés tardivement et vont survivre jusqu'en 1967, sans jamais connaître de succès radiophonique. Il faut comprendre que nous nous situons ici au niveau du gag. Leur spécialité : reprendre à toute vitesse des chansons lentes, parmi les plus innatendues, comme le Day-O d'Harry Belafonte, le Hello Dolly de Louis Armstrong et même le thème du film western Le train sifflera trois fois. Les gens ont toujours aimé les bouffons, ce qui n'empêche pas que ce n'était guère facile, chanter de cette façon. Vous reconnaîtrez la chanson, mais jamais vous ne l'avez entendue ainsi.

 

 

JELLY BEANS : Un succès radio pour ce groupe féminin, aidées brièvement par un basson. La seule présence doo-wop de 1964 sur les palmarès.

 

 

DEMILLES : Tout ce que je sais de ces gens est que leur carrière se limite à deux 45 tours. Pas de doute que celui-ci aurait été très populaire en 1960, mais c'était cause perdue en 1964.

 

 

AD-LIBS : (Notre photo) Considéré, avec raison, comme le dernier succès doo-wop. Du bonbon! Repris par Manhattan Transfer et, en France, par les Calamités.

Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. jakin  le 30-12-2017 à 12:08:04  (site)

Excellent pour finir l'année....

2. MarioMusique  le 30-12-2017 à 13:04:42  (site)

Oui, mais il en reste un, sur ce que c'est devenu.

 
 
 
posté le 28-12-2017 à 09:15:31

Doo Wop : Un disque important

 

 

Gene Chandler & The Dukays : Duke Of Earl (1961)

 

 

Un retentissant succès 1961 par le groupe The Dukays, mais crédité seulement au chanteur soliste Gene Chandler. En écoutant, vous verrez que la part des gars qui harmonisent est très importante. Je devine qu'en ne voyant pas leur nom sur l'étiquette, ces hommes ont dû être furieux.

Il y a peut-être une raison à cette omission. Duke Of Earl est un disque de transition vers un présent et un avenir marquant. La chanson est à la fois le passé et le futur. Les harmonies vocales : très doo wop modèle 1958, on ne peut imaginer mieux. Par contre, la façon de chanter de Chandler est tout à fait soul : modulations, tripes, chanter avec émotion. À ce moment, la radio ne faisait entendre que deux chanteurs dans cette voie : Ray Charles et Sam Cooke. Alors, la compagnie Vee-Jay a sans douté pensé ajouter le nom de Gene Chandler et pas besoin de celui des Dukays. De ce fait, comme indiqué dans l'article suivant, il y avait davantage de Blancs que de Noirs dans la sphère Doo Wop. N'oublions pas que nous sommes à l'aube de deux grandes compagnies soul : Motown et Stax. Alors, à mes yeux, Duke Of Earl est une pièce phare qui aura une grande influence dans la façon de faire des artistes d'ébène.

Quant à Gene Chandler, il pimentera les années 60 de quelques succès, mais sans jamais atteindre la popularité de ce disque. Il sera actif jusqu'au début des années 80. Le nom de Dukays n'apparaîtra plus sur ses disques suivants, bien qu'on sentait la présence de ces gens.

 

Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. Fanny39  le 28-12-2017 à 10:20:24  (site)

Ce groupe me paraît être des plus grandiose. Espérons que 2018 soit heureuxLunettes1

2. MarioMusique  le 28-12-2017 à 12:37:07  (site)

Merci.

3. jakin  le 28-12-2017 à 16:54:27  (site)

Ah Oui ! un précurseur avec une voix sans pareille...excellent....

4. MarioMusique  le 28-12-2017 à 17:02:11  (site)

Oui, il était très bien.

 
 
 
posté le 27-12-2017 à 12:09:16

Doo Wop : Succès des années 60

 

 

Shep & The Limelites : Daddy's Home (1961)
Cleftones : Heart And Soul (1961)
Maurice Williams & The Zodiacs : Stay (1960)
Randy & The Rainbows : Denise (1963)
Regents : Barbara Ann (1961)

 

 

Les quatre premières années de la décennie 1960 représentent les derniers instants de gloire du style. Dès 1962, il se passait, en fond de décor, des réalités qui feront du genre un artefact du passé. Pourtant, de 60 à 62, les succès radiophoniques s'accumulent, souvent par de nouvelles formations et par de plus en plus de Blancs.

 

 

 

SHEP & THE LIMELITES : Romance sucrée par une formation d'abord connue sous le nom de Heartbeats. On raconte que le chanteur Shep Shepherd était un jeune homme pas très sympathique...

 

 

CLEFTONES : (Notre photo) Les groupes phares des années 50 (Platters, Spaniels, Moonglows, Clovers) ont beaucoup de mal avec la nouvelle ère, sauf les Drifters et les Cleftones. Ces derniers sont actifs depuis le tout début des années 1950 et reprennent une ancienne chanson des 1930, initiative qui était courante dans le doo wop.

 

 

MAURICE WILLIAMS & THE ZODIACS : Un autre groupe changeant de nom. À l'origine : les Gladiolas. Pour le palmarès du Billboard, cette chanson détient toujours un record : c'est la plus courte pièce à atteindre le numéro 1 : 1 minute et 38 secondes. Fera la joie de Jackson Browne en 1978.

 

 

RANDY & THE RAINBOWS : Un nouveau groupe au moment où le navire commence à couler. J'aime beaucoup celle-ci, qui sera reprise par Blondie en 1976, sous un titre masculin : Denis.

 

 

REGENTS : Un phénomène pas étranger au Billboard : un disque invendu, en 1958, devient un succès en 1961. Je parie que vous connaissez surtout Barbara par la voie des Beach Boys.

Tags: #1960-1969
 


Commentaires

 

1. jakin  le 27-12-2017 à 17:44:07  (site)

Je continue à découvrir et j'apprécie...la dernière pièce est tout de même très connue....

2. MarioMusique  le 27-12-2017 à 18:05:54  (site)

Ce sont tous des succès. Curieusement, sans le vouloir, je me suis rendu compte que ces chansons, minus celle des Cleftones, seront toutes reprises par d'autre artistes. Pour Daddy's Home, c'était un gars de la famille Jackson, Jermaine Jackson.

3. Maritxan  le 31-12-2017 à 18:23:39  (site)

Je ne connais que la dernière chanson. En effet, c'est avec les Beach Boys que je l'ai découverte. Ça fait toujours plaisir de réécouter de vieux tubes. Merci Mario ! Sourire1

4. MarioMusique  le 31-12-2017 à 18:57:06  (site)

Avec les Beach Boys, c'était un extrait d'un microsillon de 1965 où ils imitaient une fête de parterre, chantant à la bonne franquette festive diverses chansons d'autrefois.
T'as jamais entendu Stay par Jackson Browne ? Pffff...
Il y a près de 2 mois de travail pour ces articles sur le doo wop. Pas facile, parfois, de ne cerner que cinq chansons alors que j'en ai 40 avec la même thématique !Lunettes1

5. Maritxan  le 01-01-2018 à 15:02:38  (site)

@MarioMusique:
Non, je n'ai jamais entendu "Stay" de Jackson Brown ! Pffff...

 
 
 
 

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